Se rendre en Bolivie : Formalités et démarches administratives

Organiser son séjour en Bolivie

Argent en Bolivie

La monnaie est le boliviano, divisé en 100 centavos. Le code Iso de la monnaie bolivienne est : BOB. Les coupures sont de 10 (bleu), 20 (orange), 50 (violet), 100 (rouge) et 200 (marron clair) bolivianos. Les pièces de monnaie sont de 10, 20 et 50 centimes ainsi que de 1, 2 et 5 bolivianos. Pensez à avoir sur vous des coupures de 5, 10 ou 20 bolivianos pour les dépenses courantes (transports, taxis et nourriture). Les petites coupures sont souvent en mauvais état. Pour qu'elles soient valables, il faut que les deux numéros de série coïncident à droite et à gauche du billet. Dans la mesure du possible, tous les prix dans ce guide sont indiqués en bolivianos (Bs) et en dollars américains (US$), beaucoup utilisés dans le pays.

Taux de change : 1 € = 7,3 Bs, 10 Bs = 1,37 € ; 1 US$ = 6,93 Bs, 10 Bs = 1,44 US$ (début 2025). Le boliviano est indexé sur le dollar américain, malgré une certaine déflation par rapport à celui-ci ces dernières années.

Bureaux de change et banques. Arrivez avec beaucoup d'euros sur vous, le plus possible, pour les changer dans les bureaux de change au fur et à mesure de votre voyage, dans des magasins ou même directement dans la rue. Le taux est très avantageux, bien plus que le taux officiel au distributeur, en raison des problèmes de liquidités que connaît le pays. Il est impossible de sortir de l'argent de Bolivie, et comme en Argentine avec le "dollar blue", ici on échange vos euros en valeur minimum de 1 € contre 10 Bs mais jusqu'à 13 ou 14 Bs, soit le double du taux officiel, ça dépend des jours ! Il est facile et très sûr (pas de vol) d'échanger votre argent. Nous indiquons dans ce guide où échanger vos euros dans chaque grande ville.
Les banques sont pourvues de distributeurs, mais qui ne sont pas toujours approvisionnés, ayez toujours une réserve d'espèces avec vous. Quand vous retirez, prélevez un gros montant car les frais bancaires de la banque locale sont fixes. Le taux est conforme au taux officiel donc beaucoup moins avantageux que l'échange d'espèces.

Paiement en CB. Privilégiez une carte sans frais bancaires à l'étranger, (les banques en ligne notamment) pour retirer comme pour payer, car il est possible de payer en CB dans de nombreux endroits, c'est pratique pour conserver vos espèces qui partent vite. Payez directement en bolivianos et non en dollars quand on vous le demande au moment de saisir le montant, c'est plus avantageux pour les Européens.

Budget / Bons plans en Bolivie

Avion. Le prix moyen d'un vol aller-retour Paris-La Paz est de 1 200 €. Comptez un peu moins pour un vol en direction de Santa Cruz de la Sierra. Les vols intérieurs, avec BoA ou Amaszonas, sont très accessibles aussi (à partir de 50 US$ jusqu'à 100 US$ pour La Paz-Uyuni). Essayez de grâce de ne pas marchander pour 2 €, pour vous ce n'est rien, pour une cholita sur un marché c'est deux jours de nourriture pour sa famille.

Niveau de vie. En 2014, le président Morales a augmenté le salaire minimum de 20% à 1 440 Bs par mois, soit environ 207 US$. Depuis, les bonnes performances économiques du pays ont permis son augmentation jusqu'à 2 362 Bs en 2023. Même si en 2024 il a été diminué à 2 250 Bs en raison de la nouvelle crise économique, l'évolution globale reste spectaculaire. On aura donc compris que la vie n'est pas chère en Bolivie mais que la population n'est pas très riche. On peut donc voyager à moindre frais en mangeant local (10-15 Bs dans un marché), 30-60&nbSp;BS dans un restaurant local. En voyageant avec des bus rudimentaires vous payez très peu, mais choisissez les plus luxueux pour des raisons de confort et surtout de sécurité, les routes boliviennes sont dangereuses. Pour dormir, 10 euros par personne est le minimum, le confort est à 20 euros par personne, le luxe à partir de 35 euros. Pour un taxi, guère plus de 10 à 20 Bs la course... Un excellent restaurant ne demande pas plus de 90 Bs par plat, soit environ 10 €, ce qui est fort convenable !

Budget. Petit budget : environ 22 € par jour et par personne incluant une nuit dans une auberge de jeunesse, des repas pris sur le pouce (marché, bouis-bouis…) et des trajets en bus locaux ou minibus.

Budget moyen : 35-60 € par jour et par personne, incluant une nuit dans un hôtel avec sanitaires privés et eau chaude, des repas pris au restaurant, des bus plus confortables touristiques, éventuellement un ou deux vols intérieurs et des séjours tout compris en Amazonie (par exemple).

Gros budget : 65-110 € par jour et par personne, incluant une nuit dans un hôtel de standing international, d'excellents restaurants, des transferts privés et des vols intérieurs, plus d'éventuels séjours tout compris ici ou là.

Pourboire. Il est normalement déjà inclus dans l'addition, mais rien ne vous empêche de remercier un bon service ou une attention particulière... C'est une habitude que l'on a peu à peu perdue mais qui recouvre tout son sens pour « féliciter » ceux qui s'efforcent et le méritent. Vous aurez en récompense un très beau sourire, soyez-en sûr, et vous participerez à améliorer l'image du touriste français toujours un peu trop près de ses sous.

Marchandage (pedir rebaja). "Rebájame Casero (ou Casera) ! " Cette expression permet d'établir un lien de confiance avec le commerçant, tout en demandant une ristourne. Le marchandage fait partie des mœurs boliviennes, mais les réductions consenties ne dépassent que très rarement 25 % du prix initialement annoncé. Cependant, ne cherchez pas à dévaluer le prix de l'artisanat local puisque sa survie en dépend. Le prix juste est également un signe de sécurité et de qualité, en particulier lors d'une excursion. Il y a quelques années, de nombreux « chercheurs » nord-américains ont acheté des J'alqa (les meilleurs tissus de la Bolivie) à 5 US$ la pièce, car les paysannes ignoraient la valeur réelle de leurs produits. En fait, ces pièces valaient cent fois plus. Les Américains en question leur ont d'ailleurs consacré un musée à San Diego. De plus, les tissus J'alqa ont failli disparaître à jamais de la culture bolivienne, les femmes de la région ayant besoin de disposer de modèles antérieurs pour assurer la continuation de leur fabrication. Si dans d'autres pays d'Amérique latine, le marchandage fait partie du mode de vie, il s'utilise avec beaucoup plus de modération en Bolivie. S'il peut apparaître comme un jeu, il faut rappeler que payer un prix juste (certes difficile à définir) est une question de survie pour l'autochtone et de respect pour le visiteur envers ses hôtes.

Taxes. Puisque votre destination finale est hors de l'Union européenne, vous pouvez bénéficier du Duty Free (achats exonérés de taxes). Attention, si vous faites escale au sein de l'Union européenne, vous en profiterez dans tous les aéroports à l'aller, mais pas au retour. Par exemple, pour un vol aller avec une escale, vous pourrez faire du shopping en Duty Free dans les trois aéroports, mais pas dans celui de votre lieu de séjour au retour.

Passeport et visas en Bolivie

Visa. Pour un séjour inférieur à 30 jours, les ressortissants français, belges et suisses n'ont pas besoin de visa, seulement d'un passeport encore valable 6 mois à compter de la date de l'entrée sur le territoire bolivien. Cette autorisation d'entrée peut être renouvelée gratuitement 2 fois, en une visite, auprès du service d'immigration. Attention, si vous n'avez pas renouvelé votre autorisation, une amende vous sera exigée lors de votre sortie du territoire, proportionnelle au nombre de jours d'infraction (20 Bs par jour). Aucun visa n'est donc demandé pour tout séjour de moins de 90 jours. Si vous avez prévu de dépasser cette durée de séjour, il vous faut demander un visa à l'ambassade de Bolivie en France car impossible sur place (12, Avenue du Président Kennedy 75016 Paris ✆ 01 42 24 93 44 - www.emboliviafrancia.fr).

Passeport. Tous les passeports délivrés en France sont désormais biométriques. Ils comportent votre photo, vos empreintes digitales et une puce sécurisée. Pour l'obtenir, rendez-vous en mairie muni d'un timbre fiscal, d'un justificatif de domicile, d'une pièce d'identité et de deux photos d'identité. Le passeport est délivré sous trois semaines environ. Il est valable dix ans. Les enfants doivent disposer d'un passeport personnel (valable cinq ans).

Conseil. Avant de partir, pensez à photocopier tous les documents que vous emportez avec vous. Vous emporterez un exemplaire de chaque document et laisserez l'autre à quelqu'un en France. En cas de perte ou de vol, les démarches de renouvellement seront ainsi beaucoup plus simples auprès des autorités consulaires. Vous pouvez également conserver des copies sur le site Internet officiel (mon.service-public.fr). Il vous suffit de créer un compte et de scanner toutes vos pièces d'identité et autres documents importants dans l'espace confidentiel.

Permis de conduire en Bolivie

La location d'une voiture n'est pas conseillée pour les conducteurs non expérimentés. D'une part, les panneaux indicatifs sur les routes sont rares en Bolivie, d'autre part les pistes sont mauvaises et nécessitent réellement de l'expérience en conduite et en… mécanique. Rares sont les voies asphaltées et il vous faudra parfois un sacré 4x4 pour traverser quelques routes. Si vous n'avez pas l'habitude de conduire en montagne, méfiez-vous des routes sinueuses des Andes, qui peuvent constituer une épreuve même pour les automobilistes les plus aguerris… D'autant plus que les bonnes agences de voyage louent souvent pour le même prix un chauffeur en plus. Pour louer une voiture, il faut avoir plus de 25 ans, un permis international (même si, dans la pratique, un permis national suffit pour une location de courte durée), et posséder une carte bleue (Visa ou MasterCard) qui permettra de laisser un formulaire signé en guise de garantie (ne pas laisser en blanc la souche en dépôt comme ils vous le demandent…).

Santé en Bolivie

Pour recevoir des conseils avant votre voyage, n'hésitez pas à consulter votre médecin. Vous pouvez aussi vous adresser à la société de médecine des voyages du centre médical de l'Institut Pasteur au ✆ 01 45 68 80 88 (www.pasteur.fr/fr/centre-medical) ou vous rendre sur le site du ministère des Affaires étrangères à la rubrique « Conseils aux voyageurs » (www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/).

Votre carte bancaire ou votre mutuelle vous accompagne souvent en cas de pépin à l'étranger. Si vous possédez une carte bancaire Visa® et MasterCard®, vous bénéficiez automatiquement d'une assurance médicale et d'une assistance rapatriement sanitaire valables pour tout déplacement à l'étranger de moins de 90 jours (le paiement de votre voyage avec la carte n'est pas nécessaire pour être couvert, la simple détention d'une carte valide vous assure une couverture). Renseignez-vous auprès de votre banque et vérifiez attentivement le montant global de la couverture et des franchises ainsi que les conditions de prise en charge et les clauses d'exclusion. Contactez-les avant votre départ pour connaître la marche à suivre en cas de problème sur place. Ils disposent en général d'une liste de médecins et d'hôpitaux avec lesquels ils collaborent ce qui vous évitera de procéder à l'avance de frais. Si vous n'êtes pas couvert par l'une de ces cartes, n'oubliez surtout pas de souscrire une assistance médicale avant de partir.

En Bolivie, le problème majeur reste le mal aigu des montagnes (MAM), ou Acute Mountain Sickness (AMS). Le fameux sorojche est dû aux difficultés pour une personne à s'adapter à la raréfaction de l'oxygène, conséquence directe de l'altitude. Avant votre départ, consultez votre médecin habituel, surtout si vous avez plus de 60 ans et que vous comptez vous rendre dans la partie andine de la Bolivie. Si vous arrivez en avion directement de France ou d'un pays situé à basse altitude, il est préférable de planifier une arrivée à Santa Cruz de la Sierra plutôt qu'à La Paz. Vous monterez ainsi graduellement en altitude lors de votre séjour et votre organisme s'y acclimatera d'autant mieux. Ne sous-estimez pas cette donnée, en effet plusieurs voyageurs arrivant directement à La Paz « perdent » quelques jours de leur voyage à s'acclimater. En revanche si vous venez du Pérou ou du Chili, une arrivée à La Paz ne vous posera pas de problème.

Eau. Il n'est pas toujours facile de savoir si l'eau a été purifiée ou non. Vous pouvez ainsi purifier votre eau avec des comprimés désinfectants (Aquatabs®, Drinkwell Chlore®, Micropur®) que vous aurez eu soin d'emporter. Mais attention, les différents désinfectants ne protègent pas contre tous les microbes transmis par l'eau à moins que celle-ci ait été filtrée au préalable. Il vous faudra dans tous les cas faire preuve de la plus grande vigilance. Dans de très nombreux pays, et en particulier en Bolivie, l'eau est le principal ennemi du voyageur. Statistiquement, un voyageur sur deux est touché par la turista au cours des quarante-huit premières heures et 80 % des maladies contractées en voyage sont directement imputables à une eau contaminée.

Moustiques. Le paludisme, ou malaria, étant une maladie courante en Bolivie, il est important de se protéger convenablement contre les piqûres de moustiques. La prévention nécessite un traitement antérieur au départ. Si vous ne craignez rien à partir de 2 000 m d'altitude, en dessous, il est impératif de vous protéger, surtout si vous comptez vous rendre dans la forêt amazonienne. Sur place, utilisez de puissants répulsifs et portez des vêtements adaptés (pantalon, sweat à manches longues, chaussettes). La nuit, la moustiquaire est de mise, complétée pour plus de sécurité par l'utilisation de sprays anti-moustiques. Ces précautions permettent également de se prémunir contre la dengue, la fièvre jaune, le virus Zika ou la leishmaniose, maladies véhiculées aussi par des espèces de moustiques présentes en Bolivie.

Vaccins obligatoires en Bolivie

Pour partir en Bolivie, vous devez mettre à jour votre vaccination contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. Les vaccins contre la fièvre typhoïde, les hépatites A et B, ainsi que la rage sont conseillés. La vaccination contre la fièvre jaune est fortement recommandée et elle est obligatoire si vous venez de pays infectés (certains pays d'Afrique et d'Amérique du Sud). Il est recommandé de se faire vacciner au moins 2 semaines avant votre départ. Les maladies de type tropical sont nombreuses en Bolivie et peuvent toucher toute personne qui n'aurait pas respecté certaines consignes de sécurité. En région amazonienne, faites attention aux moustiques qui peuvent véhiculer de nombreuses maladies (Zika, dengue, malaria, etc.).

Pour plus d'informations, vous pouvez consulter le site Internet du ministère de la Santé (www.sante.gouv.fr) pour connaître les centres de vaccination proches de chez vous.

Sécurité en Bolivie

Selon France Diplomatie (www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays-destination/bolivie), la Bolivie n'est pas un pays particulièrement dangereux et les agressions violentes contre les touristes sont assez rares. L'insécurité existe néanmoins, notamment dans les lieux touristiques où une petite délinquance se développe (pickpockets, vol à la tire…). Il convient donc de se montrer vigilant.

En raison des trafics (stupéfiants, contrebande) et de l'importante quantité d'armes en circulation, il est fortement déconseillé, sauf raison impérative, de se rendre ou de séjourner dans la zone frontalière avec le Brésil. Il est recommandé de ne pas s'attarder lors du passage aux frontières terrestres avec le Brésil, notamment à Guayaramerin (département de Béni). Le reste du pays est placé en vigilance renforcée.

Il est recommandé de s'inscrire sur la plate-forme Ariane, notamment dans le cas de déplacements dans des zones isolées (Salar de Uyuni, Sud-Lípez, Parc National Sajama, Amazonie) ou dans des régions difficiles d'accès, et surtout en saison des pluies (de décembre à avril pour les Yungas, l'Alto Beni, le Beni, etc.) afin de renseigner sur la plate-forme les itinéraires prévus.

Décalage horaire en Bolivie

L'heure locale est à GMT -4. Il y a donc 5 heures de décalage avec la France en hiver (quand il est 20h à Paris, il est 15h à La Paz) et 6 heures en été.

Langues parlées en Bolivie

L’espagnol (castellano) est la langue dans toutes les villes. Dans les campagnes de l’Altiplano ou de l’Oriente, vous trouverez en général au moins quelques personnes qui parlent l’espagnol même si la langue d’usage sur place est différente (aymara, quechua, guarani, etc.). Même dans les grandes villes, très peu de personnes parlent anglais ou français.

Communiquer en Bolivie

Dans les principales villes en général, les hôtels, restaurants et cafés disposent d'une connexion wi-fi gratuite. Si votre téléphone est débloqué, l'achat d'une carte SIM locale vous permettra d'accéder à une connexion LTE. La compagnie Entel propose des forfaits mobiles intéressants passant de 1 à 12 Go (de 20 à 100 Bs). Il faudra apporter votre passeport avec vous lors de l'achat de la carte. Des cartes de recharge sont vendues dans plusieurs kiosques et épiceries. Pour ajouter des données numériques dans votre portable à partir de celles-ci, composez le *109* suivi du code PIN à 14 chiffres de votre carte prépayée, suivi de # et appuyez sur la touche d'appel. Par exemple : *109*12345678901234#. Une recharge de 20 Bs équivaut à 1 Go de données internet.

Electricité et mesures en Bolivie

La Bolivie utilise le système métrique, comme en France. L'électricité utilisée est de 220V et 50Hz. La tension est la même qu'en France mais ses variations peuvent parfois endommager les ordinateurs (surtout en 110 volts) et une petite prise parafoudre peut être utile pour vos appareils électroniques, et en particulier pour votre ordinateur portable ! Les prises peuvent être de section soit ronde, soit rectangulaire, mais ayez un adaptateur sous la main (les prises de terre n'existent pas).

Bagages en Bolivie

Tenue vestimentaire. La diversité des climats boliviens oblige à des changements vestimentaires fréquents. La Bolivie est un pays andin sous les tropiques, ce qui veut dire que dans les Andes il fait beau (entre 15 °C et 20 °C) le matin, mais que le soir la température descend sensiblement plus bas. Les vêtements en coton ou en laine d'alpaga (que l'on trouve aisément sur place) sont les plus appropriés pour ces fantaisies climatiques. Une doudoune sera la bienvenue pendant les mois de l'hiver austral (mai à octobre). Une veste en Goretex sera fort utile pendant les mois d'août à octobre dans la partie andine, surtout pour les expéditions dans le Salar et le Sud-Lípez. Par ailleurs, dans le Chaco et la Chiquitania (Santa Cruz), des vents froids qui viennent du sud de l'Argentine, appelés surazo, peuvent faire chuter le thermomètre de 30 °C à 10 °C en l'espace de quelques heures et avec une forte humidité. Enfin, sachez que de novembre à mai, la saison des pluies sévit dans toute la Bolivie. Un parapluie coûte 20 Bs… Aux beaux jours, de rafraîchissantes baignades vous attendent dans les alentours de Tarija, Santa Cruz, sur l'Isla del Sol ou à Cochabamba. Aussi, n'oubliez pas votre maillot de bain.

Les filtres solaires sont indispensables en altitude et dans les régions tropicales. Si vous avez oublié d'en apporter, les pharmacies boliviennes en vendent des corrects. De bonnes lunettes de soleil (si vous les perdez, il existe plusieurs magasins dans la rue Eloy-Salmon à La Paz ou à Santa Cruz qui vendent des verres de très bonne qualité, mais un peu plus chers qu'en Europe). Si vous comptez ensuite voyager au Brésil ou dans d'autres pays d'Amérique latine, n'oubliez pas votre carnet de vaccination international (fièvre jaune obligatoire).

Sac de couchage dans les régions andines, et il faudra un très bon duvet si une expédition en 4x4 sur l'Altiplano en hiver est prévue. Pensez aux sacs intérieurs en laine polaire ou en soie qui ajoutent 5 °C et qui restent utiles pour des questions d'hygiène (sacs à viande) dans des régions plus chaudes.

Petite trousse à pharmacie. Il est indispensable d'emporter une petite trousse de secours (à transporter dans la soute) avec des produits de première nécessité : antidiarrhéique, antihistaminique (en cas d'allergies), antiseptique (pour les blessures superficielles), pommade pour les brûlures en cas de coups de soleil par exemple (fréquents en altitude), crème solaire à indice élevé, et crème après-soleil, crème labiale avec protection contre les UV, paracétamol, anti-inflammatoire, pansements, bandes, petits ciseaux, produit antimoustiques (type 5/5) si vous vous rendez dans l'Oriente, les Yungas, et en Amazonie, préservatifs, tampons (difficiles à trouver hors des grandes villes), sérum physiologique.

Vie quotidienne en Bolivie

Allo ? en Bolivie

Appeler l'étranger : 00 + code du pays (France : 33) puis enfin le n° du correspondant (pour la France, supprimer le 0). Le coût d'un appel de trois minutes de la Bolivie d'un poste fixe vers l'Europe est d'environ 50 Bs.

Appeler la Bolivie depuis la France : 00 + 591 + code de la ville + n° du correspondant.

Appels locaux. Le marché des télécommunications a été ouvert depuis quelques années en Bolivie et la numérotation est compliquée. Les numéros de ce guide sont donc valables quand vous effectuez un appel localement (on a laissé les codes de ville). Dès que vous appelez en dehors de la ville où vous vous trouvez, il vous faudra tout d'abord ajouter un 0 puis le code de la ville et enfin, ajouter, bien sûr, le numéro de votre correspondant.

Téléphone portable. Pour alléger votre facture, nous vous conseillons vivement d'acheter une carte SIM locale de n'importe quel opérateur (Entel offre de bonnes prestations), à votre arrivée, ce qui vous donnera accès à internet via la 4G dans tout le pays, et de télécharger des applications telles que Skype, Messenger, Line, Telegram, WhatsApp…

Si vous souhaitez garder votre forfait français, il faudra avant de partir activer l'option internationale (généralement gratuite) en appelant le service clients de votre opérateur. Qui paie quoi ? La règle est la même chez tous les opérateurs. Lorsque vous utilisez votre téléphone français à l'étranger, vous payez la communication, que vous émettiez l'appel ou que vous le receviez. Dans le cas d'un appel reçu, votre correspondant paie lui aussi, mais seulement le prix d'une communication locale. Tous les appels passés depuis ou vers l'étranger sont hors forfait, y compris ceux vers la boîte vocale.

Accessibilité en Bolivie

La Bolivie est peu pratique pour les personnes en fauteuil roulant et pour les poussettes. Les trottoirs sont souvent petits et encombrés (vendeurs ambulants, etc.), à part dans les parcs, et sur les promenades du Prado de La Paz et de Cochabamba.

D'une manière générale, très peu d'hôtels, de restaurants et de sites touristiques sont adaptés aux personnes à mobilité réduite en Bolivie. En raison aussi de l'altitude, celles-ci seront aussi confrontées à bon nombre de problèmes. Il n'est pas vraiment recommandé de quitter les grandes villes ou les axes principaux, et même de ne pas voyager en Bolivie si le handicap est sérieux, sauf si on est déjà habitué à barouder dans des pays en développement. Sachez tout de même que les Boliviens sont très accueillants et se plieront en quatre pour vous aider. Toutefois, les conditions sont vraiment sommaires et il faut avoir une bonne humeur à toute épreuve !

Santé en Bolivie

Il convient d'être vigilant sur quelques points afin de ne pas subir des désagréments de santé au cours de son voyage. Voyager en Bolivie oblige à prendre quelques précautions.

Altitude. En Bolivie, le problème majeur reste le mal aigu des montagnes (MAM), ou Acute Mountain Sickness (AMS). Le fameux sorojche est dû aux difficultés pour une personne à s'adapter à la raréfaction de l'oxygène, conséquence directe de l'altitude. Il n'y a pas d'inquiétude à avoir si certaines précautions sont respectées. Il faut ainsi prendre du repos et ne surtout pas chercher à gagner en altitude. Après quelques jours, le corps humain finit par s'acclimater et l'on peut reprendre normalement le cours de son voyage. Les premiers symptômes apparaissent lorsque le corps n'arrive pas à s'adapter assez rapidement à l'altitude. Grande fatigue, mal de tête, nausées, perte d'appétit, sensation de vertige ou insomnie : autant de signes avant-coureurs qui doivent vous alerter. Ignorer ces symptômes peut conduire à de graves accidents, cette maladie pouvant dégénérer en une forme plus sévère et entraîner un œdème cérébral et/ou pulmonaire à l'origine de nombreux décès. La mastication de feuilles de coca, le maté de coca ou les bonbons (caramelitos) d'essence de coca concentrée aident à l'acclimatation à l'altitude.

Avant votre départ, consultez votre médecin habituel, surtout si vous avez plus de 60 ans et que vous comptez vous rendre dans la partie andine de la Bolivie. Sur place, les problèmes seront différents selon que vous vous trouverez dans les Andes, dans les vallées ou dans l'Oriente. En cas de complication, rendez-vous immédiatement dans une clinique (clínica).

Si vous arrivez en avion directement de France ou d'un pays situé à basse altitude, il est préférable de planifier une arrivée à Santa Cruz de la Sierra plutôt qu'à La Paz. Vous monterez ainsi graduellement en altitude lors de votre séjour et votre organisme s'y acclimatera d'autant mieux. Ne sous-estimez pas cette donnée, en effet plusieurs voyageurs arrivant directement à La Paz « perdent » quelques jours de leur voyage à s'acclimater. En revanche, si vous venez du Pérou ou du Chili, une arrivée à La Paz ne vous posera pas de problème.

Eau. Pas toujours potable dans les grandes villes, il est nécessaire de se méfier des lieux de stockage qui peuvent réserver quelques surprises. En milieu rural, l'eau n'est pas potable. Il est fortement recommandé de n'utiliser que les bouteilles d'eau du commerce (eau traitée et purifiée) après avoir vérifié qu'elles sont bien scellées. Évitez de consommer des glaçons, ainsi que les glaces et sorbets achetés dans la rue. Il n'est pas toujours facile de savoir si l'eau a été purifiée ou non. Vous pouvez ainsi purifier votre eau avec des comprimés désinfectants (Aquatabs®, Drinkwell Chlore®, Micropur®) que vous aurez eu soin d'emporter. Mais attention, les différents désinfectants ne protègent pas contre tous les microbes transmis par l'eau à moins que celle-ci ait été filtrée au préalable. Il vous faudra dans tous les cas faire preuve de la plus grande vigilance. Dans de très nombreux pays, et en particulier en Bolivie, l'eau est le principal ennemi du voyageur. Statistiquement, un voyageur sur deux est touché par la turista au cours des quarante-huit premières heures et 80 % des maladies contractées en voyage sont directement imputables à une eau contaminée. Certes, une turista est heureusement souvent bénigne mais une diarrhée contractée en zone à risques peut aussi dissimuler des amibes, la giardia, des bactéries ou des virus, qui peuvent être vecteurs de maladies graves (typhoïde, choléra, par exemple). La plus grande prudence s'impose donc. Il ne suffit pas d'éviter de boire de l'eau du robinet : les glaçons, les aliments lavés avec de l'eau impure ou le brossage des dents avec l'eau du robinet – même dans un hôtel 4-étoiles – sont des vecteurs de contamination. Mieux vaut donc prévenir que guérir : acheter si possible des bouteilles d'eau capsulées. Mais attention il ne faut pas qu'elles arrivent décapsulées sur la table car certains petits malins n'hésitent pas à remplir la bouteille avec l'eau du robinet ! Faites bouillir l'eau (le café et le thé sont des boissons « sûres »), évitez de manger des crudités ou des fruits pelés, bannissez les glaçons.

Hygiène alimentaire. D'une façon générale, il est vivement conseillé de ne pas abuser de la cuisine bolivienne à votre arrivée dans les Andes. Le mal des montagnes est déjà assez problématique comme cela. Pour ceux qui n'y résisteraient pas, marchez lentement et buvez beaucoup d'eau. Au bout de quelques jours, la forme revient et l'organisme finit par s'acclimater, vous pourrez alors déguster sans retenue, ou presque, les spécialités locales. Les maux les plus courants restent les troubles intestinaux. Le fait de changer de régime alimentaire est déjà source de perturbations, mais lorsque s'ajoute à cela une nourriture épicée parfois préparée dans des conditions d'hygiène peu en rapport avec celles auxquelles nous sommes habitués, cela se traduit la plupart du temps par de fortes diarrhées, également connues sous le nom de turista. Pour l'éviter, attention aux fruits déjà pelés (pas de problème pour ceux que vous pelez vous-même) et aux mets crus. Aussi, évitez de manger des fruits ou légumes qui auraient été lavés avec de l'eau non bouillie. Et lavez-vous les mains régulièrement. Si les diarrhées sont plus désagréables que dangereuses, il faut savoir qu'elles ont pour effet de déshydrater. C'est pourquoi il faut penser à boire beaucoup d'eau purifiée lorsqu'on est atteint par ce type de désagrément. La viande de porc est également à proscrire sauf si elle est consommée très cuite. La Bolivie fait face en effet à des maladies porcines parasitaires comme les trichines ou la cysticercose équivalentes à la maladie de la vache folle en Europe.

Piqûres et morsures. Le paludisme, ou malaria, étant une maladie courante en Bolivie, il est important de se protéger convenablement contre les piqûres de moustiques. La prévention nécessite un traitement antérieur au départ. Si vous ne craignez rien à partir de 2 000 m d'altitude, en dessous, il est impératif de vous protéger, surtout si vous comptez vous rendre dans la forêt amazonienne. Sur place, utilisez de puissants répulsifs et portez des vêtements adaptés (pantalon, sweat à manches longues, chaussettes). La nuit, la moustiquaire est de mise, complétée pour plus de sécurité par l'utilisation de sprays anti-moustiques. Ces précautions permettent également de se prémunir contre la dengue, la fièvre jaune, le virus Zika ou la leishmaniose, maladies véhiculées aussi par des espèces de moustiques présentes en Bolivie. Pour ce qui est des morsures, de chiens notamment, la rage étant toujours active en Bolivie, désinfectez immédiatement la plaie, consultez rapidement un médecin et surtout vaccinez-vous avant de partir. N'oubliez pas que les plaies dans les climats chauds et humides mettent longtemps à cicatriser et peuvent même s'infecter. Il convient donc de les traiter le plus rapidement possible avec un antiseptique et de les laisser le plus souvent possible à l'air libre plutôt que de les couvrir d'un pansement.

En cas de maladie ou de problème grave durant votre voyage, un réflexe : consultez rapidement un pharmacien puis un médecin. Ensuite, contactez le consulat de France, il se chargera de vous aider, de vous accompagner et vous fournira la liste des médecins francophones. En cas de problème grave, c'est aussi lui qui prévient la famille et qui décide du rapatriement.

Urgences sur place en Bolivie

Le numéro de téléphone du secours médical est le ✆ 118, celui des pompiers (bomboneros) est le ✆ 119.

Le numéro de la police est le ✆ 110, celui de la police touristique est le ✆ +591 2222 5016.

Le numéro des services ambulanciers à La Paz est le 165.

Les médicaments communs sont accessibles dans les pharmacies locales (évitez impérativement les médicaments vendus en dehors des officines, par exemple sur les marchés) mais il vaut mieux préparer sa pharmacie avant le départ.

Sécurité en Bolivie

La Bolivie est l'un des pays les plus sûrs d'Amérique du Sud. On peut s'y promener presque aussi sûrement que dans une ville de province française. Mais évidemment, le look banane à la ceinture, laine polaire, appareil photo au cou ou smartphone au bout de la perche à selfie fait de vous une cible idéale pour les éventuels voleurs. Premier conseil : gardez votre passeport et la totalité de vos économies dans votre sac à dos. En cas de vol, faites une déclaration à la police de la ville la plus proche. Même si une enquête est illusoire, la déclaration vous sera utile auprès de votre assurance. De nombreux mouvements sociaux ont lieu en Bolivie, qui se traduisent souvent par des routes bloquées ou coupées (bloqueos). Renseignez-vous !

Drogue. En Bolivie, si l'usage ancestral de feuilles de coca est autorisé et largement répandu, la consommation de stupéfiants est strictement prohibée. Et les risques encourus dépassent largement les effets escomptés. La cocaïne notamment, souvent vendue comme pâte de base non traitée, contient de nombreux produits neurotoxiques quand elle n'est pas coupée avec tout et n'importe quoi. Placée parmi le trio de tête des pays producteurs, la Bolivie mène une politique répressive faite de coups d'éclat ponctuels contre les narcotrafiquants, souvent aussi contre les étrangers. La Loi 1008, très connue en Bolivie, traitait de la coca et des substances contrôlées. Elle était encore en place jusqu'au début de 2017 avant d'être légèrement modifiée. L'article 2 dit clairement que « la culture de la coca est une activité agricole et culturelle orientée traditionnellement et de manière licite vers la consommation, l'usage de la médecine et les rituels des peuples andins ». L'article 3 établit toutefois une claire différence entre la feuille de coca dans son état naturel et la coca travaillée chimiquement, à savoir la cocaïne (déclarée illicite dans l'article 7). L'article 48 établit que tout trafic de substances contrôlées (comme la marijuana) fera l'objet d'une peine de 10 à 25 ans de prison. L'article 49 dispose que les étrangers sans résidence permanente et impliqués dans la simple consommation de ces substances seront sanctionnés par une peine de résidence obligatoire (plus une contravention) de 500 à 1 000 jours. Dans tous les cas, tenter de se procurer des stupéfiants vous expose à des risques certains (braquage, dénonciation…). Et les étrangers ne bénéficient d'aucun traitement de faveur, les peines étant appliquées, parfois pour l'exemple, sans retenue. Autant faire attention !

Femme voyageant seule. L'Amérique du Sud est un continent macho, mais la plupart des gens vous témoigneront du respect. Soyez méfiante dans les villages perdus ou dans les alentours des terminaux de bus des grandes villes. Dans tous les cas, les femmes sont de plus en plus nombreuses à voyager en Amérique du Sud, armées de leur sac à dos, et les Français sont légion en Bolivie. La vigilance sera comme toujours votre meilleure arme, sans forcément tomber dans la paranoïa.

Voyager avec des enfants. La Bolivie se prête sans problème à un voyage avec des enfants, à partir de 4/5 ans de préférence, même avec un sac à dos (nous avons croisé plusieurs familles un peu partout, toutes étaient enchantées). Les Boliviens adorent les enfants et la Bolivie est remplie d'enfants : ce sont des sésames pour ouvrir les portes de belles rencontres. Ils s'extasieront devant tant de couleurs, de différences, de nouvelles odeurs exotiques. Question santé, il y a de très nombreuses pharmacies un peu partout et les plus grandes villes comptent de très bons hôpitaux, avec des médecins qualifiés (souvent en provenance de Cuba, réputée pour la qualité de ses soins). Le seul problème majeur est posé par l'altitude : avant de vous lancer corps perdu dans la conquête du Salar d'Uyuni avec eux, visitez l'Amazonie, Santa Cruz et les missions, Samaipata, Tarija et tentez ensuite Sucre, Potosí et/ou Cochabamba... Ensuite, en fonction de la réaction de votre enfant, vous aurez peut-être la possibilité de monter encore plus haut !

LGBTQ en Bolivie

On ne peut pas dire que les voyageurs gays ou lesbiens soient particulièrement bien accueillis en Bolivie, un pays très conservateur sur certaines pratiques et tendances, et où l'Église (ou plutôt devrait-on dire, les Églises) joue encore un rôle très important. Il ne fait pas bon s'exhiber en public, les gens ne sont pas très habitués. Cependant les mœurs évoluent peu à peu dans les grandes villes...

Ambassade et consulats en Bolivie

Les ambassades et les consulats se trouvent tous à La Paz. Certains consulats sont également présents à Santa Cruz de la Sierra et à Sucre.

L'Ambassade de France (✆ +591 2214 9900) se situe au 5390 Calle 8 dans le quartier Obrajes. Elle dispose d'un site internet (bo.ambafrance.org) où vous trouverez toutes les informations relatives aux activités consulaires.

L'Ambassade de Suisse (✆ +591 2275 1001) se situe également à Obrajes, au 455 Calle 13.

L'Ambassade du Canada (✆ +591 2241 5141) se trouve au 2678 Calle Victor Sanjinés, dans l'Edificio Barcelona, sur la Plaza España, dans le quartier de Sopocachi.

Le Consulat honoraire de Belgique (✆ +591 2279 2877) se trouve en zone sud dans la Calle 15, à Calacoto (Édifice Estudio de Abogados Lopez del Solar).

Le Bureau de l'immigration (✆ +591 2211 0960) est situé au 1480 avenida Camacho, une rue parallèle au Prado. Site internet : www.migracion.gob.bo. Le département pour étrangers s'appelle « Extranjería ». Ouvert de 16h à 18h30 du lundi au vendredi et le samedi de 8h30 à 12h30 pour les services aux étrangers.

Consulat de la République d'Argentine (✆ +591 2242 2175), au 475 Aspiazu à Sopocachi.

Consulat général du Chili (✆ +591 2244 0980), dans l'Edificio Plaza 15, 8024 Calle 15, Calacoto.

Consulat général du Pérou (✆ +591 2275 0332), Edificio Mario Mercado, au 300 Avenida 14 de Septiembre Calle 17, Obrajes.

Ambassade du Brésil (✆ +591 2216 6400), Edificio Multicentro, Avenida Arce.

Poste en Bolivie

ECOBOL (Empresa de Correos de Bolivia) assurait le service du courrier avant que celle-ci ne ferme début 2018 pour cause de dette faramineuse. Le gouvernement a créé l'Agencia Boliviana de Correos (www.correos.gob.bo) pour prendre la suite d'ECOBOL.

Médias locaux en Bolivie

Presse. Avec à peine 100 000 lecteurs potentiels, la Bolivie possède une presse écrite sérieuse – d'un style proche de son voisin, le Chili –, très peu de presse à sensation et des journaux « politiquement corrects ».

Pour ceux qu'un voyage d'affaires amène en Bolivie, nous recommandons vivement Nueva Economía (www.nuevaeconomia.com.bo), un hebdomadaire d'économie et de management, dans la lignée du magazine français L'Expansion. Le journal Presencia, de La Paz, garde lui une ligne catholique de gauche, un peu à l'image du Monde. La Razón (www.la-razon.com) est un grand quotidien national édité à La Paz. Il est identifié au milieu d'affaires boliviennes et produit tous les jours le supplément Economía y Negocios, assez complet. Ses équivalents sont El Deber (www.eldeber.com.bo), à Santa Cruz, et Los Tiempos (www.lostiempos.com), à Cochabamba. À Potosí, l'institution journalistique est El Siglo.

Télévision. Plusieurs chaînes de télévision à l'échelle du pays, que l'on peut aussi suivre sur le net : ATB Red Nacional (www.atb.com.bo), Bolivisión (www.bolivision.net), Red P.A.T, Red Uno, Bolivia TV, Unitel et RTB. Les informations sur la plupart des chaînes ne sont pas forcément très impartiales, les publicités abondent et certains scoops pas vraiment vérifiés. L'accès à la TV câblée ou retransmission par satellite se généralise comme partout dans le monde.

Radio. Pour connaître la plupart des radios boliviennes (il est souvent possible d'écouter leurs programmes en ligne), voyez le site radiostationworld.com/locations/bolivia/radio_websites.asp

Sites internet. Le Web fournit la possibilité de suivre les nouvelles de la Bolivie en direct et de s'informer. Internet peut pallier le manque d'un vrai office du tourisme en France. Le site internet officiel du ministère du tourisme bolivien n'est disponible qu'en espagnol (www.turismo.produccion.gob.bo) et présente les sites majeurs du pays ainsi que des infos pratiques. Parmi les autres sites intéressants, Bolivia Turismo (www.boliviaturismo.com.bo) est un site en espagnol qui fournit des informations pertinentes sur les sites touristiques importants mais aussi sur des destinations moins connues. Bolivia Online (www.bolivia-online.net), est en fait une revue touristique présentant la petite vingtaine d'hôtels-boutiques s'étant associés pour offrir aux voyageurs des conditions de confort plus ou moins similaires dans un environnement de charme, un peu partout dans le pays. En outre, les principales régions touristiques sont présentées. On peut télécharger la revue gratuitement sur le site. vous aurez ainsi du matériel pour organiser votre séjour du mieux possible ! Site en espagnol, anglais et allemand. Soy Sucre (www.soysucre.info/fr) est rempli d'informations touristiques et pratiques, en français, sur la ville blanche et ses environs. Principal éditeur en langue anglaise, le superbe magazine Bolivian Express (www.bolivianexpress.org) est distribué gratuitement en version imprimée dans tout le pays, mais aussi en ligne pour le reste du monde. Il publie chaque mois une série d'articles abordant des thèmes passionnants avec la Bolivie en toile de fond.