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MAZAR CHACHMA AYOUB

Cimetière, mémorial...
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Dans le parc Samani, en se dirigeant vers le bazar depuis la mosquée Bolo- Khaouz. Le mazar, en fait une chapelle, est un lieu tout aussi vénéré que le mausolée Ismaïl Samani. Chachma Ayoub signifie « source de Job ». Selon la légende, Job, le prophète de l’Ancien Testament, aurait fait jaillir une source d’eau pure en plantant son bâton de pèlerin à cet endroit puis, à sa mort, il aurait été enterré près de la source. Il existe d’ailleurs une autre tombe du prophète près de Damas, mais c’est une contradiction qui gêne plus les historiens que les pèlerins. L’histoire de cette source, comme celle de beaucoup d’autres lieux saints d’Asie centrale, est transmise principalement par tradition orale et les rares textes sont souvent écrits à des fins de propagande. Les chercheurs ont d’ailleurs remarqué que le culte des prophètes de l’Ancien Testament est plus fréquent dans le monde musulman que dans les pays chrétiens, phénomène qu’ils attribuent à l’influence des nestoriens ou encore aux légendes yéménites d’Arabie du Sud. Quoi qu’il en soit, les textes coraniques ont fait d’Ayoub le patron des sources et on le retrouvera plus d’une fois là où jaillit une source d’eau pure. Les récentes recherches archéologiques ont établi qu’un mazar fut construit ici dès le IXe siècle, mais le bâtiment actuel date du XIVe et du XVIe siècle. Il se compose de quatre salles principales dans lesquelles se trouvent le gurkhana, la source d’eau sainte, et les pièces destinées aux pèlerins. Près de l’entrée du gurkhana, une inscription attribue la construction du mazar à Amir Hadjaj et remercie Tamerlan pour sa bienveillance. Sur la planche de bois, une autre inscription rapporte l’arrivée du prophète Ayoub et sa mort à Boukhara. C’est le seul bâtiment de Boukhara qui date de l’époque de Tamerlan. Le dôme de forme conique, construit au XIVe, est typique de l’architecture du Khorezm et fut exécuté par des artisans de Kounia Ourgench que Tamerlan avait ramenés de ses campagnes militaires. La coupole ronde à lanterne a été rajoutée au XVIe. La source, réputée pour ses vertus curatives, est censée guérir les maladies de peau. Le mazar abrite aujourd’hui un musée consacré à l’histoire et aux différentes techniques d’alimentation en eau de Boukhara.

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