Budget / Bons plans
Ce sera le poste de dépense principal de votre voyage. Dans les villes touristiques : Khiva, Boukhara et Khiva, les tarifs peuvent décoller très fortement lors des pics de fréquentation touristique, et les établissements ne sont pas rares à afficher complet. Comptez au minimum 15 € par nuit pour dormir dans la partie dortoir d'un B&B, et jusqu'à 70 € par personne pour les chambres individuelles de charme. Un avantage dans les B&B : les petits déjeuners sont souvent pantagruesques !
A réserver
Il est désormais possible, via des agences locales ou certains sites Internet, de réserver ses hébergements à l'avance. C'est conseillé en haute saison (mai/juin et septembre/octobre) même si, en général, on finit toujours par trouver quelque chose. Mais si vous ne voulez pas y passer tout votre temps ou tout votre budget, des réservations seront largement bienvenues sur ces périodes.
C’est très local
L'hospitalité est à tous les coins de rue en Ouzbékistan. Mais en sortant du territoire, il vous faudra produire à l'aéroport les tickets d'enregistrement fournis, nuit après nuit, par vos hôtels lors de vos étapes successives. S'il est possible d'accepter une invitation de temps à autre, il vous sera difficile d'expliquer que vous avez dormi chez l'habitant tout au long de votre séjour, même si, dans les faits, ce serait tout à fait possible. En outre, vous risqueriez de poser des problèmes aux familles qui vous auraient accueilli.
Le casse-tête des enregistrements. Depuis quelques années, les touristes de passage en Ouzbékistan n'ont plus besoin de s'enregistrer auprès de l'OVIR, l'organe du gouvernement qui gère les formalités pour les étrangers présents sur le territoire national. C'est maintenant directement auprès des hôtels que les touristes sont enregistrés. Tous les hôtels ne sont pas habilités à recevoir des touristes étrangers : ils subissent des contrôles réguliers de l'OVIR et peuvent donc être un peu tatillons sur ces formalités.
A la fin de votre séjour à l'hôtel, l'accueil doit vous remettre un papier (le fameux enregistrement) stipulant le nombre de nuits passées là. Les hôtels sont plus ou moins bien rodés à cette pratique et cette formalité peut prendre plus ou moins de temps. Habituellement, on vous demandera de laisser votre passeport en début de séjour afin de copier toutes les informations nécessaires avant votre départ mais prévoyez une bonne demi-heure avant de quitter définitivement l'hôtel lorsque cela n'a pas été fait au préalable.
Le papier de l'enregistrement peut prendre plusieurs formes, du Post-it griffoné au formulaire imprimé en passant par la carte de visite adaptée. Il est important de vérifier que ce papier comporte les bonnes informations (numéro de passeport, de visa, nom et prénom reportés correctement, dates d'arrivée et de départ, signature et tampon de l'établissement). Ne perdez pas ces papiers, ils vous seront demandés à votre sortie du territoire : les étrangers voyageant avec un visa touriste doivent pouvoir prouver dans quel hôtel ils ont dormi chaque nuit de leur séjour.
Dans la réalité, il est possible de ne pas dormir à l'hôtel si vous êtes en route dans la nuit ou si vous êtes dans la nature. Les avis divergent : certains professionnels du tourisme parlent d'un quota de 3 nuits possibles sans enregistrement, d'autres parlent de 5 nuits, d'autres disent encore que toutes les nuits sont obligatoires. Bref, dans le doute, mieux vaut pouvoir justifier de l'intégralité de son parcours, sans non plus s'en rendre malade s'il manque une nuit par-ci, par-là. Si vous voyagez avec une agence, avertissez la en cas d'enregistrements manquants ou non délivrés par votre hôtel afin qu'elle puisse faire rectifier le tir. Si vous voyagez en solo et qu'il vous manque un précieux justificatif, dites simplement que vous étiez sur la route ou avez dormi à la belle étoile.