Quels moyens de transports pour se déplacer au Myanmar - Birmanie ?

Organiser son séjour au Myanmar - Birmanie

De l’aéroport au centre-ville De l’aéroport au centre-ville au Myanmar - Birmanie

En taxi. L'option la plus simple pour rejoindre le centre-ville est d'emprunter un taxi. Un comptoir vous propose des taxis prépayés après avoir récupéré vos bagages et passé la douane. Le tarif est de 9 000 kyats pour les touristes pour le centre-ville. Sinon, il vous suffit de sortir du terminal pour que l'on vous aborde. Vous paierez sensiblement le même prix, avec peut-être un peu plus de négociation.

En bus. Si vous avez un budget serré et que vous aimez l'aventure, vous pourrez également sortir de l'enceinte de l'aéroport, vous rendre au 10 miles market qui se situe à environ un kilomètre au sud de l'aéroport, des pick-up vous y conduisent pour 100 K si vous ne voulez pas marcher. D’ici, vous empruntez le bus 51 jusqu'à la Sule Pagoda. Il vous en coûtera 300 K et le trajet dure environ une heure.

Transports en commun Transports en commun au Myanmar - Birmanie

Le train autour de Yangon. Yangon est entourée par une voie ferrée, dite « ligne circulaire », seul transport sur rail en ville. Les trains circulent toutes les heures entre 4h et 22h tous les jours, et s'arrêtent dans les 39 stations de la ville. Cela équivaut à 3 heures de trajet au total. Comptez 300 K pour un trajet.

Le bus. Ici, on ne prendra pas tellement le bus pour se déplacer dans la ville, mais pour en sortir, rejoindre sa prochaine destination. Les compagnies de bus sont légion dans le pays, de tous conforts et de tous niveaux. Une simple visite à la gare de bus de Yangon, joyeux désordre et amoncellement de cars, vous convaincra de la diversité de l'offre. Pour le choix de la compagnie, nous vous conseillons fortement de vous laisser guider par votre hôtel ou par une agence locale généraliste, plutôt que d'appeler les compagnies.

Quelles compagnies ? Les compagnies JJ express et Famous Travelers sont tout à fait correctes, confortables même. Vous pouvez choisir l’option bus VIP pour quelques kyats, les sièges sont plus larges. Petit plateau repas, un siège inclinable, écran, climatisation, parfois capricieuse alors prévoyez une petite laine. Il n’y a pas de toilettes dans les bus, le chauffeur s’arrête environ toutes les trois heures pour faire une pause.

NB : À Yangon, les gares routières principales sont très éloignées du centre-ville et toutes les compagnies ne proposent pas de navettes… Comptez au moins deux heures en heure de pointe pour vous y rendre en étant sûr de ne pas louper votre bus. La gare de Aung Mingalar, la plus importante, dessert la plupart des destinations, au nord et à l'est de Yangon. La gare de Hlaing Thar Yar couvre la région du delta. Pour vous rendre en taxi dans chacune de ces gares, et 7 000 à 8 000 K.

Avec un chauffeur Avec un chauffeur au Myanmar - Birmanie

Les taxis, fort nombreux, sont une solution économique tant que la ville n’est pas trop embouteillée. Ils sont signalés par un petit panonceau sur le toit, et l’on peut les héler facilement dans la rue. Pas besoin de réserver. Là encore, la course doit être négociée avant le départ et ne devrait pas dépasser, de jour 2 000 K en centre-ville, 3 000 K pour vous rendre du centre-ville à la Shwedagon, et jusqu'à 4 000 K dans le secteur du lac Inya. De nuit, les tarifs grimpent car les taxis sont moins nombreux et les contrôles de police plus fréquents et donc plus risqués pour les taxis. A partir de 23h-minuit, il devient très difficile de trouver un taxi en ville. Le couvre-feu appartient au passé, mais les Birmans sont restés des couche-tôt et les contrôles toujours dissuasifs.

Trishaw. On ne peut qu’encourager les voyageurs à prendre ce mode de locomotion à mesure humaine, qui plus est fort pratique, seul ou à deux. A Yangon, les trishaws se font de plus en plus rares, submergés qu’ils sont par le flot de voitures. On en trouve beaucoup plus à Inle, Mandalay ou Bagan… On en trouve encore autour de la pagode Shwedagon et près de la rivière Yangon sur la Strand Road. Il y a fort à parier que leur présence ne sera pas éternelle. La course doit être négociée au départ avec le chauffeur, environ 500 K pour une petite distance. Compter 1 500 à 2 000 K pour aller de la rue Strand jusqu’à la tour Sakura.

 

« Grab ». L’application à télécharger  absolument pour ses trajets en taxi dans les grandes villes. Même système que l’application Uber : un prix juste, plus besoin de petite coupure, plus de panique si on ne voit pas de taxi à l’horizon, et avec le GPS pas d’incompréhension sur la destination, normalement. Vous pourrez même opter entre une voiture ou un trishaw quand il y a le choix.

En voiture En voiture au Myanmar - Birmanie

La qualité de la chaussée est bonne à Yangon, et les deux-roues sont interdits dans le centre-ville de Yangon. Cependant la location de voiture est très déconseillée au Myanmar. Optez pour le taxi si vous avez besoin de vous déplacer en voiture. 

 

Les motos sont interdites dans le centre de Yangon, pour des raisons de sécurité ou par peur du terrorisme, les raisons ne sont pas claires. Résultat : cela fluidifie le trafic, parfois encombré et on ne risque pas de se faire renverser à chaque fois qu'on traverse la rue. A l'inverse, on ne peut louer de deux-roues pour visiter la ville, et c'est dommage. Dans les autres villes, les deux-roues sont autorisés. On trouve de nombreux scooters électriques, qui se louent de plus en plus facilement, notamment à Bagan. Pour ceux qui ne veulent pas conduire, on trouve de nombreux motos-taxis.

Accessibilité Accessibilité au Myanmar - Birmanie

S’il n’y a rien de plus agréable que de flâner à Yangon, la ville n’est malheureusement pas du tout accessible à tous. Le centre-ville est tout à fait praticable à pied, si l’on est vigilant, mais il est difficilement envisageable d’y imaginer un fauteuil roulant par exemple. Trottoirs et voitures sont en effet les deux ennemis du piéton distrait : les premiers, peu entretenus, réservent des dénivelés et des ornières surprenants, les secondes semblent accorder bien peu de valeur à la vie humaine.