Se rendre au Ghana : Formalités et démarches administratives
Organiser son séjour au Ghana
Argent au Ghana
Depuis l’indépendance en 1957, la monnaie ghanéenne est le cedi ghanéen (GHC ou GHS). Cent pesewas (100 p) font un cedi. La valeur de la monnaie ghanéenne a nettement chuté, en raison notamment de l'inflation qui impacte sévèrement l'économie ghanéenne depuis 2022. Aussi le taux de change en juillet 2025 était le suivant 1 € = 12,11 GHC (5,64 GHC en février 2018) – 100 GHC = 8,25 €. A noter que l'on peut payer ses nuits d'hôtels en cedis, en euros ou en dollars américains.
Budget / Bons plans au Ghana
Le coût de la vie au Ghana est relativement élevé, surtout au vu des revenus faibles de la population. Les produits alimentaires achetés sur les marchés seront beaucoup moins chers que les prestations de restaurant ou d’hôtel. Il faut savoir que le prix pour les étrangers et pour les Ghanéens ne sont pas les mêmes. Il faut accepter de payer plus, même si l’on doit veiller à ne pas payer « vraiment trop ».
Une course en taxi en ville coûtera de 2 à 5/7 €, un trajet en tro-tro de 50 centimes à 1,50 €.
Une poignée de bananes sur un marché coûtera 25 centimes, un ananas 1 €.
Une consommation dans un bar doit revenir à 1 ou 2 €, un repas basique autour de 5 €.
Les nuits en hôtel coûteront rarement moins de 15/20 € ; à Accra, ce sera souvent à partir de 50/60 €.
Budget. Pour une journée, prévoir pour un petit budget : 35 € à 70 €. Budget moyen : 90 € (ajouter 100 € pour la location d’une voiture). Gros budget : 300 € (avec voiture et chauffeur).
Banques et change. Les euros, comme les francs CFA, peuvent être facilement échangés dans les banques, les bureaux de change (Forex bureau) qu’on trouve un peu partout dans les grandes villes et aux frontières, ainsi que dans les grands hôtels. Les dollars s’échangent encore plus facilement. Ne changer que dans les bureaux Forex officiels et les grands hôtels ; ne jamais changer en dehors des lieux officiels. Et toujours compter la somme d’argent avant de quitter le bureau.
Carte bancaire. Les cartes de crédit visa sont acceptées dans les distributeurs automatiques et dans les grands magasins et hôtels. Mais attention ! Les Master Card et autres types de cartes le sont très rarement. Il faut savoir que dans les hôtels de gamme moyenne, les euros sont rarement disponibles. Il n’y a aucune restriction concernant le montant des devises que vous pouvez apporter au Ghana à partir du moment où vous les déclarez à l’arrivée. Gardez vos reçus pour le contrôle au départ du pays.
Si vous disposez d’une carte bancaire (Visa, etc.), inutile d’emporter des sommes importantes en espèces. Dans les cas où la carte n’est pas acceptée par le commerçant, rendez-vous simplement à un distributeur automatique de billets. Prenez simplement soin de souscrire à une option internationale pour votre CB auprès de votre banque afin d'éviter les commissions.
En cas de perte ou de vol de votre carte à l’étranger, votre banque vous proposera des solutions adéquates pour que vous poursuiviez votre séjour en toute quiétude. Pour cela, pensez à noter avant de partir le numéro d’assistance indiqué au dos de votre carte bancaire ou disponible sur Internet. Ce service est accessible 7j/7 et 24h/24. En cas d’opposition, celle-ci est immédiate et confirmée dès lors que vous pouvez fournir votre numéro de carte bancaire.
Passeport et visas au Ghana
Un visa est nécessaire pour se rendre au Ghana, que vous vous y rendiez pour les affaires ou pour les vacances. Il faut l’obtenir avant son départ, on n’en délivre pas à la frontière ni à l’aéroport, sauf pour les ressortissants d’un État membre de l’Union africaine.
Il faut compter au moins cinq jours ouvrables pour l’obtenir auprès de l’ambassade. Son prix dépend de la durée de votre séjour et du délai de délivrance. Un visa d’un mois coûte 50 € (dont les frais consulaires) s'il est délivré en 5 jours ouvrables, 140 € en trois jours ouvrables, 250 € en 24h. Pour compléter votre dossier, il faut envoyer votre passeport, un certificat international de vaccination contre la fièvre jaune (à faire faire dans un centre de vaccination), 2 photos d’identité, donner vos références de billets d’avion, l’adresse de votre lieu de séjour au Ghana que ce soit dans un hôtel ou chez des amis. Si vous allez chez des amis, il est fort probable que l’on vous demande une lettre de leur part indiquant qu’ils vont vous héberger. Votre passeport doit être valable au moins six mois après la date de votre retour.
Permis de conduire au Ghana
Lors d'un séjour touristique au Ghana, il est possible de conduire avec un permis français (il n'est pas nécessaire de disposer d'un permis international).
Santé au Ghana
Voici les principales maladies présentes au Ghana :
Bilharziose. La bilharziose est la maladie tropicale entraînant le plus haut taux de mortalité après le paludisme (200 millions de personnes atteintes dans le monde). Après une période d’incubation allant de trois semaines à six mois, la maladie se manifeste par de fortes fièvres, du sang dans les urines ou des réactions allergiques cutanées. La meilleure prévention est de limiter tout contact avec les eaux stagnantes non salées. La bilharziose se soigne très bien une fois détectée.
Fièvre jaune. La fièvre jaune est une maladie virale, transmise à l’homme par les moustiques. Elle est surtout présente dans les régions tropicales. Après une semaine d’incubation, la maladie provoque fièvres, frissons et maux de tête. Pour les cas les plus graves, après plusieurs jours apparaît un syndrome hémorragique caractérisé par des vomissements de sang noirâtre, un ictère et des troubles rénaux. Il n’existe aucun traitement spécifique pour soigner la fièvre jaune, si ce n’est le repos au lit accompagné de médicaments permettant de lutter contre les symptômes. Pour entrer au Ghana, la vaccination contre la fièvre jaune est exigée par les autorités du pays. Il faut se faire vacciner dans un centre de vaccination international et obtenir un certificat international à joindre au dossier lors de sa demande de visa. Il vous sera probablement demandé de présenter ce carnet (jaune) de vaccination à votre arrivée à l’aéroport.
Hépatite A. Pour l’hépatite A, l’existence d’une immunité antérieure rend la vaccination inutile. Elle est fréquente lorsque vous avez des antécédents de jaunisse, de séjour prolongé à l’étranger ou êtes âgé de plus de 45 ans. L’hépatite A est le plus souvent bénigne mais elle peut se révéler grave, notamment au-delà de 45 ans et en cas de maladie hépatique préexistante. Elle s’attrape par l’eau ou les aliments mal lavés. Si vous êtes porteur d’une maladie du foie, la vaccination contre l’hépatite A est hautement recommandée avant tout type de voyage où l’hygiène est précaire. Elle doit être effectuée en deux fois mais la première injection, un mois avant le départ, suffit à assurer une protection pour un voyage de courte durée. La deuxième (six mois à un an plus tard) renforce la durée de l’immunité pour des dizaines d’années.
Hépatite B. Risque élevé dans le pays. L’hépatite B est plus grave que l’hépatite A. Elle se contracte lors de rapports sexuels ou par le sang. Le vaccin contre l’hépatite B est à faire en deux fois à un mois d’intervalle (mais il existe des vaccinations accélérées en un mois pour les voyageurs pressés), puis un rappel six mois plus tard pour renforcer la durée de la protection.
Paludisme. Le paludisme est également appelé malaria. Si vous vous rendez au Ghana, qui est une zone de transmission de paludisme, il est conseiller de prendre un traitement préventif. Consultez votre médecin pour connaître le traitement le mieux adapté (il peut différer selon la région et la période du voyage mais aussi de la santé spécifique des personnes concernées). Éviter le traitement est possible si votre séjour est inférieur à sept jours (et sous réserve de pouvoir consulter un médecin en cas de fièvre dans le mois qui suit le retour.) En plus des cachets, réduisez les risques de contraction du palu en évitant les piqûres de moustiques (répulsif et vêtements couvrants). Entre le coucher et le lever du soleil, près des points d’eau stagnante et des espaces ombragés, les risques de se faire piquer sont les plus élevés.
Vaccins obligatoires au Ghana
Est obligatoire pour se rendre au Ghana une preuve de vaccination contre le fièvre jaune (désormais un vaccin vaut pour toute la durée de la vie).
Trousse à pharmacie. Les médicaments communs sont accessibles dans les pharmacies locales (évitez impérativement les médicaments vendus en dehors des officines, par exemple sur les marchés), mais il vaut mieux préparer sa pharmacie avant le départ. Outre un traitement préventif antipalu pour les séjours de plus d'une semaine, les incontournables sont le paracétamol (dans ces régions du monde, évitez de consommer de l’aspirine qui, en cas d’infection par la dengue, risquerait de provoquer une fièvre hémorragique mortelle), des antidiarrhéiques, des antibiotiques (contre la diarrhée, les infections pulmonaires, O.R.L. et cutanées), un antiallergique et tout le nécessaire pour se protéger des piqûres d’insectes. Une protection solaire pour lèvres et peau est indispensable. Des pansements adhésifs et un désinfectant peuvent être utiles.
Sécurité au Ghana
Le Ghana est un pays relativement sûr. Toutefois, la petite criminalité est développée, notamment sous la forme d'un certain nombre d'arnaques à touristes : faux chauffeurs de taxis (choisissez le vôtre et ne vous laissez rien imposer), propositions de change d'argent au noir, faux guides. Soyez donc vigilant.
Soyez aussi prudent lorsque vous sentez que vous entrez dans un quartier séparé de type bidonville. Mieux vaut parfois retourner sur ses pas que de tenter le diable. Le soir, mieux vaut prendre un taxi que de marcher dans les rues des villes.
La corruption de la police, notamment sur les routes, est un problème et dans certaines occasions il sera difficile de ne pas payer de bakchich. Ne prenez toutefois jamais les devants avec un policier, et attendez qu'on vous demande expressément de l'argent ; on pourrait vous mettre en plus grand péril encore pour corruption de fonctionnaire.
La conduite des Ghanéens peut être un grand danger, aussi, soyez vigilants et évitez de rouler de nuit. On ne voit pas les nids de poules, certains roulent vite et sans phare...
Les sollicitations diverses pour acheter des babioles ou prendre un guide peuvent être pénibles. Elles deviennent parfois agressives, en tout cas, préparez-vous à rester zen et à refuser poliment sans se fermer à la communication. Parler, c'est toujours mieux que de ne rien dire, on pourrait mal le prendre.
Un ressentiment envers les blancs peut parfois se faire sentir au Ghana. Préparez-vous à ne pas toujours être apprécié a priori, à être patient face à certaines attitudes (et aux cris d' « Obroni », « étranger », stigmatisant souvent l'arrivée d'un Blanc quelque part), ainsi qu'à être ouvert à entendre des reproches envers vous concernant la colonisation et l'esclavage. Là encore, aller au devant de la communication, parler et ne pas se fermer peut être un plus.
Il y a peu d'animaux sauvages au Ghana, soyez tout de même prudents avec les insectes (notamment en raison de la malaria) et les serpents.
Ne vous baignez jamais dans les lacs et eaux douces à cause de la bilharziose.
Pour connaître les dernières informations sur la sécurité sur place, consultez la rubrique « Conseils aux voyageurs » du site du ministère des Affaires étrangères : www.diplomatie. gouv.fr/voyageurs. Sachez cependant que le site dresse une liste exhaustive des dangers potentiels et que cela donne parfois une image un peu alarmiste de la situation réelle du pays.
Décalage horaire au Ghana
Le méridien de Greenwich passe par la cité portuaire de Tema, le Ghana se trouve donc dans le même fuseau horaire que la Grande-Bretagne (GMT). Le décalage horaire est infime entre le Ghana et la France. Pour régler votre montre à votre arrivée à Accra, comptez :
- 2 heures durant l'heure d'été en France. Exemple : 8h à Accra, 10h à Paris.
- 1 heure durant l'heure d'hiver en France. Exemple : 7h à Accra, 8h à Paris.
Langues parlées au Ghana
L’anglais, ancienne langue coloniale, est la langue officielle du Ghana. C’est la langue écrite et universitaire ; c’est aussi la langue de communication entre les différents peuples autochtones du Ghana.
La pratique orale du twi, parfois écrit chwi, une langue akan (celle des Ashanti, l’ethnie dominante), est presque aussi répandue que celle de l’anglais ; le twi constitue une langue de communication même pour des Ghanéens dont ce n’est pas la langue maternelle. Il existe une version écrite du twi, en caractères latins, mais elle n’est pas très utilisée. L’anglais n’est jamais l’unique langue maternelle des Ghanéens. En tout, une quarantaine de langues autochtones sont recensées au Ghana. Certaines d’entre elles sont subventionnées par l’Etat (donc reconnues et dont l’apprentissage est susceptible d’être financé).
A Accra, on parle ga (une langue kwa), dangbe et twi. Sur la côte, on parle le fante autour de Cape Coast et le nzema à l’ouest (des langues akan comme le twi) ; en pays ashanti, la langue maternelle est le twi. Dans la région du lac Volta, on parle surtout éwé, adangme (une langue kwa) et kwahu (une langue akan). Dans le nord, les Dagaaba parlent dagaare ; les Dagomba parlent dagbani et les Gonja parlent gonja (une langue kwa). Dans le nord-est, on parle le kasem, une langue gur. Il existe en outre une trentaine de dialectes non reconnus officiellement.
Communiquer au Ghana
La couverture téléphonique est bonne dans la capitale, de même que dans les principaux centres urbains du pays et sur l'ensemble de la côte. En revanche, dans certaines régions reculées du Ghana, il arrive que les coups de téléphone soient impossibles. La qualité du réseau internet est bonne également dans les zones peuplées, un peu moins que la couverture téléphonique néanmoins.
Electricité et mesures au Ghana
Le système électrique au Ghana est généralement au standard anglais (230 V et 50 MHz), en principe, car des variations sont possibles (de plus, les coupures sont fréquentes). Il est recommandé d’acheter un régulateur de tension (UPS) pour tous les équipements électriques sensibles, en particulier les ordinateurs et les imprimantes. Les prises utilisées sont généralement celles du standard anglais (G) et de l’ancien standard anglais (D). Il faudra avoir un adaptateur aux prises anglaises pour pouvoir brancher des appareils à prises de type européen (C). Parfois, on trouve également le standard européen, qui a cours dans les pays d’Afrique francophone. N’oubliez pas d’acheter et de partir avec une bonne lampe de poche, voire avec des bougies. Les unités de mesure sont celles du système métrique.
Bagages au Ghana
Emportez des vêtements en coton léger à porter le jour. Si vous avez un rendez-vous d'affaires, le costume est de rigueur. Pensez également à des tee-shirts ou à des chemises à manches longues pour éviter les piqûres de moustiques. Les grands hôtels se chargent du nettoyage de vos vêtements. Emportez avec vous les médicaments de base et une bonne lampe de poche pour ne pas être surpris par les coupures de courant qui sont assez fréquentes au Ghana, surtout dans le nord du pays.
Bagages en soute. Généralement, 23 kg de bagages sont autorisés en soute pour la classe économique (parfois 2 x 23 kg, selon la compagnie) et 30 à 40 kg pour la première classe et la classe affaires. Certaines compagnies autorisent deux bagages en soute pour un poids total de 40 kg. Renseignez-vous avant votre départ pour connaître les dispositions de votre billet.
Bagages à main. En classe éco, un bagage à main et un accessoire (sac à main, ordinateur portable) sont autorisés, le tout ne devant pas dépasser les 12 kg ni les 115 cm de dimension. En première et en classe affaires, deux bagages sont autorisés en cabine. Les liquides et gels sont interdits : seuls les tubes et flacons de 100 ml maximum sont tolérés, et ce dans un sac en plastique transparent fermé (20 cm x 20 cm). Seules exceptions à la règle : les aliments pour bébé et médicaments accompagnés de leur ordonnance.
Excédent. Lorsqu'on en vient à parler d'excédent de bagages, les compagnies aériennes sont désormais plutôt strictes. Si elles vous laisseront parfois tranquille pour 1 ou 2 kg de trop sur certaines destinations, vous n'aurez aucune marge sur les destinations africaines, tant la demande des passagers est importante ! Si vous voyagez léger, ne soyez pas étonné d'être plusieurs fois accosté en salle d'enregistrement par d'autres voyageurs afin de prendre, à votre compte, ces kilos que vous n'utilisez pas. Libre à vous de choisir, mais cette pratique est interdite, surtout si vous ne savez pas ce que l'on vous demande de transporter. Car il est vrai que passé le poids autorisé, le couperet tombe, et il tombe sévèrement : 30 € par kilo supplémentaire sur un vol long-courrier chez Air France, 120 € par bagage supplémentaire chez British Airways.
Vie quotidienne au Ghana
Allo ? au Ghana
Pour téléphoner de l'étranger au Ghana, il faut composer le 233 (indicatif du Ghana), l'indicatif de la ville en omettant le 0 qui sert aux communications locales, et enfin le numéro de l'abonné. Au Ghana, les numéros de téléphone se composent de 3 à 6 chiffres et les indicatifs de zones se composent de 3 ou 4 chiffres commençant toujours par 0, comme 030 (anciennement 021) pour Accra.
Téléphone mobile. Le marché des portables a littéralement explosé, vous pouvez vous équiper auprès de Tigo, Vodaphone ou MTN. Il est très facile au Ghana d'acheter une carte SIM, dans les boutiques spécialisées ou dans la rue auprès des marchands ambulants. Pour GHC 150 vous obtiendrez une carte SIM et suffisamment de crédit téléphonique et de datas internet pour 2 semaines.
Si vous souhaitez garder votre forfait français, il faudra avant de partir, activer l'option internationale (généralement gratuite) en appelant le service clients de votre opérateur. Qui paie quoi ? La règle est la même chez tous les opérateurs. Lorsque vous utilisez votre téléphone français à l'étranger, vous payez la communication, que vous émettiez l'appel ou que vous le receviez. Dans le cas d'un appel reçu, votre correspondant paie lui aussi, mais seulement le prix d'une communication locale. Tous les appels passés depuis ou vers l'étranger sont hors forfait, y compris ceux vers la boîte vocale.
Accessibilité au Ghana
Le Ghana n'est pas une destination adaptée aux personnes en fauteuil roulant. Quelques hôtels de luxe d'Accra disposent d'infrastructures adaptées, mais cela ne va pas plus loin.
Voyager avec des enfants. Le pays n'a pas d'infrastructures spécialement adaptées aux enfants ; mais culturellement, les enfants sont appréciés, et on vous réservera sans doute toujours un meilleur accueil avec enfant plutôt que sans.
Santé au Ghana
Il faut être vigilant sur un certain nombre de choses afin de ne pas avoir à subir de désagréments de santé au cours de votre voyage, pouvant aller même jusqu’à écourter celui-ci.
Accidents de la circulation. Ils représentent 30 % des causes de rapatriement dans le monde. Conduisez prudemment et vérifiez l’état de votre véhicule. Faites très attention en traversant les rues. Et surtout, attention en moto, particulièrement exposée. Même si c’est désagréable dans un pays chaud, de grâce mettez un casque.
Eau. Dans de très nombreux pays, et en particulier au Ghana, l’eau est le principal ennemi du voyageur. Statistiquement, un voyageur sur deux est touché par la fameuse turista au cours des quarante-huit premières heures et 80 % des maladies contractées en voyage sont directement imputables à une eau contaminée. Certes, une turista est heureusement souvent bénigne, mais une diarrhée contractée en zone à risques peut aussi dissimuler des amibes, la giardia, des bactéries ou des virus, qui peuvent être vecteurs de maladies graves (typhoïde, choléra, par exemple). La plus grande prudence s’impose donc. Il ne suffit pas d’éviter de boire de l’eau du robinet : les glaçons, les aliments lavés avec de l’eau impure ou le brossage des dents avec l’eau du robinet – même dans un hôtel 4-étoiles – sont des vecteurs de contamination. Mieux vaut donc prévenir que guérir : acheter si possible des bouteilles d’eau capsulées. Mais attention il ne faut pas qu’elles arrivent décapsulées sur la table, car certains petits malins n’hésitent pas à remplir la bouteille avec l’eau du robinet ! Faites bouillir l’eau (le café et le thé sont des boissons « sûres »), évitez de manger des crudités ou des fruits non pelés (suivre la devise : « lavés, pelés, bouillis ou rejetés ! »), bannissez les glaçons et, un bon conseil : ayez toujours sur vous des comprimés désinfectants. Rien n’est plus simple : un comprimé dans votre gourde ou dans votre bouteille d’un litre et vous êtes tranquilles pour votre trek. Utilisez-les pour vous brosser les dents ou pour boire un peu d’eau en pleine nuit ou même pour laver vos fruits. Selon le lieu, les circonstances ou le type de voyage, on ne trouve pas partout des bouteilles capsulées et on ne peut pas toujours faire bouillir son eau.
Hygiène alimentaire. Les cas les plus courants sont les troubles intestinaux. Le fait de changer de régime alimentaire est déjà source de perturbations, mais lorsque s’ajoute à cela une nourriture épicée préparée dans des conditions d’hygiène pas nécessairement en phase avec les normes auxquelles nous sommes habitués, cela se traduit la plupart du temps par de fortes diarrhées, également connues sous le nom de turista. Pour l’éviter, attention aux fruits déjà pelés (pas de problème pour ceux que vous pelez vous-même), aux mets crus. Faites aussi attention à ne pas manger des fruits ou légumes qui auraient été lavés avec de l’eau non bouillie. Et lavez-vous les mains régulièrement. La source de tous ces maux est également un remède à ceux-ci. En effet, si les diarrhées sont plus désagréables que dangereuses, il faut savoir qu’elles ont pour effet de déshydrater, et c’est pourquoi il faut penser à boire beaucoup d’eau purifiée lorsqu’on est atteint de ce genre de troubles intestinaux.
Mer et plages. Les plages sont tentantes, mais pas toutes autorisées à la baignade. Renseignez-vous. Les courants sont parfois dangereux et il faut donc être prudent : ne vous baignez pas seul, trop loin de la côte, ou après un repas trop copieux (de surcroît bien arrosé). Evitez de plonger soudainement dans l’eau après une exposition prolongée au soleil : pénétrez dans l’eau progressivement. Méfiez-vous des oursins, des coraux, des requins et des méduses. Evitez donc de marcher pieds nus.
Piqûres et morsures. La prévention contre le paludisme nécessite un traitement antérieur au départ. Les premiers symptômes de cette maladie peuvent se déclencher plusieurs semaines après votre retour, laquelle peut s’avérer mortelle si elle n’est pas traitée à temps. Voilà donc une bonne raison d’éviter autant que possible les piqûres de moustiques et autres bestioles. Les moustiques ont des habitudes et des horaires : en plein soleil, vous ne risquez quasiment rien ; par contre, entre le coucher et le lever de l’astre diurne, c’est l’heure du casse-croûte de ces petites bêtes volantes. L’eau (lacs, marécages) et les espaces ombragés (forêts) sont leurs habitats favoris ; il ne vous reste plus qu’à laisser le moins de peau possible à la portée de leur appétit vorace (pantalon, sweat à manches longues, chaussettes). La nuit, la meilleure protection reste la moustiquaire que vous pouvez, pour plus d’efficacité, vaporiser d’un spray antimoustique.
Pour les autres cas de piqûres (abeilles, guêpes, taons, scorpions), morsures (tiques, araignées, serpents) ou coupures, il n’existe pas vraiment de moyens préventifs, il faut donc rester attentif à l’environnement : secouez vêtements et chaussures avant de les enfiler, soulevez les draps du lit plutôt que de sauter à pieds joints dessus. Les plaies dans les climats chauds et humides mettent longtemps à cicatriser et peuvent même s’infecter : il convient donc de les traiter le plus rapidement possible avec un antiseptique et de les laisser le plus souvent à l’air libre plutôt que de les couvrir d’un pansement.
Soleil. Attention aux brûlures dues au soleil. Le soleil d’Afrique frappe vite ! Il faut se montrer prudent et éviter les expositions trop longues. Lors des marches éprouvantes en forêt, portez un couvre-chef. Utilisez des écrans solaires efficaces et n’hésitez pas à vous couvrir avec des vêtements en toile légère et des chapeaux à larges bords. Les enfants à peau claire sont particulièrement vulnérables. A signaler que la brise marine est trompeuse et que les nuages qui règnent parfois dans le ciel ghanéen ne filtrent pas forcément les U.V. : on ressent la chaleur du coup de soleil sur la peau alors qu’il est déjà trop tard. L’excès de rayonnement solaire est dangereux pour la peau. A court terme, les coups de soleil et autres allergies solaires ne sont pas si graves, mais à long terme les rayonnements U.V. provoquent un vieillissement accéléré de la peau avec certaines conséquences : cancer de la peau au pire, mais à coup sûr perte d’élasticité de la peau (vieillissement irréversible).
L’idéal serait de ne pas vous exposer trop longtemps chaque jour. A défaut, utilisez des écrans solaires ayant un degré de protection suffisant, mais aussi châles, écharpes, chemises flottantes et chapeaux à larges bords. Evitez les heures les plus chaudes, en milieu de journée. Tenez compte de votre « capital soleil », c’est-à-dire de votre capacité génétique à réparer les dégradations de l’épiderme. Cette vulnérabilité n’est pas la même si l’on compare une peau rousse (très sensible) et une peau mate ou noire (qui réagit au mieux en prenant une teinte plus foncée faisant office d’écran).
Urgences sur place au Ghana
Vous trouverez sur place des cliniques, hôpitaux et pharmacies pour faire face à vos problèmes de santé, mais les infrastructures sont médiocres. Les hôpitaux sont soit publics soit privés. Chaque région et district possède également un service de santé publique de qualité. Les églises et les principaux services publics (armée, police, pompiers…) possèdent en outre des hôpitaux souvent mieux équipés que les hôpitaux publics, ce qui entraîne un système de santé à deux vitesses.
En cas de maladie. Un réflexe : contacter le consulat de France. Il se chargera de vous aider, de vous accompagner et vous fournira la liste des médecins francophones. En cas de problème grave, c’est aussi lui qui prévient la famille et qui décide du rapatriement. Pour connaître les urgences et établissements aux standards internationaux : consulter les sites www.diplomatie.gouv.fr et www.pasteur.fr
Sécurité au Ghana
Les principaux numéros d'urgence sur place :
Police : 191.
Police Intelligence and Professional Standards (PIPPS, contrôle de la légalité d'action de la police) : 030 277 64 35.
Pompiers : 192.
Urgences / ambulances : 193.
LGBTQ au Ghana
Être homosexuel dépasse l'entendement au Ghana. Vous ne trouverez donc pas d'endroits gay friendly. Deux hommes s'embrassant en public seraient extrêmement choquants. En revanche, deux amis se tiendront très facilement par la main ou par le bras.
Ambassade et consulats au Ghana
L'Ambassade de France se trouve sur Liberation Avenue (12th Road), juste en face des bureaux de la chaîne de télévision TV3 et d’Afrikiko Leisure. Les services sont ouverts de 9h à 12h30 et de 14h30 à 16h30 (service des visas de 9h à 12h30, sauf le vendredi). Plus d'infos sur www.ambafrance-gh.org ou par téléphone au +233 302 214 550.
Poste au Ghana
Les services postaux ghanéens sont bon marché et relativement efficaces vers l'Europe et les États-Unis. Les lettres mettent une dizaine de jours ouvrables pour arriver en Europe. En revanche, pour un envoi vers les autres pays africains, le délai peut aller jusqu'à deux mois.
Médias locaux au Ghana
Réputé pour son exemplarité démocratique en Afrique, le Ghana dispose d'un environnement médiatique pluraliste et assez dynamique. Si la liberté de la presse est garantie par le gouvernement, des observateurs internationaux pointent néanmoins la création de médias politisés pas toujours indépendants.
Côté presse, les principales publications quotidiennes sont le Daily Graphic, le Daily Guide, et le Ghanaian Times. Toutefois, c'est certainement la radio qui est la média le plus utilisé par les Ghanéens, aussi bien pour s'informer que pour se divertir. Plus de 450 stations sont enregistrées dans la pays, c'est pour dire ! Les principales : Peace FM, Adom FM, Citi FM, Joy FM et Angel FM. Côté télévision, la GBC (Ghana Broadcasting Corporation) est l'organisme audiovisuel public. Il contrôle plusieurs chaines de télévision dont la principale est Ghana Television, la chaîne de télévision généraliste publique ghanéenne. Citons quelques chaînes privées jouant d'une audience importante comme UTV, Adom TV et TV3.