LE PORT D'UQAIR

Les monuments édifiés aux abords du port d'Uqair, et le port lui-même, remontent à la période ottomane. Pour autant, nombre d'historiens et d'archéologues pensent que la fondation du port est bien plus ancienne et pourrait remonter à l'antiquité. Certains associent le site d'Uqair et sa baie naturelle très protégée, à la cité perdue de Gerrha. Cette ville marchande à la richesse inouïe est mentionnée dans de nombreux écrits d'auteurs grecs et romains, comme Eratosthène ou Pline l'ancien. On y déchargeait les épices venues d'Inde et la tribu des Gerrahi les transportait jusqu'en Mésopotamie. L'ensemble portuaire comprend le port lui-même, un fort et une mosquée. Le port n'est pas accessible, car certains baraquements servent à accueillir un détachement des gardes-frontières.

Le port et l'entrepôt. Depuis le grillage qui empêche de s'aventurer plus loin, on peut tout de même admirer l'entrepôt qui servait à stocker les marchandises vendues au souk ou devant continuer le voyage pour une autre destination. Le bâtiment est un reflet exemplaire d'une architecture mêlant influences ottomane et arabe.

Le fort et le souk. Le fort d'Uqair accueillait des bureaux administratifs, des logements pour la population et le personnel administratif et une mosquée. Dans la grande cour, des rangées de colonnades le long des murs nord et est marquent l'emplacement du souk.

Tour de guet. Depuis la route d'Al-Hofuf, on aperçoit un tour en ruine sur la gauche, qui permettait de guetter les environs et qui servait peut-être aussi de phare.