Capitale de Rivers State et emblème de l'économie de l'or noir, Port Harcourt a peu d'intérêt pour les touristes et présente plutôt les aspects d'une ville de garnison. La localité fut initialement établie comme un port à charbon, acheminant le minerai extrait dans la région d'Enugu et nommée en 1913 en l'honneur du Secrétaire d'Etat britannique aux Colonies, Lewis Vernon Harcourt. La découverte du pétrole au large des côtes nigérianes en 1956 a transformé l'histoire de la ville, qui fut l'un des théâtres de la guerre du Biafra dix ans plus tard. Aujourd'hui, la plupart des expatriés qui y résident travaillent pour des sociétés d'Oil & Gas (Shell, Total, Ponticelli...) qui les parquent dans des compounds très sécurisés et leur imposent un couvre-feu. Sans être particulièrement alarmiste, la sécurité à Port Harcourt est en effet un problème, et chaque déplacement doit être réfléchi et calibré. La ville parfois surnommée garden-city accueille une école française, gérée et hébergée par Total, tandis que son aéroport organisait encore jusqu'à 2018 ses arrivées sous tente.