MONASTÈRE DE VARLAAM
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La naissance du monastère remonte au milieu du XIVe siècle, lorsque l’ermite Varlaam s’installa au sommet du rocher pour y fonder une petite chapelle et quelques cellules. Il y vécut seul jusqu’à sa mort et le lieu resta inhabité pendant de nombreuses années. En 1517, les frères Théophanis et Nectarios, originaires de Ioannina, décidèrent de restaurer l’église et de s’installer sur le rocher. En 1542, fortement enrichis par les dons des fidèles en terrains et en vignobles, les deux frères purent construire une seconde église avec un catholicon. Une communauté d’une trentaine de moines continua de vivre au monastère de Varlaam après la mort des deux frères fondateurs.
Après avoir gravi les marches et pénétré dans la cour centrale, on entre dans le catholicon.
La première grande pièce, le narthex de l’église, est soutenue par quatre colonnes carrées. On remarquera les deux tombes des frères fondateurs dans un coin à droite, ainsi que la peinture les représentant avec le monastère entre les mains. Sur le mur de droite, on peut observer des scènes du Jugement dernier et en face sur le linteau intérieur, saint Sissois méditant devant le squelette d’Alexandre le Grand. La seconde pièce est la nef. A droite et à gauche de l’entrée, deux absidioles identiques sont décorées de mosaïques en ivoire et en nacre.
En face de l’entrée, un templum en bois ciselé et doré représente le Christ crucifié et la Mère de Dieu. Aux quatre coins de la voûte, les quatre Evangélistes, dont Lucas qui peint la silhouette de la Vierge.
Vue superbe sur la vallée