Située à 3 km au nord-ouest de San Pedro, dans une vallée arrosée par le río San Pedro et le río Grande. Vous pouvez vous y rendre en voiture, à pied, à cheval ou à vélo, cette dernière option semblant la plus judicieuse puisque vous pourrez coupler cette expédition avec celle de la vallée de la Lune. La forteresse tire son nom des champs cultivés de l'Ayllo de Quitor qui prennent naissance à ses pieds. Quitor, comme les autres forteresses de la région, fut construite au XIIe siècle pour freiner les visées expansionnistes des voisins aymaras. Elle est défendue au nord par un farellón vertical qui domine la plaine fertile du río Grande, à l'ouest par une profonde fracture, au sud par un ravin couronné par un mur et à l'est par une épaisse muraille. Cette forteresse est sans doute, de toutes les pukaras atacaméennes, l'une des mieux situées stratégiquement.
A Quitor, toutes les constructions sont faites en liparite, extraite du rocher sur lequel elles sont situées. C'est un matériau de pierre blanc grisâtre, relativement tendre, lié par un mélange d'argile qui durcit à l'air extrêmement sec du désert. On remarque dans la forteresse les petites habitations avec leurs silos adjacents, les enceintes défensives situées à la périphérie et accolées au mur, les enceintes pour stocker les grains et les tours de guet. La pukara s'étend sur environ 2,5 hectares et, depuis sa base, contiguë aux champs de récoltes jusqu'à son point culminant, elle est haute de 70 m. Les constructions s'adaptent à la forme du terrain et, si certaines conservent une certaine orthogonalité caractéristique de l'architecture atacaméenne, d'autres sont fermées par un mur semi-circulaire. On remarque justement, au milieu, une construction semi-circulaire de grande taille, appelée torreón pour sa ressemblance avec les constructions médiévales, sans doute un poste d'observation et de combat, qui impressionne par sa portée et le champ de vision qu'il procure. Les toitures sont restées fidèles à un même patron, à savoir le bois de caroubier ou de chañar, de la paille d'ichu, le tout étant recouvert d'un mélange de boue. Située à l'entrée nord de l'oasis, Quitor perdit de son importance militaire à l'arrivée des Incas qui assujettirent une partie de l'oasis mais continuèrent à y vivre et à résister encore et toujours à l'envahisseur. Ils en furent finalement délogés par les Espagnols. En 1540, Francisco de Aguirre attaqua la forteresse avec une armée de 30 soldats à cheval qui profita de son avantage technologique, les Atacaméens ne connaissant ni les casques métalliques, ni les arquebuses, ni les armes à feu... ni les chevaux. Les Espagnols réussirent à passer la première muraille, puis obligèrent les indigènes à se rendre et coupèrent la tête aux caciques. Des travaux de restauration commencèrent seulement à partir de 1981, complétés en 1992 avec l'aide de l'Agence espagnole de coopération internationale, à l'occasion du 500e anniversaire de la découverte des Amériques. En poursuivant votre route, vous arriverez dans l'Ayllo de Tambillos, sur la colline duquel vous remarquerez le centre administratif inca de Catarpe. Plus loin se trouve la chapelle San Isodro, construite en 1913 par l'Italien Lucas Cenzano. Vous pouvez ensuite, si le coeur vous en dit, continuer votre route dans la vallée, où quelques paysages bucoliques invitent à un pique-nique rafraîchissant au bord de l'eau, puis pousser jusqu'à des collines d'où vous aurez une vue somptueuse.
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CHILI - ÎLE DE PÂQUES 2020/2021
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