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TAKTSHANG (NID DU TIGRE)

Abbaye - Monastère - Couvent
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Paro, Bhoutan
2024
Recommandé
2024

C’est le monastère le plus célèbre du Bhoutan, celui que vous verrez sur toutes les cartes postales de la destination. C'est incontestablement l’un des lieux de pèlerinage les plus importants de l’Himalaya et sa visite est incontournable. A environ 5 km de Kyichu Lhakhang, vous apercevrez à droite de la route, surplombant la vallée, l’ermitage de Taktsang, « le nid du Tigre », perché à 3 070 m d’altitude. Là-haut, comme suspendu dans les airs, le temple est accroché aux roches noires. Après de longues années de reconstruction, dues à un incendie ravageur en 1998, le temple est à nouveau ouvert au public.

Accès et sentiers. Bien que l’ermitage paraisse inaccessible, pèlerins et visiteurs peuvent s’y rendre par plusieurs sentiers. Il faut compter environ 2h30 de marche pour y parvenir. Néanmoins, on ne saurait que conseiller aux personnes présentant des troubles cardiaques et aux femmes enceintes de s’abstenir d’y monter à pied, car la randonnée n’est pas difficile en soi, mais le dénivelé est important (1 km) et on est tout de même à 3 000 mètres d’altitude ! Si votre état physique ne vous permet pas de grands efforts, vous pourrez toujours monter à cheval. Il y en a près du parking d’où démarre le principal sentier. Celui-ci part de la route, traverse une rivière, se perd quelque temps au milieu des champs avant d’entamer une montée plutôt raide à travers la forêt. Pour toucher du doigt la magie de Taktsang et l’approcher, comptez de 1 à 2 heures de marche à travers une forêt de rhododendrons et d’arbres à lichens avant d’atteindre un premier palier, à 2 900 m. A mi-chemin, se trouve un restaurant-cafétéria géré par le ministère du Tourisme où vous pourrez vous hydrater et vous restaurer. Il offre un point de vue impressionnant sur le monastère, que l'on observe tout en savourant une tasse de thé ou de café largement méritée ! Quelques snacks également sont proposés pour vous redonner un peu d’énergie.

La seconde partie du parcours est plus raide, mais aussi plus rapide (comptez 45 minutes environ). Le sentier grimpe au-dessus du temple et, à un détour, un petit chörten surmonté de quelques drapeaux de prières offre une vue plongeante sur les toits dorés du monastère. L’effet est vertigineux et l’on se demande comment les moines ont pu acheminer là les matériaux pour la construction de leur sanctuaire. Après une profusion de marches et de lacets qui vous feront passer devant une petite chapelle et une cascade, l’effort est largement récompensé lorsque le paysage s’ouvre comme une fenêtre sur la tanière. Derrière les drapeaux de prières multicolores, le monastère blanc accroché à la roche se détache parfaitement et attire tous les regards. Un dernier effort avant d’y pénétrer (encore !) : ici, comme dans tous les temples du pays, il vous sera interdit de prendre des photos et vous devrez laisser votre sac et votre appareil photo dans un casier à l’entrée.

Selon la tradition, Padmasambhava, ou Guru Rinpoché – sous sa forme courroucée de Dorje Dolo – ayant entendu les habitants de la vallée se plaindre du joug d'un démon, Singey Samdrup, chevaucha une tigresse (la manifestation de son épouse Yeshe Tsogyal) et vola jusque-là pour vaincre le démon et en faire le protecteur de la vallée. Puis, le miracle accompli, il s’installa dans l’une des grottes de la paroi pour y méditer trois mois et convertir la vallée au bouddhisme. Le saint Milarepa serait également venu y méditer. L’ensemble des temples fut édifié au cours des siècles, mais l’édifice principal, attribué au quatrième desi (administrateur non religieux), Tenzing Rabgye, daterait du XVIIe siècle. Les chapelles, dont la première date du XIVe siècle, furent ajoutées au cours des siècles et les moines s’y retirent pour une période de trois ans, trois mois et trois jours.

Une fois à l’intérieur, avant d’entamer la visite des 3 temples, prenez à droite et cherchez la pierre relique. Le principe est simple : fermez les yeux et tentez de placer votre pouce dans le petit trou de la roche. Ouvrez les yeux. Si vous y arrivez, vous aurez la bénédiction de votre guide ! Votre pouce est à côté ? Vous ferez mieux la prochaine fois ! A l’étage inférieur et pour le moins minuscule, le premier temple, le Dubkhang a été édifié autour de la grotte où Guru Rinpoché médita pendant trois mois. La grotte, protégée par une grille, n’est ouverte aux pèlerins qu’une fois par an. A l’intérieur du temple, la statue centrale évoque l’arrivée de Padmasambhava, sur le dos de la tigresse, muni du dorje, l’arme en forme d’éclair, et du phurbu, la dague rituelle. La visite se poursuit à l’étage supérieur, juste au-dessus de la grotte. Une salle, beaucoup plus grande, renferme une superbe statue de Guru Rinpoché. La statue est extrêmement vénérée par les pèlerins à laquelle ont été attribuées des paroles. Une très belle statue de Tenzing Rabgye, quatrième desi et fondateur des principales chapelles, est également présente dans la salle. Des peintures, remarquables, illustrent les différentes manifestations de Padmasambhava. Le troisième temple, bien plus imposant, est lui aussi consacré à Guru Rinpoché : statues et peintures illustrent ses différents aspects et enseignements. La petite chapelle attenante abrite une gigantesque statue de Dorje Dolo. Au sol, une plaque de verre permet d’observer les entrailles d’une grotte sacrée. Tout autour et jusqu’au sommet, de nombreuses petites constructions et chapelles rappellent qu’il s’agit avant tout d’un lieu de retraite.

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