6500 av J.-C

Les origines sur le site de Vidy

Les premières traces de l’homme à Lausanne remontent entre 6000 et 5000 av. J.-C. environ. Sous les ruines romaines de Vidy, près du lac, des fouilles ont mis au jour une nécropole avec des objets et ossements datant de 6500 à 4500 av. J.-C. Des cités lacustres, construites sur les rivages, apparaissent dès le IVe millénaire. On estime l'arrivée des Helvètes dans la région, tribu celtique venant d'Allemagne, à 4550 av. J.-C.

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58 av J.-C

Les Helvètes sont repoussés par Jules César

La première date réellement connue, 58 av. J.-C., est celle de la bataille de Bibracte. Alors que les Helvètes tentent de s'installer en Gaule, les armées de Jules César les repoussent. Dès lors, le pays est intégré à l'Empire romain et la langue officielle est le latin. Sur les rives du Léman s'installe le vicus ou « bourg » de Lousonna, un nom qui dériverait de lausa, qui signifie « pierre aplatie » ou « dalle ». Ce serait une référence soit à un menhir de Vidy, soit au rocher de la cité.

IIIe siècle

Premières invasions germaniques

Aux IIIe et au IVe siècles, les Alamans sèment la terreur et envahissent la partie aujourd'hui alémanique de la Suisse. C'est certainement à ce moment-là que les habitants de Lousonna ont quitté la rive pour la colline de la Cité, plus à l'abri des dangers.

Ve-VIe siècles

Constitution de la frontière linguistique

Au Ve siècle, c'est au tour des Burgondes de s'installer dans le pays de Vaud. Également issus des tribus germaniques, ils se romanisent et fondent, en 443, le premier royaume de Bourgogne, chrétien. Moins d'un siècle plus tard, il est conquis par les Francs. Le frontière linguistique se crée : les Burgondes, à l’ouest, se romanisent ; les Alamans, à l’est, conservent la langue allemande.

VIe siècle

Installation des Francs et christianisation

Vers 600, l’évêque Marius (saint Maire) quitte Avenches pour Lausanne. Il est le premier d'une lignée de plus de cinquante évêques qui vont se succéder pendant près de mille ans, jusqu'à la conquête bernoise. Après un siècle sous le règne des rois francs carolingiens, la décomposition du pouvoir sous les successeurs de Charlemagne favorise la création du deuxième royaume de Bourgogne. Saint-Maurice devient alors le centre politique et religieux du royaume, mais les rois de Bourgogne confient peu à peu de nouveaux pouvoirs à l'évêque.

XIe siècle

Le pays de Vaud intègre le Saint Empire romain germanique

En 999, le roi Rodolphe III de Bourgogne fait face à une révolte des grands seigneurs du royaume et décide de s'assurer du soutien du clergé. Il fait plusieurs donations importantes aux évêques de Bâle, Sion et Lausanne. En 1011, il cède à ce dernier le comté de Vaud. En 1032, à la mort de Rodolphe III, en l'absence d'un descendant, le royaume de Bourgogne est associé au Saint Empire romain germanique. Durant les deux siècles qui suivent, aucun seigneur féodal, laïc ou ecclésiastique, ne parvient à exercer un pouvoir fort dans le pays de Vaud. C'est une période d'anarchie, durant laquelle les grands propriétaires terriens (des châteaux de Blonay, Chillon…) s'attribuent le pouvoir. Les évêques ne s'entendent pas avec les seigneurs vaudois et cette situation instable favorise les convoitises des puissances voisines.

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1er août 1291

Acte de fondation de la Confédération suisse

Quand Rodolphe Ier de Habsbourg meurt, en 1291, on ne sait pas qui lui succédera sur le trône impérial et quelle attitude ses fils adopteront. Aussi un pacte est-il conclu entre les représentants des cantons d'Uri, de Schwyz et d'Unterwald dans la plaine du Grütli, peu à peu rejoints par d'autres cantons, pour se libérer de la tutelle des Habsbourg et former, des siècles plus tard, la Suisse qu'on connaît aujourd'hui. Ce pacte est ainsi considéré comme l'acte fondateur de la Confédération et le jour du 1er août sera adopté, à la fin du XIXe siècle, comme le jour de la fête nationale.

1474-1475

Siège de Lausanne lors des guerres de Bourgogne

Le pays de Vaud, savoyard et officiellement neutre, est pris entre les coups de force des Bernois, eux-mêmes menacés par les ambitions de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, et les troupes italiennes qui le traversent pour rejoindre les armées de Bourgogne. Une coalition antibourguignonne se crée, les confédérés déclarent la guerre au duc de Bourgogne en octobre 1474. Un an plus tard, les confédérés déclarent la guerre à Jacques de Savoie, qui soutient alors Charles le Téméraire. Berne domine presque tout le pays de Vaud, mais cette implantation au cœur du pays est lourde de conséquences. Elle sape l'autorité de l'évêque de Lausanne et celle de la maison de Savoie, qui gère de plus en plus mal le pays de Vaud.

1525

Traité de combourgeoisie avec Berne et Fribourg

Les Lausannois, sujets de l'évêque, rêvent d'indépendance. Pendant longtemps, ils trouvent une protection auprès des ducs de Savoie, mais face à leur faible pouvoir, ils sollicitent l'aide des villes de Berne, Fribourg et Soleure. Contre la volonté de l'évêque, Lausanne signe le traité de combourgeoisie en 1525. Lors des guerres de Kappel (qui opposent catholiques et protestants), les Lausannois, encore catholiques en majorité, envoient ainsi des troupes à leurs alliés devenus protestants.

1536

Conquête bernoise

En 1536, Genève, une fois de plus harcelée par le duc de Savoie, demande l'aide de la France. Berne, de peur que François Ier ne la concurrence, prend les devants et déclare la guerre au duc de Savoie. Elle prend alors les possessions savoyardes également en pays de Vaud. Ironie de l’histoire, les Lausannois, en vertu du traité de combourgeoisie, doivent aider les Bernois à conquérir le pays de Vaud.

Les Bernois prennent à Lausanne la place de l’évêque qui s'est enfui et deviennent souverains. Le pays est divisé en douze bailliages administrés par des baillis. Il ne subira pas d'occupation militaire, mais le régime bernois s'exercera jusqu'en 1798.

XVIe et XVIIe siècles

Une situation de paix

Alors que l'Europe est souvent à feu et à sang, la domination bernoise assure au pays de Vaud une situation stable. Protestant, il accueille de nombreux réfugiés, en particulier les huguenots français, chassés par les guerres de religion durant la seconde moitié du XVIe siècle, puis, après la révocation de l'édit de Nantes, en 1685, Louis XIV forçant en effet les protestants à se convertir au catholicisme. De nombreuses familles vaudoises descendent ainsi de ces huguenots. Vevey et Lausanne accueillent également des Anglais qui avaient voté la mort du roi Charles Ier. Personne ne critique donc véritablement le régime bernois, jusqu'au manifeste du major Davel, en 1723.Jean Daniel Abraham Davel, né en 1670, fait partie des Vaudois qui se sont distingués en 1712 à la bataille de Villmergen, en menant les troupes bernoises à la victoire. Il est ensuite nommé par les Bernois à la tête du commandement des milices de Lavaux. Se sentant « appelé » par Dieu à délivrer le pays de Vaud de la domination bernoise, il marche sur Lausanne le 31 mars 1723, à la tête de ses troupes non armées, et il prononce un discours dans lequel il exhorte les habitants du pays de Vaud à se soulever. Immédiatement dénoncé par les notables lausannois, il est exécuté à Vidy le 24 avril 1723. Avant d’être décapité, il prononcera ces mots : « C’est ici la plus excellente journée de ma vie. » À la suite de cet événement, Berne censurera toute référence au major Davel. Ce n’est qu’au XIXe siècle qu’il deviendra un personnage de référence pour les Vaudois.

1670-1723

Le Major Davel

Jean Daniel Abraham Davel, né en 1670, fait partie des Vaudois qui se sont distingués en 1712 à la bataille de Villmergen, en menant les troupes bernoises à la victoire. Il est ensuite nommé par les Bernois à la tête du commandement des milices de Lavaux. Se sentant « appelé » par Dieu à délivrer le pays de Vaud de la domination bernoise, il marche sur Lausanne le 31 mars 1723, à la tête de ses troupes non armées, et il prononce un discours dans lequel il exhorte les habitants du pays de Vaud à se soulever. Immédiatement dénoncé par les notables lausannois, il est exécuté à Vidy le 24 avril 1723. Avant d’être décapité, il prononcera ces mots : « C’est ici la plus excellente journée de ma vie. » À la suite de cet événement, Berne censurera toute référence au major Davel. Ce n’est qu’au XIXe siècle qu’il deviendra un personnage de référence pour les Vaudois.

XVIIIe siècle

Influences françaises

Dès la seconde moitié du XVIIIe siècle, Lausanne devient une ville de tourisme international, apparaissant dans de nombreux témoignages d'écrivains voyageurs. Rousseau promeut les paysages de Vevey et de Clarens dans ses ouvrages. La réputation du docteur Tissot, officiant à Lausanne, s'impose en Europe. À la fin du XVIIIe siècle, les idées des Lumières parviennent en Suisse. Les notions de liberté et d'égalité véhiculées en France et aux États-Unis résonnent dans le canton de Vaud.

1797

Bonaparte accueilli en héros dans le pays de Vaud

Quelques années plus tard, en 1797, Bonaparte libère le pays de Vaud et il est considéré comme un « héros de la liberté ». Parallèlement, à Paris, le Vaudois Frédéric-César de La Harpe demande aux Français leur protection contre les Bernois, afin de garantir les libertés du pays de Vaud.

1798

Lausanne à la tête du mouvement de l’indépendance vaudoise

Le 23 janvier 1798, le général français Ménard répond à cette sollicitation et, le lendemain, une assemblée représentative provisoire est créée, proclamant ainsi l'indépendance du pays de Vaud. Les baillis sont reconduits, dans le calme, à la frontière. Mais le 28 janvier, les troupes françaises envahissent la Suisse, transformant la Confédération en république centralisée à la française et le pays de Vaud en canton du Léman.

1802

Épisode des « Bourla-Papey » : destruction des titres féodaux par les paysans révoltés

Dès le printemps 1802, le Directoire helvétique manque d'argent et décide de demander aux paysans de racheter leurs droits, pourtant abolis pendant la révolution. Ceux-ci se révoltent et brûlent les archives fondant les droits féodaux. C'est l'épisode des Bourla-Papey (brûle-papiers). En juillet, les troupes françaises se retirent, laissant place à une guerre civile.

19 février 1803

Bonaparte rétablit la Confédération des cantons suisses

Pour sauver le nouveau régime de la Suisse et l'indépendance vaudoise, Henri Monod, préfet du Léman, appelle Bonaparte au secours du gouvernement helvétique. En 1803, celui-ci apporte son Acte de médiation qui crée le canton de Vaud et lui permet d'entrer dans la Confédération avec cinq autres cantons. Ils rejoignent ainsi treize anciens cantons et, tous réunis, ils constituent la Suisse nouvelle. Lausanne devient la capitale d'un canton souverain et le siège du gouvernement et des institutions administratives.

1815

Congrès de Vienne et États fédéraux

En 1815, le congrès de Vienne reconnaît, en partie grâce aux Vaudois Frédéric-César de La Harpe, Henri Monod et le général Jomini, qui ont plaidé la cause du canton de Vaud auprès du tsar Alexandre Ier, que la Confédération helvétique soit neutre et qu'elle compte dix-neuf cantons.

1845

Révolution radicale et naissance de l’Église libre

En 1845, la Révolution radicale, coup d’État sans heurts, apporte des transformations politiques et religieuses. Les pasteurs, en conflit avec le nouveau gouvernement, démissionnent et s’organisent en communautés religieuses. L’État tolère cette Église libre, pour autant qu’elle ne trouble pas l’ordre public. Ce n’est qu’en 1965 que les deux Églises, nationale et libre, se réuniront dans l’Église évangélique réformée du canton de Vaud.

L’entrée du XXe siècle

Vers une Suisse neutre

À la fin du XIXe siècle, la construction de lignes ferroviaires contribue largement à l’afflux de touristes. L’homme d’affaires Jean-Jacques Mercier se voit confier la réalisation d’un projet d’infrastructure permettant un développement industriel, avec notamment le comblement de la vallée du Flon et la création d’un chemin de fer entre la gare et le Flon. En 1915, Pierre de Coubertin, qui vient de ressusciter les Jeux olympiques, installe le siège du Comité international olympique à Lausanne.

1919

Les retombées de l’après-guerre

Le traité de Versailles, à l’issue de la Première Guerre mondiale, reconnaît la neutralité perpétuelle de la Suisse en échange de l’abandon du droit d’occuper la Savoie en cas de conflit. La Première Guerre mondiale crée un fossé entre Suisses allemands, en faveur d’une victoire de l’Allemagne, et Suisses romands, qui souhaitent voir la France et ses alliés l’emporter. La période de l’après-guerre en Suisse se caractérise aussi par une volonté de renforcer les aides sociales pour le peuple.

1959

Les Vaudois accordent le droit de vote aux femmes

Après les années difficiles de la crise économique et de la guerre, la prospérité des années 1950 à 1975 transforme la vie des Vaudois : voitures, loisirs, télévision, supermarchés, etc. Ce sont les premiers en Suisse à accorder, en 1959, le droit de vote aux femmes sur le plan cantonal (elles l’obtiendront aussi sur le plan fédéral, mais seulement en 1971 !).

1960

Revendication de la neutralité

Dans les relations internationales, la Suisse garde longtemps sa place en dehors de l’ONU et de l’OTAN, et revendique une neutralité stricte. Elle devient membre du Conseil de l’Europe en 1963 et de l’Association européenne de libre-échange en 1960, créée comme un contrepoids à la CEE initiale.

1964

Lausanne organise l’Exposition nationale

En ce qui concerne la politique intérieure, en organisant l’Exposition nationale de 1964, Lausanne réconcilie la Suisse romande avec la Suisse alémanique. Dans tous les domaines, le canton de Vaud connaît au XXe siècle de profonds bouleversements. La population lausannoise enregistre un fort taux d’accroissement, avec un pic en 1973, la ville atteignant 138 000 habitants. Banques, commerces et assurances s’y multiplient, et le tourisme y est florissant.

1972

Les trois piliers

En renfort de l’assurance vieillesse et survivants (RAVS, établie en 1946 et garantissant une retraite à tout le monde), le système des trois piliers est mis en place : prévoyance sociale, prévoyance professionnelle et prévoyance individuelle.

1992

Non à l’EEE

Au moment où le communisme s’effondre, au début des années 1990, la Suisse doit cependant faire face à une sérieuse crise économique : le chômage monte à plus de 6 %. Malgré ces troubles, l’épargne helvétique est importante, le pays possède une industrie robuste et les espaces bancaires y sont très étendus.

En décembre 1992, le peuple suisse refuse l’adhésion à l’Espace économique européen (EEE). Lors de cette votation déterminante pour l’avenir de la Suisse et de l’Union européenne, le parti populiste du milliardaire Christoph Blocher, l’UDC, gagne du terrain. Le non à l’EEE a été l’occasion pour les Suisses de rappeler qu’ils jugeaient l’Union européenne incompatible avec leur démocratie directe et avec certains secteurs clés de leur économie. Cependant, les négociations avec Bruxelles se poursuivent.

2000

Les accords bilatéraux

Un nouveau cap est franchi le 20 mai 2000 : les Suisses acceptent à 67,5 % les accords bilatéraux, permettant, entre autres, la libre circulation des personnes au sein des quinze pays européens. En 2002, la Suisse adhère à l’ONU.

2003

Adoption de la nouvelle Constitution vaudoise

En 2003, le canton de Vaud adopte une nouvelle Constitution, remplaçant celle de 1885.

2002 et 2006

Daniel Brélaz est élu syndic (maire) de Lausanne

Si la part d’électeurs UDC augmente en Suisse romande (la base électorale dominante reste toutefois en Suisse alémanique), la gauche a le vent en poupe à Lausanne, avec Daniel Brélaz, membre du parti des Verts, comme syndic depuis 2002.

2009

Les affaires d’évasion fiscale…

En 2009-2010, la Confédération helvétique n'a jamais fait autant parler d'elle. Côté économie, elle enchaîne les affaires d'évasion fiscale de clients américains de la banque suisse UBS, puis celles de Français, dont certains sont dénoncés par un ancien employé d'une filiale genevoise de la banque britannique HSBC, et enfin d'Italiens et d'Allemands. Sous la pression des gouvernements étrangers, la Suisse fait profil bas et le secret bancaire se réduit comme une peau de chagrin. Des accords doivent être signés avec l'Autriche, l'Allemagne et l'Angleterre. En avril 2012, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a décidé de s'en prendre aux paradis fiscaux, en exigeant « plus de justice fiscale ». La fin du secret bancaire ?

2009

… et les autres scandales

Fin novembre, l'adoption par le peuple d'une loi contre la construction de nouveaux minarets fait la une de tous les médias internationaux. Fin février 2010, alors que les relations entre la Suisse et Tripoli étaient déjà en crise, le colonel libyen Kadhafi appelle à une guerre sainte contre la Suisse. Face à cet enchaînement de polémiques, la plupart des analystes affirment que la Suisse, historiquement neutre, doit à présent se réinventer pour sortir de son isolement.

2011

Une économie prospère et la fin du nucléaire

Quoi qu'il en soit et en dépit de la crise économique qui touche la majorité des pays, la Suisse arrive – encore une fois – à tirer son épingle du jeu : le taux de chômage, bien que variable selon les cantons, se maintient à un niveau très bas, si ce n’est le plus bas d'Europe. Enfin, concernant l'énergie, la production d'électricité de la Suisse est assurée par des installations hydroélectriques et des centrales nucléaires. Mais en 2011, le Conseil fédéral a décidé d'abandonner l'énergie atomique d'ici 2034. Une décision bien dans l'esprit de ce pays très écologiquement correct.

2014

Un sportif vaudois sur les devants de la scène

Stanislas Wawrinka, natif de Lausanne et enfant du pays, devient le 26 janvier 2014 le premier Vaudois à remporter un tournoi du Grand Chelem (et seulement le deuxième Suisse, après Roger Federer), en gagnant la finale de l’Open d’Australie dans un duel épique contre Nadal.

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2016 – 2023

Place à l'Art moderne

C'était un  projet pharaonique et le resultat est réussi!  : regrouper en un même lieu, sur près de 22 000 m², trois musées – le mcb-a (musée cantonal des Beaux-Arts), le mudac (musée de Design et d’Arts appliqués contemporains) et le musée de l’Élysée (musée cantonal de la Photographie) – et de deux fondations – Toms Pauli et Félix Vallotton – afin de proposer, à un large public, une offre culturelle majeure tout au long de l'année : expositions, animations et activités plus ponctuelles.  Ce nouveau quartier des arts accueille, en plus des musées des librairies boutiques, terrasses, restaurants et arcades.

Chaque structure aborde un domaine différent: Photo Elysées, comme son nom l'indique; rassemble des images du monde photographique d'hier et d'aujourd'hui. Le Mudac,  aborde la question sociale, à travers des expositions ayant pour domaine le design, ceramique, verrier, le bijou contemporain ou encore l'art graphique Le MSBA présente des œuvres d'art ancien et contemporain, œuvres d'artistes internationaux, et dispose d'une bibliothèques, restaurants et boutiques. La fondation Toms Pauli quand à elle se consacre à l'art textile à travers des expositions de tapisseries