Située à 800 m d'altitude, Arta est la station climatique de Djibouti. Il y fait toujours plus frais que sur la côte. Le site est très apprécié. L’altitude permet aussi de bénéficier d’un superbe panorama sur le golfe de Tadjourah et les monts Goda. Le coucher du soleil est à ne pas manquer. La plage d’Arta est libre d’accès et on peut y trouver quelques embarcations pour négocier une plongée vers les requins-baleines. Arta est également une station sismique. Dans l’observatoire sismique, géré par le CERD (Centre d’études et de recherches de Djibouti) et l’Institut de physique du globe de Paris, on étudie, on analyse, on classe les mouvements du sol de la région. On peut demander à visiter le centre (s'y prendre à l'avance) pour mieux comprendre le passionnant jeu de la tectonique des plaques qui se déroule sur le territoire djiboutien. Vous découvrirez que vous vous promenez ici sur un sol en mouvement quasi perpétuel (de 15 à 2 000 secousses par jour). N1, « LA » route de Djibouti. La nationale entièrement asphaltée, qui relie Djibouti-Ville à Galafi (frontière éthiopienne) puis Addis-Abeba, est devenue un élément essentiel des économies djiboutienne et éthiopienne. Depuis l’indépendance de l’Erythrée, Djibouti est devenu LE port de l’Ethiopie. L’essentiel du trafic de marchandises importées par l’Ethiopie passe par cette route. Cet axe stratégique est le seul du pays où vous serez obligé de doubler des véhicules (ailleurs vous serez presque seul), de très longs (et très lents) véhicules. Les camions éthiopiens roulent souvent à vide dans le sens Addis-Abeba-Djibouti. Une remorque unique porte alors les autres. Légers, ils descendent vers la mer, à toute vitesse. Dans l’autre sens, la route monte (dénivelée de 0 à 2 300 m) et les véhicules toussent. Les camions « s’allongent » et comptent parfois deux ou trois remorques. Elles sont remplies à ras bord de toutes sortes de marchandises : matériel mécanique, piles de sacs de céréales estampillés USA ou Union européenne, etc. Ces antiques « Calabrese » italiens peinent et crachent de gros nuages de fumée noire dès les premières côtes à la sortie de Djibouti. Ils sont conduits par deux chauffeurs qui se relaient pour rejoindre, si possible sans interruption, Addis-Abeba, l’autoproclamée « capitale de l’Afrique ». On quitte la capitale assez vite (en passant par Doralé), bien que les faubourgs et les cités nouvelles grignotent de plus en plus le désert environnant. Le paysage change vite. Terre rouge et terre noire se succèdent. Les arbustes bas cachent quelques chèvres, dig-digs et quelques sachets plastique également. La ligne de haute-tension (qui ramène l’électricité d’Ethiopie) longe la route. Le relief est ensuite plus marqué. De bonnes odeurs de plantes de brousse enivrent presque les chauffeurs, à condition que le vent pousse les gaz d’échappement un peu plus loin... 

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Photos et images d'ARTA

Famille de singes sur la route d'Arta. Eyerusalem ABERA
Jeunes femmes de l'école d'hôtellerie d'Arta. Eyerusalem ABERA
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