Les Indiens caraïbes donnèrent aux lieux le nom de Waraira-Repano (« grande chaîne de montagne »). Décrété parc national en 1958, El Ávila (du nom du sous-lieutenant Gabriel de Avila, l’un des fondateurs de Caracas) couvre 85 192 ha. Par un décret de mai 2011, le gouvernement de Chávez a rebaptisé le parc en Parque Nacional Waraira Repano.Il y a seulement 140 millions d’années, la mer recouvrait 60 % du territoire. Les Andes et la cordillère de la côte n’existaient pas encore. Bien plus tard, des particules de roche du massif guyanais formèrent une masse dans l’actuel nord du pays. Deux plaques – la continentale sud-américaine et celle des Caraïbes – alors en contact s’opposèrent. Dans une période géologique récente (Eocène : 40 millions d’années), la plaque des Caraïbes s’enfonça sous la plaque continentale. Cette dernière forma la cordillère. Le parc national est situé au centre de la région montagneuse, sur la Cordillera de la Costa. La température à l’aube du troisième millénaire y varie de 5 ° à 30 °C selon l’altitude (jusqu’à 0 °C au pic Naiguatá, à 2 765 m). Des conquistadors aux pirates, en passant par les paysans et plus tard les naturalistes et géographes, chacun y chercha son trésor.Une face nord qui veille sur Caracas et une face sud qui s’ouvre aux Caraïbes, El Ávila est le poumon de la capitale. Il offre l’évasion des Andes tout près de Caracas. Au pied du pic Naiguatá, on passe des forêts de cactus à la forêt tropicale en traversant des vallées et des forêts embrumées. Les arbres copey, l’arbre national « araguaney », le bucare et ses splendides fleurs orange, Indio desnudo à la douce peau rouge, etc. On peut aussi découvrir une importante faune : les moins sauvages sont les écureuils et les oiseaux « querrequerres ». Les singes comme les « alouates » sont nombreux. On y aurait même aperçu des ocelots et des tatous. Et bien que le parc ne soit pas une vraie réserve animalière, il est conseillé de ne pas sortir des sentiers battus (serpents venimeux, pumas, jaguars, etc.) : des vols ont été enregistrés. Toujours dans le parc, des ruines d’haciendas et de forts attendent les plus courageux. Celui qui souhaite pénétrer les 85 000 ha du parc est prié de demander l'autorisation à Inparques.

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