Cette vaste palmeraie de 70 km de long, qui s’étend vers le nord-ouest jusqu’à Kirdimi, abrite une population de Toubou, de Kamadja, de Fezzanais (Libyens), vivant de maraîchage et du commerce caravanier du sel et des dattes avec les villes libyennes de Koufra et Sabha et la région du Ouaddaï. Mais ce sont maintenant surtout les militaires qui sont omniprésents dans la ville et contrôlent toute son activité. L’oasis a toujours été, depuis le début du XXe siècle, une base occupée par des militaires. Les Français ont eu du mal à la conquérir et y ont installé des unités méharistes et des troupes qui sont restées jusqu’en 1965, suivant les accords de défense militaire signés au moment de l’indépendance. Notons à ce propos qu'un petit contingent de l'armée française est actuellement basé à Faya dans le cadre de l'opération Barkhane. Bien que cela ne soit pas leur mission première, vous pouvez toujours vous rapprocher de ces militaires, avenants, en cas de soucis de santé.La piste qui arrive à Faya débouche sur un plateau depuis lequel vous pouvez découvrir l’ensemble de l’oasis ; le vert tendre des palmes vernissées des dattiers contraste étonnamment avec l’ocre des sables et des rochers alentour et le blanc des sculptures de diatomite. En effet, Faya est installée sur une abondante nappe phréatique peu profonde, dans laquelle les racines des palmiers plongent directement ; chaque famille possède d’ailleurs son propre puits dans sa concession, tant l’eau abonde. Des Chinois avaient tenté de profiter d’une telle bénédiction en implantant du blé, des pommiers et de la vigne, qui ont fructifié immédiatement. Mais la population locale n’a pas souhaité assumer ce surcroît de travail, et a préféré se contenter de dattes, comme l’ont toujours fait ses ancêtres, entretenant néanmoins les vignes qui donnent un délicieux raisin aux mois de juin et de juillet et offrent l'ombre des treilles sur lesquelles elles sont cultivées.Les mois chauds (mai à août) sont toutefois redoutés par les habitants de la région, car ils voient pulluler les petits scorpions jaunes, mortels… Par contre, il n’y aurait pas d’anophèles dans le Borkou, et donc pas de paludisme !Selon le recensement de 2010, la population de la région du Borkou n'excède guère 100 000 habitants, nomades compris. Mais peut-on seulement compter ces insaisissables voyageurs ? Leur nombre total est estimé à près de 400 000 habitants, représentant ainsi un peu plus de 3 % de la population tchadienne.

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