GROTTES DE MOGAO
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Situées à 25 km au sud-est de Dunhuang (30 min par minibus sur une route des sables qui conduit à une minuscule oasis entre deux petites montagnes, Sanweishan et Mingshan, dans un massif rocheux et raviné). Se munir d’une lampe de poche puissante pour examiner à son aise les peintures. On peut en louer à l’entrée, mais elles sont lourdes et pas très puissantes. Le meilleur moment pour les photographies d’extérieur est le matin jusqu’à 11h. Il est interdit de photographier à l’intérieur des grottes (d'ailleurs, on vous demandera de laisser votre sac à l'entrée...). Dans la falaise de grès de laquelle le mont Mingshashan surplombe le lit de la rivière Dachuan, sur 1 600 m, et au centre sur cinq étages, s’ouvrent les 492 grottes historiques de Mogao. C’est un véritable labyrinthe vertical avec ses 45 000 m2 de fresques et ses 2 300 statues de Bouddha dans des styles divers. Les sculptures sont parfois géantes. Des mille grottes, autrefois habitées par des moines, qui auraient existé au temps de l’impératrice Wu Zetian (684-705), il n’en reste que 492. Les grottes les plus anciennes qui sont conservées remontent au milieu du Ve siècle, de l’époque des Trois Royaumes. Les plus nombreuses et les plus riches datent des Tang (618-907), les plus récentes sont de la dynastie des Yuan (1279-1368). Ces grottes représentent ce qu’il y a de plus remarquable en Chine en matière d’art bouddhique, constituant un des sommets de l’art universel. Elles sont uniques pour la richesse et la beauté des sculptures, mais surtout des peintures. En outre, ces œuvres d’art permettent de suivre l’évolution de ce centre d’art bouddhique que fut Mogao pendant près de dix siècles.
La valeur historique de ces grottes est si importante qu'elles sont classées au patrimoine de l'humanité de l'Unesco.
Ces grottes , dont les peintures sont dans un état de conservation exceptionnel, facilitée par une hygrométrie très faible, recèlent des trésors qu'une visite ne permet malheureusement que d'entrevoir. L'importance de ce lieu s'explique par son emplacement : la route de la soie se divisait après Dunhuang (3x plus importante à l'époque!)pour contourner des déserts terrifiants (Takla Makan...). Il fallait un lieu de dévotion à la hauteur des dangers encourus pour demander protection ou remercier.
Nous avions la chance d'avoir une guide du site de grande culture et qui s'exprimait en bon français (peu fréquent dans ces contrées). Dunhuang nous a fasciné et je pense que nous y reviendrons.