THÉÂTRE DES ÉTATS (STAVOVSKÉ DIVADLO)
Y aller et contacter
Il doit son nom, « théâtre des Etats », aux Etats de Bohême qui ont subventionné sa construction en 1783. Il a été en grande partie financé par Joseph II et affiche un très élégant style néoclassique. Le plus ancien théâtre de Prague doit sa célébrité au fait d’avoir accueilli la première mondiale de Don Giovanni sous la baguette de son créateur W.-A. Mozart (qui avait déjà dirigé ici même Le Mariage de Figaro). Aujourd’hui, le bâtiment est parfaitement réhabilité et c’est un vrai bonheur que d’y assister à un spectacle dans la salle à la décoration néobaroque. Ce théâtre est aussi célèbre pour avoir été le lieu des premières représentations en langue tchèque durant la période du « Réveil national », lorsque la langue officielle était l’allemand. Aujourd'hui on y donne des ballets et des opéras, la plupart du temps issus du répertoire de Mozart. Le théâtre est curieusement situé entre deux places tout en longueur : Ovocný Trh, l’ancien marché aux fruits, et Uhelný Trh, l’ancien marché au charbon. Dans l’espace compris entre ces deux places s’étendait l’ancienne cité Saint-Gall, bourgade romane construite au pied des remparts de la Vieille Ville aux environs de 1225. C'est également devant la façade de ce théâtre, sur la place Ovocný Trh, que prend ses quartiers, en hiver, une petite patinoire accessible à tous (seule la location de patins est payante) : une des plus belles attractions de Prague en hiver pour qui aime les clichés romantiques !
Réservez les Meilleures Activités avec Get Your Guide
Avis des membres sur THÉÂTRE DES ÉTATS (STAVOVSKÉ DIVADLO)
Un lieu ravissant et la représentation de Don Giovanni à laquelle nous avons assisté ce samedi ne manquait pas d'allure. Bien sûr, ce n'étaient pas les grandes stars de la scène lyrique mondiale sui chantaient , que des chanteurs tchèques mais qui tenaient parfaitement leurs rôles, surtout Don Giovanni et Leporello.
Mise en scène plutôt réussie et, cerise sur le gâteau, un public enthousiaste et bien habillé, pas mal de smoking et de robes longues. On ne voit plus ca à Bastille hélas !