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SANCTUAIRE D'APOLLON

Sanctuaire - Lieu de pèlerinage
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Site archéologique de Delphes, Delphes, Grèce
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Visitez le temple d'Apollon et admirez un groupe de statues en bronze.

Le premier monument à droite de la Voie sacrée était le taureau de Corcyre en bronze. On ne voit plus aujourd’hui que les restes des bases de cette œuvre que des pêcheurs de Corfou avaient déposée en offrande. Un de leurs taureaux, qui s’obstinait à quitter le troupeau et à pointer vers la mer, leur avait en effet ainsi indiqué un lieu de pêche miraculeuse. Près de cette base, on en remarque une autre qui supportait neuf statues en bronze dont une d’Apollon. Il s’agissait de l’offrande faite par les Arcadiens victorieux des Lacédémoniens. Juste en face, à gauche de la Voie sacrée, 37 statues en bronze avaient été dressées par les Lacédémoniens victorieux des Athéniens. Une offrande très arrogante si on la comparait à celle, beaucoup plus modeste, des Athéniens victorieux à Marathon et qui se trouvait à la droite du majestueux ex-voto. Elle consistait en seize statues sculptées par Phidias et représentant Athéna, Apollon, Miltiade le héros de Marathon et quelques autres.

En continuant sur la Voie sacrée, on trouvait, immédiatement après et sur la gauche, un groupe de statues érigées par les Argiens vers 456 av. J.-C. et représentant les Sept Chefs qui avaient marché contre Thèbes.

En progressant, on aperçoit deux demi-cercles de part et d’autre de la voie. Celui de gauche avait été consacré par les Argiens et renfermait les statues des Sept Epigones, les successeurs des Sept Chefs qui avaient, eux aussi, marché contre Thèbes mais en réussissant cette fois à s’en emparer et à la détruire. Celui de droite avait été également consacré par les Argiens et contenait dix statues de bronze représentant les anciens rois et reines d’Argos et de Thèbes. On pouvait ainsi voir d’abord la statue de Danaos, fondateur d’Argos, ainsi que celle d’Héraclès, héros d’origine argienne mais né à Thèbes. Le but de cette offrande était donc de souligner l’amitié qui s’était développée entre Argos et Thèbes après 370 av. J.-C.

En reprenant la Voie sacrée, on aperçoit, à gauche, les restes du trésor des Sicyoniens, datant de 500 av. J.-C. Ceux qui avaient renversé le tyran de Sicyone construisirent ce trésor en utilisant des pièces d’un édifice que le tyran lui-même avait fait bâtir ! Juste après ce trésor venait le splendide trésor de Siphnos, tout de marbre vêtu. Il était richement orné de frontons et d’une frise sculptée, partiellement conservée et exposée au musée. Deux statues féminines, les caryatides, remplaçaient les deux colonnes de soutènement. Ici, point de victoire célébrée, le trésor visait seulement à provoquer l’émerveillement par sa richesse et sa beauté…

On arrive ensuite à un carrefour, appelé carrefour des Trésors, où quelques tas de ruines figurent d’autres trésors. En suivant le chemin, vous verrez s’élever, devant et à gauche de vous, le fameux trésor des Athéniens, construit avec la dîme de la bataille de Marathon. C’est un édifice superbe, de style dorique, avec des métopes et des frontons sculptés. Sur la façade de l’entrée étaient disposées six métopes qui représentaient une scène d’amazonomachie symbolisant plus que jamais la lutte contre l’envahisseur barbare, à savoir les Perses. Sur la façade sud, visibles en montant, neuf métopes montraient les exploits de Thésée. Enfin, les deux autres façades présentaient les exploits d’Héraclès. Pour voir les originaux, dont quelques-uns ont été conservés, il faut attendre le musée : ceux qu’on aperçoit sur le trésor sont des moulages en plâtre. En face de ce trésor, à droite de la Voie sacrée lorsqu’on monte, s’élevait le trésor de Syracuse. La place qu’il occupait n’était bien sûr pas anodine, elle mettait en valeur la puissance de Syracuse et la victoire de son peuple sur les Athéniens, en 413 av. J.-C.

En continuant sur la Voie sacrée, à gauche, les restes d’un long édifice, le bouleutêrion ou Sénat, puis un grand rocher qui pourrait être le rocher de la Sibylle. Les sibylles, comme les pythies, étaient des créatures dotées d’un pouvoir de divination à la différence près qu’il s’agissait d’êtres imaginaires et non de femmes réelles. La légende dit que c’est sur ce rocher que la première des sibylles s’était assise et avait prophétisé la guerre de Troie. Derrière ce rocher, sur la gauche, jaillissait autrefois la source, désormais tarie, que gardait le serpent Python en plus de l’oracle de Gaïa. On voit que depuis les temps les plus anciens, la Terre et les divinités des eaux souterraines, les Muses étaient vénérées ici.

En poursuivant sur la Voie sacrée, on apercevait sur sa gauche le portique des Athéniens. Les sept colonnes ioniques en marbre supportaient un toit en bois ; l’édifice était adossé contre le grand mur polygonal recouvert d’inscriptions d’affranchissements d’esclaves. Ce portique abritait de nombreux trophées des victoires navales des Athéniens.

En tournant au coin du mur polygonal, on laisse sur sa droite le trésor des Corinthiens, le plus ancien de Delphes, et on continue jusqu’à découvrir, légèrement sur la gauche, les restes de l’autel du sanctuaire d’Apollon. Réalisé au Ve siècle av. J.-C., il mélangeait subtilement les marbres blancs et noirs et constituait un très bel ensemble. Juste à gauche, un pilier avait été édifié pour accueillir la statue de Persée, dernier roi de Macédoine. Mais Persée ayant été vaincu par Paul-Emile à la bataille de Pydna, on érigea finalement la statue équestre du vainqueur…

En revenant sur la Voie sacrée, on remarque un peu avant, sur la droite, un socle circulaire qui est le vestige du trépied de Platées. Il s’agissait d’un ex-voto splendide offert par toutes les cités grecques sorties victorieuses de la bataille de Platées contre les Perses, en 479 av. J.-C : une cuve en or soutenue par une colonne en bronze formée de l’enroulement de trois serpents et sur laquelle étaient gravés les noms des trente et une cités. Ce qu’il en reste se trouve aujourd’hui… à Istanbul !

En continuant sur la Voie sacrée, on aboutit à des restes d’un ensemble de bases parmi lesquelles le haut pilier de Prusias qui soutenait la statue équestre du roi Prusias II (182-149 av. J.-C.). On remarquera devant ce pilier une fondation : il s’agit des restes d’un palmier de bronze qui supportait une statue d’Athéna en or.

Nous voici devant les ruines du temple d’Apollon dans lequel officiait la Pythie. Les vestiges que l’on aperçoit sont ceux du dernier temple, celui du IVe siècle av. J.-C., car plusieurs autres se sont succédé sur ce même emplacement. D’après le témoignage des vestiges datant de 650 av. J.-C., le temple d’Apollon était un édifice de style dorique, en tuf. Selon la légende, Apollon lui-même en aurait posé les fondations. En 548 av. J.-C., il brûla et les dons affluèrent de toutes parts pour entreprendre sa reconstruction. On bâtit alors à la même place le temple en tuf des Alcméonides, doté de six colonnes sur les façades et de quinze colonnes sur les côtés. Réalisées en marbre, les sculptures des frontons révèlent le souci des bâtisseurs de créer un ouvrage plus beau encore que le précédent. Un tremblement de terre et une guerre malmenèrent l’édifice, qui fut achevé en 330 av. J.-C. Le fronton représentait l’arrivée d’Apollon à Delphes. Les métopes n’étaient pas sculptées, mais on y fixa des boucliers pris aux Perses lors de la bataille de Marathon.

En ce qui concerne l’intérieur du temple, nos connaissances se limitent aux écrits de l’Antiquité. Sur les murs de l’entrée étaient gravées des devises telles que Connais toi toi-même. La cella devait être divisée en deux parties : l’une aurait contenu le foyer où brûlait le feu immortel, et l’autre, une statue en or d’Apollon. En longeant le temple sur la droite, on remarque un grand mur qui servait à retenir la terre ainsi qu’une niche rectangulaire, la niche de Cratéros. Elle abritait un groupe de statues en bronze représentant une chasse au cours de laquelle Alexandre le Grand, attaqué par un lion et sur le point de mourir, avait été sauvé par un de ses officiers, Cratéros, escorté d’une meute de chiens. Cette offrande à Apollon fut faite vers 320 av. J.-C. par le fils de Cratéros… qui s’appelait aussi Cratéros ! Ne pas manquer l’épigramme dédicatoire sur les trois blocs au fond de la niche. On emprunte ensuite l'escalier à gauche de cette niche pour parvenir au théâtre.

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Ithea
Visité en avril 2022
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Meilleur site de Grèce
Un lieu particulier entouré de montagne. Ne pas oublier de monter jusqu'au stade.

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