De l’aéroport au centre-ville à DUBROVNIK

Un système de bus navettes relie l’aéroport de Dubrovnik (Zračna luka Dubrovnik dans la localité de Čilipi) à la vieille ville. Les arrêts se trouvent en face du téléphérique, au port et à la gare routière en liaison avec les vols, pour 10 € par personne (14 € l'aller-retour). Les tickets s’achètent sur le site de la compagnie www.platanus.hr ou aux guichets à l'aéroport, à la gare routière et en face du téléphérique. Le trajet dure 30 minutes environ. Il est également possible de rejoindre l'aéroport avec les bus urbains. Les lignes 11, 27, 31 et 38 desservent l'aéroport. Le billet coûte 4,90 € (aller simple). Comptez 35 minutes environ. Se renseigner à l’office de tourisme de Pile pour les horaires ou visiter le site www.libertasdubrovnik.hr.

En taxi, il vous en coûtera 45 € environ.

Arrivée en train à DUBROVNIK

Dubrovnik et ses alentours ne sont pas desservis par le train. La gare la plus proche se trouve dans la ville de Ploče, à 100 km à l’ouest de la ville (rien à voir avec Ploče, le quartier de Dubrovnik). Dans tous les cas, le service ferroviaire ne fonctionne quasiment pas en Croatie, ou bien uniquement dans sa partie continentale et jusqu'à Split au sud.

Arrivée en bateau à DUBROVNIK

De nombreux vacanciers (et plaisanciers) arrivent en bateau à Dubrovnik. Les visiteurs débarquant d’une croisière ou d’un ferry arriveront dans le port de Gruž, à 10 minutes en bus de la vieille ville. Toutes les infrastructures nécessaires y sont réunies (supermarché, office de tourisme, restaurants…). Certaines excursions de proximité affrétées par des agences (îles Élaphites, riviera sud et région du Konavle littoral) partent et arrivent du vieux port (Stara Luka), dans la vieille ville de Dubrovnik.

Sur la côte adriatique croate les principaux ports sont reliés par bateau. Prudence tout de même, les possibilités sont parfois limitées, surtout en hiver : bien se renseigner sur les horaires, les trajets assurés étant assez peu fréquents. De Dubrovnik on peut rejoindre directement et en catamaran Lokrum, les îles Élaphites, Mljet (Sobra, Polače), Korčula, Lastovo, Hvar, Brač et Split (www.tp-line.hr). De Pelješac (Orebić) on rejoint Korčula, et de Prapratno (Pelješac) on gagne Mljet et depuis Korčula, les îles de Lastovo, de Hvar, ainsi que Split, facilement accessibles en ferry aussi. Les lignes qui font la liaison entre le continent et les îles sont plus fréquentes que celles qui longent la côte. La croisière le long de la côte adriatique est une promenade de toute beauté. Sans oublier les trajets longue distance en bateau (Dubrovnik-Bari ; Ancône-Split/Zadar) où l’on peut réserver une cabine, en été, on peut dormir dehors sans réserver quoi que ce soit. Les déplacements sont assez lents et il faut donc veiller à son emploi du temps avant de se lancer dans un trajet de ce type. Les prix sont raisonnables (plus chers si on a une voiture avec soi).

Navigation de plaisance. L’Adriatique attire de plus en plus les plaisanciers. Le pays offre les conditions idéales pour une croisière de quelques jours ou de plusieurs semaines. En été comme en hiver, il y a de la brise, et la mer est en général belle et peu agitée. Il s’agit d’une des côtes les plus découpées et les nombreuses îles qui la bordent offrent autant de criques et de ports à découvrir.

On trouve plus de 60 marinas (dont 7 dans la région de Dubrovnik) qui totalisent plus de 16 000 anneaux. Elles sont pour la plupart bien équipées. Des dizaines de sociétés sont spécialisées dans la location de bateaux à voile et à moteur.
Pour louer un bateau, il est nécessaire d’avoir un permis côtier ainsi qu’un permis radio VHF. Il est possible de l’obtenir après examen auprès des capitaineries des principaux ports. Les loueurs proposent des tarifs dégressifs au prorata du nombre de semaines. Pour un même bateau, le prix varie en fonction de sa vieillesse et des prestations offertes, les moins chers étant les Bavaria. Pour un voilier de cinq à six couchettes loué pour une semaine, il faut compter plus de 3 000 €.

Louer un bateau en Croatie. Le continent est découpé et se prolonge à l’infini par des îles dont les contours font rêver plus d’un marin. Mais lorsque le temps de vacances qui vous est imparti est limité, il est alors préférable de se contenter d’une seule région autour de la base de départ. La location se fait en général du samedi au samedi. Ici, les conditions de navigation sont idéales : la côte est franche, le temps clément et chaud, et le vent modéré mais toujours présent. C’est pourquoi la Croatie est devenue une destination très prisée par les voileux qui, bien souvent, n’ont pas hésité à mouiller leur bateau ici à l’année. Car la Croatie répond à toutes les exigences : des mouillages de rêve, de nombreuses marinas, une flotte de location importante, des prix raisonnables et des paysages magnifiques. Pour les amateurs d’îles boisées et ombrées, rendez-vous en Istrie. Pour ceux qui préfèrent la nature brute, les paysages lunaires et le mouillage sauvage et solitaire, mettez le cap sur les Kornati. Enfin, pour les férus de vieilles pierres, de villages charmants et d’une vie un peu plus agitée, alors le sud de la Dalmatie est pour vous.

À moins que vous ne puissiez partir un mois, nous vous conseillons de choisir l’une de ces trois destinations, car une moyenne de 30 milles par jour au maximum est à prévoir : il y a tant de choses à voir à peu de distance ! L’Istrie, au nord, près de la frontière slovène, et le Kvarner sont probablement les zones navigables les plus difficiles. Ici, la bora et le sirocco soufflent fréquemment et les rochers affleurants sont nombreux. Mais que cela ne vous fasse pas fuir, car la région possède des paysages exceptionnellement riches qu’il serait dommage de manquer. Vous pourrez louer votre bateau à partir des bases de Rovinj, Pula, Pomer et Pag. Toute la région est marquée par des sites archéologiques de grande envergure tels Pula ou Brijuni. À l’est, dans le golfe du Kvarner, on trouve trois grandes îles : Krk, Lošinj et Cres. Ces deux dernières sont reliées entre elles par un pont mobile à Osor qui ouvre entre 9h et 17h sur demande à coup de corne de brume. Il faut alors se méfier des nombreux hauts-fonds et rochers ainsi que du fort courant dans le chenal de Lošinj. À partir de Zadar, on pénètre dans une zone bien différente. Les îles sont plus longues et fines. Elles barrent l’horizon parallèlement à la côte. La première bande est constituée de Pašman et d’Ugljan, reliées par un pont qui limite le tirant d’air à 16,50 m et par lequel on accède au parc des Kornati. La plus grosse base de cette zone est implantée à Sukošan, une nouvelle marina qui fait partie des plus grandes de tout le pays. Ici sont regroupés une douzaine de loueurs croates, à 12 milles des îles. Vous pourrez aussi vous rendre à Biograd, Zadar, Šibenik ou encore Murter. Bien que la côte vaille le détour, tous les regards se portent ici sur l’archipel des Kornati. Une centaine d’îles rocailleuses habitées par quelques pêcheurs et des moutons en pâture. L’été, les plaisanciers sont accueillis à bras ouverts. Il est cependant dommage qu’en haute saison le parc perde de son calme et ressemble presque à une autoroute un jour de départ en vacances (en exagérant un tout petit peu). Dans ces îles, les points d’avitaillement sont rares, mais c’est aussi ici qu’on trouve les établissements culinaires les meilleurs de toute la Croatie ! La plupart ne sont ouverts qu’en haute saison, mais vous aurez toujours au menu du poisson frais, de la salade de pieuvre ou du mouton servis avec les légumes du jardin. Un délice ! La seule contrainte qui incombe aux plaisanciers est de respecter les zones de mouillage obligatoires pour limiter la prolifération de la taxifolia. En une semaine, vous aurez le temps de parcourir ce dédale en vous adonnant au farniente jusqu’à la ville de Šibenik. Il est donc inutile et dangereux de naviguer la nuit dans cette zone qui est peu ou pas balisée. La troisième zone s’étend de Split à Dubrovnik, la côte sud de la Dalmatie. C’est la plus méditerranéenne de toutes les parties de la côte : les oliviers et les vignes s’étendent à perte de vue à flanc de montagne sur des îles beaucoup plus vertes que les précédentes. Brač, Hvar, Korčula et Mljet sont de taille conséquente et entourées d’une quantité d’îlots. Plus loin, Vis fait figure d’île perdue noyée par les palmiers. Sur la côte, les vieilles villes de Split et Dubrovnik se partagent la vedette. La première est le point de départ clé pour la Dalmatie. C’est la capitale et la plus grande marina ACI. En face, on trouve Brač, avec sa plage de la Corne d’Or et ses pierres blanches à l’origine des plus jolies constructions du monde entier. Un peu plus loin, l’île de Mljet est transformée en parc national avec ses deux lacs salés et un couvent franciscain du XIIe siècle. Tout est réuni pour une navigation idyllique. La visite des vieilles villes de Hvar et de Korčula ne fait que rajouter à l’enchantement que procurent déjà les paysages naturels. De retour sur le continent, nous vous conseillons d’aller faire un tour à Mali Ston, le pays des huîtres. Enfin, tout au sud, on atteint Dubrovnik et sa petite sœur Cavtat, le point phare de la côte sud. Une vieille ville de pierre calcaire, aux toits rougeoyants et aux ruelles escarpées. La marina se trouve à 20 minutes en bus de la vieille ville. Pensez à appeler la VHF avant de vous y rendre, car le lieu est très prisé.

Permis. Les loueurs exigent que vous possédiez un permis mer (côtier ou hauturier) pour skipper un voilier. Les assurances croates des navires ne sont valables qu’avec un numéro de permis mer. Pour la VHF, procurez-vous un certificat, car de plus en plus de capitaines de port l’exigent. Pour la pêche, les exigences diffèrent selon les zones, tout comme les restrictions. Cela dit, aucun permis n’est nécessaire pour la pêche à la ligne.

Transports en commun à DUBROVNIK

Les liaisons en bus sont plus que satisfaisantes dans la région et au-delà (localités croates proches ou lointaines et pays frontaliers). Depuis la gare routière, il est aisé de se rendre dans la vieille ville. Les bus internationaux sont plus nombreux en été. Il n'y a pas de liaison directe entre la France et Dubrovnik, il faut alors envisager de descendre à Zagreb et de prendre une compagnie nationale jusqu’à Dubrovnik. C’est aussi le cas pour de nombreuses autres villes européennes : un changement s’impose bien souvent. Plusieurs compagnies régionales assurent liaisons régionales (depuis les villes principales de Croatie, plusieurs bus se rendent dans la journée à Dubrovnik) et internationales. Chacune applique ses propres conditions tarifaires, se renseigner sur le site Internet de la compagnie en question : certaines appliquent des tarifs jeunes, enfants, retraités, étudiants… Il faut souvent payer pour un bagage en sus (2 euros environ). Mieux vaut prendre son billet quelques jours à l’avance en saison pour s’assurer de bien avoir une place.

Un service de bus confortable et efficace permet de rejoindre la vieille ville, Ploče, Boninovo et autres localités des environs de manière rapide, simple et peu coûteuse. Ces bus sont gérés par la société Libertas, la compagnie des transports ragusains. Un trajet Lapad-Pile prend 20 minutes (30 minutes au maximum pour Babin Kuk) en bus. En pleine saison, les bus sont souvent bondés.

Un ticket revient à 1,73 euros si on se le procure à l’avance dans les kiosques de la compagnie des transports de Dubrovnik, Libertas ainsi que dans les kiosques Tissak. Sinon, il s’achète pour 1,99 euros auprès du conducteur. Un ticket vaut pour une personne, il doit être composté à l’entrée du bus et reste valable 1h, quels que soient les trajets. On peut donc faire un aller-retour avec le même ticket à condition que l’opération dure moins d’une heure. Il n’y a aucune sorte de réduction. Le ticket combiné valable pour vingt trajets d’une heure n’est plus disponible pour les touristes. Il existe aussi un ticket journalier à 5,31 euros. Le Dubrovnik Pass pour une semaine (en vente au prix de 55 euros) comprend l'equivalent de 7 tickets journaliers, la carte pour trois jours (45 euros) en comprend 3, la carte pour un jour (35 euros) en comprend 1.

Les bus circulent de 7h à 23h en général, jusqu'à 2h du matin pour le bus 6 en saison.

Lignes les plus utiles au voyageur. Le bus 6 traverse tout Lapad, jusqu'à Babin Kuk, pour rejoindre la porte Pile. Les 1 A, B et 1 C permettent de rejoindre la gare routière et le port de Gruž jusqu'à Pile. Le 5 et le 8 relient Pile à Ploče et se prolongent jusqu’aux grands hôtels de la côte, en direction de la riviera (le 8 va même jusqu’à Gruž).

Les arrêts ne sont jamais signalés dans le bus. Tous ne se traduisent pas forcément par un panneau ou un arrêt reconnaissable depuis la rue : il faut donc être très vigilant et appuyer sur le bouton lorsqu’on sent qu’on approche. Ne pas hésiter à demander autour de vous. C’est le cas pour l’arrêt le plus fréquent : celui de la Poste de Lapad (Pošta Lapad) : le bus s’arrêtent en face de la poste et d’un magasin d’optique.

Un plan des transports est disponible à l’office de tourisme et sur le site de Libertas.

Vélo, trottinette & co à DUBROVNIK

Peu répandu en ville, le vélo serait pourtant le moyen de transport idéal pour éviter les bouchons de Lapad et se rendre dans la vieille ville ! Parcourir la région à vélo est néanmoins une chose relativement difficile, les dénivelés peuvent être importants même pour aller à Cavtat, et les routes peu adaptées (peu de pistes cyclables en dehors du Konavle rural).

Avec un chauffeur à DUBROVNIK

Plusieurs compagnies de taxi sont actives sur les routes de Dubrovnik, ainsi que les applications Uber et Bolt. Le prix d’une course est obligatoirement fixé par le compteur (en taxi) ; si le compteur n’est pas enclenché, le client a le droit de partir sans payer ! La somme finale se compose d'environ 4 euros pour tout déplacement, ce à quoi s’ajoutent 1,50-2,00 euros par kilomètre.

En voiture à DUBROVNIK

Les routes de la région de Dubrovnik sont plutôt bien entretenues et offrent bien souvent une vue spectaculaire sur l’Adriatique. Attention, elles sont parfois étroites (notamment à Korčula). Il n’y a pas encore d’autoroute desservant Dubrovnik et ses alentours (la prolongation de l’autoroute Zagreb-Dubrovnik est en cours).

Il n'y a pas mieux que la voiture (ou les deux-roues) pour apprécier le paysage qu’offre la côte ragusaine, ce qui donne l'avantage supplémentaire de visiter des villages que les bus ne desservent pas toujours. La route qui longe la côte de Dubrovnik à Pelješac et de Dubrovnik au Monténégro est de toute beauté. Les locations de voitures sont nombreuses dans les villes (et même les villages touristiques) de la région. Les véhicules proposés sont confortables, mais ne vous faites pas d'illusion sur les prix, ils sont semblables à ceux pratiqués en France (penser à réserver votre véhicule à l'avance !). Un supplément est souvent demandé si vous vous rendez à Mostar ou dans la baie de Kotor (pays frontaliers).

La voiture est interdite sur les îles de Lopud et de Koločep mais autorisée sur Šipan, Mljet, Korčula, Lastovo. Attention ! Les Croates ne conduisent pas toujours très prudemment et il s’agit de rester vigilant sur les routes de montagne qui longent la côte. Respectez les vitesses autorisées et les distances de sécurité.
En Croatie, comme dans le reste de l’Europe continentale, on circule à droite. La vitesse est limitée à 130 km/h sur autoroute, 80 km/h sur route nationale et à 50 km/h en agglomération. L’alcoolémie autorisée à hauteur de 0,5 g/l. Le permis de conduire français est reconnu en Croatie. Les conducteurs étrangers doivent se munir de leur carte grise et de leur carte verte (carte internationale d’assurance automobile). Il peut être pratique de se munir d’une carte de l’IGN, mais on trouve sans difficulté des cartes de la Croatie sur place, dans les offices de tourisme ou les librairies.

L'attente aux frontières peut être un peu longue pour aller au Monténégro (baie de Kotor), via la E65 jusqu’à Herceg Novi. La meilleure solution consiste alors à franchir la frontière au poste situé au-delà du parc de Prevlaka, en suivant la direction de Vitaljina (et non la direction d’Herceg Novi indiquée depuis Čilipi), il s'agit d'un poste officiel mais de plus petit gabarit et peu connu des touristes. L'attente au poste-frontière de Karasovići est bien plus importante (c'est celui que vous indiquent les panneaux de circulation).

Contrôle de police. Les contrôles de police sont très fréquents sur les routes et les agents n’hésiteront pas à vous arrêter en cas de dépassement des limites de vitesse. Attention pour ceux qui se déplacent en camping-car : la vitesse autorisée peut parfois varier plusieurs fois sur des distances très rapprochées. L’amende coûte 30 euros si vous la payez immédiatement. Si vous êtes arrêté, pensez à demander un reçu en bonne et due forme car il arrive que les policiers ne soient pas très honnêtes…

Essence. On trouve du carburant avec et sans plomb (bezolovni), du gazole, et, plus rarement, du GPL et des stations de recharge électrique.

Se garer et même se déplacer à Dubrovnik en voiture en plein été peut relever du cauchemar et du gouffre financier. La ville est divisée en plusieurs zones de paiement, à partir de 0,70 euros de l’heure en zone 3 hors saison, jusqu'à 10 euros de l'heure en zone 1 au mois d'août. On règle par pièces via un automate, par SMS (téléphone portable) ou en ligne (app.paydo.hr). Les quelques places de parking en sous-sol (notamment à Pile) ou à l’air libre (Ploče, Lapad) sont prises d’assaut et coûtent cher.