Guide de voyage Gulf El-Kebir

Zone formellement déconseillée par le ministère des Affaires étrangères à l'impression du guide (début 2018). Il y a 50 millions d’années, l’impact violent d’un objet extra-terrestre sur la grande mer de sable du désert libyque produisit la fusion d’une couche terrestre dont le verre libyque est le résultat. C’est le consul de France à Djeddah (Arabie saoudite), Fulgence Fresnel qui, il y a plus de cent soixante ans, raconte qu’un Bédouin parti à la recherche d’une piste, avait trouvé des fragments de verre et qu’il pensait que cette partie du désert était humainement habitée. C’est seulement en 1933, qu’un ingénieur travaillant pour le service topographique égyptien redécouvre le site. Théodore Monod, s’est aussi intéressé au Gulf El-Kébir, et il visite alors plusieurs fois le site qui s’étend sur 5 000 km².L’explication scientifique la plus admise et répandue du phénomène du verre libyque est celle que nous vous transmettons ; les chercheurs n’en sont pas totalement certains et leurs études continuent autour du verre libyque, que vous reconnaîtrez à sa couleur jaune à vert clair, plus ou moins transparent, dont certains échantillons contiennent des bulles. L’interrogation scientifique porte sur la nature de la fusion : est-ce une impactique (une réaction chimique sur le lieu de l’impact d’une météorite par exemple) ou une tectique (les retombées de l’impact projetées à des kilomètres) ? Amoureux du désert ou bien scientifique, l’aridité du Gulf El-Kébir vous attirera. Situé aux confins des frontières soudanaises et libyennes (latitudes N 25° 02’ – N 26° 13’) et 50 km d’ouest en est (longitudes E 25° 24’ – E 25° 55’), l’expédition est à privilégier. Elle est néanmoins difficile et requiert un matériel et une préparation sans faille, puisque l’autonomie en eau et en carburant nécessaire est de deux semaines. Ce voyage nécessite une vingtaine de jours.