Quel budget pour les activités et les sorties à RIO DE JANEIRO ?

Dans les monuments, les transports en commun et les musées, les personnes de plus de 65 ans (60 ans dans certains Etats)  et les enfants de moins de 5 ans ne payent pas l’entrée. Un des postes de dépense est souvent le prix du ou des billets d’avion  pour voir le plus de pays. Pour ceux qui veulent traverser ce vaste pays en peu de temps, en négligeant leur empreinte carbone, le « Brazil Air Pass » est une bonne alternative. On conseille bien sûr de privilégier le bus mais les distances interurbaines sont quelquefois si importantes que l’avion s’impose en dernier ressort comme une alternative pertinente. Les compagnies Azul et Gol proposent des pass à respectivement 399 et 505 US$ pour 4 coupons. Il faut les prendre depuis la France ou des pays de départ obligatoirement dès que l’on a son billet pour le Brésil.

Quel budget pour se loger à RIO DE JANEIRO ?

Le budget varie énormément, entre les « hostels » (auberges de jeunesse) et les hôtels de luxe de la zone sud de Rio. Le prix varie entre 20 et 100 euros par nuit et par personne entre un lit en dortoir et une chambre dans une pousada d'assez belle facture. Pour une nuit au Copacabana palace, il faudra débourser prés de 500 euros pour une chambre. Airbnb a désormais étendu son réseau à Rio et de nombreuses locations sont proposées. Le paiement par carte est proposé dans presque tous les établissements. A Rio, il est fortement conseillé de se loger en zone Sud, plus sûr en termes de sécurité.

Budget voyage à RIO DE JANEIRO et le coût de la vie

Budget. Le Brésil n’est plus un pays bon marché. L’effondrement actuel du réal rend le coût de la vie moins chère pour les visiteurs européens, mais le budget d’un voyage au Brésil reste assez élevé. Il faut compter 50 euros pour un petit budget quotidien et par personne, 80-100 euros pour un budget moyen et 150 euros pour un budget confortable. Dans les grandes villes, l’hébergement peut être un poste de dépense important. Comme partout, les tarifs des hôtels et des différents services touristiques varient selon la saison et les événements. Pendant les vacances d’été, de décembre à février (incluant donc la période du carnaval) et les vacances scolaires de juillet, les prix sont multipliés par deux, voire plus à Rio ou Paraty par exemple. Ils varient également en fonction des événements. La note peut être vite salée dans les restaurants «  conventionnels  ». On peut manger au kilo correctement et pour une somme modérée. Les plats préparés (PF, prato feito) sont généralement bon marché. 

En basse saison, en ne voyageant qu’en bus (ou en réservant à l’avance les vols), en dormant dans des hôtels corrects mais simples et en privilégiant les restaurants bon marché (self au kilo), vous pouvez voyager moins cher. En haute saison, il faudra éviter les spots touristiques, sauf, bien sûr si vous en avez fait votre destination choisie. On n’ira pas à Ouro Preto à Pâques ni à Paraty lors du festival du livre FLIP. Un vol en avion, la location occasionnelle d’une voiture et un séjour guidé peuvent alourdir sensiblement ce budget moyen, tandis que les excursions en solo (pas n’importe où !) et les journées de farniente dans un hamac sur une plage l’allègent. N’hésitez pas à marchander pour tous les services touristiques proposés, surtout en basse saison, quand les clients sont rares. On peut ainsi discuter le prix des excursions guidées (parcs nationaux, etc.). Il faut néanmoins garder en mémoire qu’un service de qualité se paye et que des prix très bas par rapport au marché se font quelquefois au détriment de la sécurité et/ou du respect des communautés et de l'environnement. De plus, il faut respecter le labeur d’autrui et négocier dans une mesure acceptable.

 Les compagnies aériennes Gol et Azul proposent des systèmes de pass intéressants pour les vols intérieurs qui ne peuvent être achetés qu’en France ou dans le pays d’origine du voyageur après achat de son billet aller-retour pour le Brésil.

 Pourboires. Au restaurant, les montants à payer sont majorés de 10 %, somme destinée aux serveurs. Vous n’aurez donc pas à laisser de pourboire, à l’exception de rares restaurants où les 10  % ne sont pas inclus. Mais rien ne vous empêche d’en laisser si le service vous a plu.

 Marchandage. Négocier le prix des marchandises qui a explosé ces dernières années est une des coutumes courantes, surtout dans les marchés de rue. Résistez au talent des commerçants pour vous faire culpabiliser d’avoir proposé un prix plus bas et tentez votre chance en demandant jusqu’à 20 % de rabais. Pour faire des affaires encore plus juteuses, privilégiez le paiement en espèces et les achats en grosse quantité. Chez les petits marchands qui peinent à s’en sortir et en certains lieux loin des zones touristiques, on proposera un prix qui reste décent ou on s’abstiendra de marchander.

 Taxes. Les prix affichés peuvent parfois être taxés, la pratique n’est pas uniforme, et l’affichage pas toujours explicite. Dans certains hôtels, il faudra peut-être ajouter 5 % d’ISS ou 10 % de taxe de service (ou les 2 !) au prix affiché ; se renseigner à la réception. Dans les bars et restaurants, le service (10 %) n’est pas indiqué sur la carte, mais toujours inclus dans la facture.