Guide de voyage Gréolières

Gréolières s’épanouit sur le versant sud de la montagne du Cheiron. À une altitude de 836 m, le village, parmi les plus élevés de la région, surplombe la vallée du Loup. Entouré de végétation et avec la masse rocheuse du Cheiron en arrière-plan, Gréolières apparaît comme une oasis de vie au milieu d’un monde minéral. Dans un tel environnement, on peut dire que ce village de 600 habitants mérite amplement son slogan « Respirez le grand air ! ». À l’origine, il s’est développé autour de deux sites. Gréolières-Basses (l’actuel village) et Gréolières-Hautes, abandonné au XVIIème siècle, qui occupait un éperon rocheux. Voilà pourquoi il y avait deux châteaux, aujourd’hui en ruines. Le village est parcouru de rues étroites bordées de maisons aux pierres apparentes, typiques de la montagne provençale. Typiques de la région également, les façades aux volets colorés, les toits de tuiles ou le clocher surmonté d’un élégant campanile en fer forgé. Le village est le départ de multiples activités : randonnées, canyoning, parapente... L’hiver, les activités se déplacent vers Gréolières 1400. C’est la station de ski la plus proche de la Côte d’Azur. Depuis son point culminant, la vue s’étend de Monaco jusqu’à l’Estérel. Un peu d’histoire. Dès la Préhistoire, la haute vallée du Loup était une importante voie de communication entre le littoral et les Alpes. Le territoire de Gréolières était très fréquenté. On pense qu’il existait un oppidum sur le Baou de St-Jean. Plus tard, la voie romaine qui reliait Vence à Castellane, traversait Gréolières, contribuant à faire du site un lieu de passage et de séjour. C’est au XIe siècle que le nom de la place forte de Graulieras apparaît dans le cartulaire de l’Abbaye Saint-Victor de Marseille. Lors des guerres de religion, entre le XVIe et XVIIe siècle, les châteaux de Hautes et de Basses Gréolières sont attaqués tour à tour par les protestants et les catholiques en raison de leur position particulière pour la défense du pays, de post-frontière avec le Piémont. Jusqu’au XIXe siècle, le territoire changea plusieurs fois de mains au gré des batailles et des alliances. En 1838, le château est cédé à Jacques Flory, un habitant du village, pour la somme de 17 000 francs en pièces d’or.