De l’aéroport au centre-ville en Grèce continentale

Vous arriverez en général en Grèce continentale par les aéroports internationaux d’Athènes ou de Thessalonique.

Les deux villes proposent des navettes en bus très économiques (5,50 € à Athènes, 2,20 € à Thessalonique) vers le centre ainsi qu’une liaison en métro dans la capitale (10 € l’aller simple). Les taxis des deux villes proposent aussi des forfaits (à partir de 38 € en journée à Athènes, 20 € à Thessalonique). À Athènes, le site « Athens transport » (www.athenstransport.com) contient des informations intéressantes en anglais. Pour le reste, le pays compte d’autres aéroports régionaux qui, comme Kalamata dans le Péloponnèse, proposent des liaisons directes avec la France en saison. Les aéroports régionaux (Ioaninna, Alexandropouli…) sont rarement loin des villes et facilement accessibles en taxi à des prix modérés.

Arrivée en train en Grèce continentale

Les plus romantiques - ou aventureux - pourront toujours aller en train jusqu’à Venise et prendre le bateau pour la Grèce. Car, pour le reste, le réseau ferroviaire grec a considérablement diminué. Cependant, il existe encore quelques lignes internationales qui passent par le nord à partir de Bucarest (Roumanie) et Sofia (Bulgarie) vers Thessalonique (voir sur trainose.gr). Le réseau intérieur a, lui aussi, fondu. Il permet de relier Athènes à Thessalonique en passant par les Météores par exemple. Plus intéressant, le proastiakos, nouveau train « de banlieue », relie désormais Athènes au Péloponnèse (Corinthe) et à l’Eubée (Halkida) à partir de l’aéroport. Pour les plus grandes distances, le réseau de bus est plus fiable, complet et régulier.

Arrivée en bateau en Grèce continentale

Arriver en Grèce continentale par la mer, c’est surtout possible à partir de l’Italie. Les bateaux, de Bari ou Ancône, arrivent à Igoumenitsa en Epire ou Patras dans le Péloponnèse (voir les liaisons sur www.minoan.gr). Vous pouvez aussi poursuivre ou rêver votre itinéraire en Grèce en ligne (www.gtp.gr) et réserver vos billets à l’avance, toujours par Internet (http://openseas.gr) ou auprès des agences de voyage du Pirée, près d’Athènes.

Transports en commun en Grèce continentale

Très développé, le bus est un moyen de transport souple (avec souvent de nombreux départs quotidiens), bon marché (comparable au train) et même généralement plus rapide que le train ! Les villes grecques sont en effet mieux desservies par le bus que par le train. Elles ont toutes un réseau Ktel régional (voir http://ktelattikis.gr ou http://ktelmacedonia.gr par exemple). On achète le billet avant le départ en ligne (parfois), dans les gares routières ou auprès des petits kiosques qui jouxtent les arrêts principaux. À cela s’ajoute dans la plupart des villes un réseau local.

Vélo, trottinette & co en Grèce continentale

La densité de la circulation dans les centres-villes rend l’usage du vélo encore peu fréquent, sauf dans le cadre de visites guidées organisées et intéressantes à Plaka. Les bornes de vélos avec abonnement et les pistes cyclables commencent toutefois à faire leur apparition lentement à Thessalonique par exemple, notamment sur le front de mer.
Dans les grandes villes, mais surtout dans les campagnes ou sur le littoral, vous pourrez louer des motos ou des scooters. Quoi qu’il en soit, n’imitez pas les locaux et portez le casque... sur la tête ! Les routes ne sont pas forcément bien entretenues, le vent souffle fort et un accident est vite arrivé : sans casque, l'assurance ne vous prendra pas en charge. Beaucoup de loueurs n'insistent pas sur le port du casque, demandez donc expressément d'en avoir un. Autre information importante : le permis B classique français intégrait la conduite de scooters jusqu'aux 125cc (mais sans les inclure).

Pourtant, certains loueurs refuseront de vous laisser un scooter (même un 50cc) si vous n'avez pas un permis moto/scooter spécial ou que vous ne pouvez pas prouver que vous avez suivi la formation deux-roues dorénavant obligatoire en France. Là encore, en cas d'accident, l'assurance grecque pourrait ne pas vous couvrir.
Enfin, comme d’autres capitales et grandes villes, Athènes et Thessalonique ont aussi vu fleurir les trottinettes électriques. Il suffit de télécharger ou d’ouvrir certaines applications (les mêmes qu’en France…) qui géolocalisent les trottinettes libres. Le tarif est de 1 € pour les débloquer, puis 0,15 € par minute, soit 5,50 € pour 30 min. Là encore, le port du casque (non fourni) est recommandé.

Avec un chauffeur en Grèce continentale

Les taxis (jaunes à Athènes, bleus à Thessalonique) pratiquent dans toute la Grèce des tarifs sensiblement moins élevés qu’ailleurs en Europe. Les tarifs pratiqués par les taxis sont normalement forfaitaires et établis tous les ans par l'administration nationale, ce qui signifie que tout trajet correspond à un tarif préétabli et fixe en fonction du kilométrage effectué. La plupart des villes, même petites, ont généralement des chauffeurs de taxi, bien qu’ils ne soient pas forcément en nombre suffisant. C’est notamment une des raisons - et il ne faut pas être surpris - pour lesquelles la plupart des chauffeurs n’hésiteront pas à prendre en cours de route d’autres passagers allant dans la même direction que vous…

S'il n'y a pas Uber à Athènes, l’application Freenow (à télécharger) offre un service efficace assez similaire.

En voiture en Grèce continentale

Que vous arriviez avec votre véhicule ou louiez une voiture, sachez que les Grecs ont leurs usages bien à eux. Les limitations de vitesse sont rarement respectées et il est courant de rouler sur la bande d’arrêt d’urgence par exemple. Se garer est difficile et souvent anarchique et laisser sa voiture en double file avec un numéro de téléphone sur le pare-brise est courant. Porter sa ceinture est optionnel et téléphoner au volant, une liberté individuelle, semble-t-il. Malgré tout la voiture reste sans doute le moyen de locomotion le plus efficace pour découvrir la Grèce. Nous vous recommandons simplement la plus grande prudence au volant. En dehors des grandes villes, les routes sont souvent mal entretenues et étroites, donc vous n’aurez pas vraiment d'autre choix que de limiter votre vitesse. En revanche les autoroutes - payantes donc évitées par beaucoup de Grecs par mesure d’économie - sont souvent dégagées et de très bonne qualité.

Accessibilité en Grèce continentale

Le sort des personnes à mobilité réduite et des poussettes n’est malheureusement pas une priorité en Grèce, loin s'en faut. Il en résulte une accessibilité réduite, notamment dans tous les transports publics, les trains et les bus locaux. À Athènes, des accès ont toutefois le mérite d’exister enfin dans les stations de métro les plus récentes et certains sites touristiques importants comme l’Acropole. Côté mer, les ferries et autres bateaux ne sont pas toujours très accessibles non plus : sur les grands ferries, l’accès est théoriquement assuré pour tous, mais dans la pratique, c’est une autre histoire (les escalators mis en route pour monter dans le bateau sont ainsi désactivés quand il s’agit de débarquer…). Des ascenseurs sont prévus, mais ils ne desservent pas nécessairement tous les étages des ferries.

Les attrape-touristes en Grèce continentale

À part un classique universel (en taxi, surveiller l’allumage du compteur ou vérifier son forfait de l’aéroport), pas grand-chose à signaler…