De l’aéroport au centre-ville en Nouvelle-Zélande

La Nouvelle-Zélande compte trois aéroports internationaux : Auckland, Christchurch et Wellington.

Chaque ville a des réseaux de bus et systèmes de navettes permettant de rejoindre le centre-ville facilement.

A Auckland. Réseau de transport en commun : AirportLink bus ou bus n° 38 et n° 30. Le bus AirportLink (toutes les 10 min entre 4h30 et 00h30) emmène les passagers de l’aéroport jusqu’à Puhini Station et Manukau Bus Station. Puhini communique avec deux lignes de train : la Southern Line et Eastern Line. Toutes deux rejoignent le centre-ville. L'AirportLink part des arrêts A, au terminal international, et B, au terminal domestique. Ces deux arrêts sont indiqués par une signalétique orange.

Le bus 38 va de l’aéroport jusqu’à Onehunga, en passant par le centre-ville de Mangere. De Onehunga on peut prendre le bus 30 jusqu’au centre-ville.

Pour les tickets, il faudra soit payer en cash au conducteur, soit se munir d’une AT HOPS card que l’on peut ensuite charger de crédit et utiliser sur tout le réseau de transports en commun de la ville. La carte est payante mais les trajets reviennent ensuite moins chers.
On peut les acheter à l’aéroport, soit à AirGo Convenience (terminal domestique) ou Take Home Convenience (terminal international). Voir le site d’Auckland Transport pour plus d’informations.

Service de navettes SkyDrive (géré par Ritchies Transport) offre un service de navette (shuttle) express depuis l’aéroport jusqu’à SkyCity, dans le centre d’Auckland. Les navettes circulent de 5h (premier départ de la SkyCity) à 22h30 (dernier départ depuis l’aéroport). Elles partent de l’arrêt de bus A, au terminal domestique. On achète les tickets en ligne (skydrive.co.nz) ou par carte bleue (pas de cash) à bord du bus.

A Wellington. Réseau de transport en commun : Airport Express ou bus n° 2. L'Airport Express relie l’aéroport à la gare de Wellington, en passant par le centre-ville. Départs toutes les 10 à 20 minutes.

On peut payer à bord par carte bleue (sans contact uniquement), ou acheter une Snapper Card qui permettra ensuite de voyager sur l’ensemble du réseau. A l’aéroport, les Snapper Cards peuvent être achetées au Café Wishbone, au rez-de-chaussée, à côté des arrivées internationales. Il faudra ensuite télécharger l’application (free wifi à l’aéroport !) pour y mettre du crédit et pouvoir payer le bus. Les trajets en bus reviennent moins chers quand on a une Snapper Card, ça peut donc valoir le coup si on prévoit de rester quelques jours en ville et d’utiliser le réseau.

Le bus n° 2 ne passe pas directement à l’aéroport, il faudra marcher 5-10 minutes jusqu’à l’arrêt 7033, au croisement de Hobart Street et Broadway. Un peu moins pratique, mais à peu près deux fois moins cher que le Airport Express. Si l’on va dans l’autre sens (de la ville à l’aéroport), attention car le bus n° 2 peut prendre deux directions différentes en fin de ligne : Seatoun ou Miramar. Il faudra prendre celui allant vers Seatoun pour se rendre au plus proche de l’aéroport.

Astuce : si l’on choisit d’avoir recourt à un Uber, fixer le point de rendez-vous ou de dépose au Burger King (à 5 minutes à pied de l’aéroport) divisera la note par 2.

A Christchurch. Plusieurs lignes de bus du réseau de transport en commun de la ville (« Metro ») permettent de rejoindre le centre-ville depuis l’aéroport : le n° 3 fait le trajet aéroport-Sumner, via Avonhead et City Centre. Le n° 29 fait aéroport à City Centre via Fendalton. Le n° 125 fait Redwood à Westlake via Christchurch Airport.

Les bus partent du côté nord du terminal international, à côté du Novotel (chercher la porte de sortie n° 9).

Les tickets peuvent être achetés directement auprès du conducteur (cash). Si l’on reste plusieurs jours et qu’on prévoit d’utiliser le bus plusieurs fois, il peut valoir le coup d’acheter une Metrocard. La carte est payante mais les trajets reviennent ensuite moins chers.

Arrivée en train en Nouvelle-Zélande

Le réseau de train en Nouvelle-Zélande est... on ne va pas dire inexistant, mais très peu développé.

Le pays ne compte que 3 lignes de trains « longue distance », et celles-ci sont utilisées à des fins purement touristiques. Aussi scéniques que lentes (12h pour rallier Auckland et Wellington), elles font partie des itinéraires appelés les « Great Journeys » et permettent de traverser des zones magnifiques et d’admirer les paysages, mais elles ne constituent ni le moyen le plus rapide, ni le moins cher, pour aller du point A au point B.

Northern Explorer : Auckland-Wellington-Auckland. D'Auckland à Wellington en passant par le centre de l’île du Nord, des collines ondulantes au central plateau où on pourra apercevoir les trois volcans dominant les plaines désertiques du Tongariro. C’est en prenant ce train que Peter Jackson, alors en pleine lecture du Seigneur des Anneaux, réalisa que la Nouvelle-Zélande incarnerait parfaitement la Terre du Milieu.

Coastal Pacific : Christchurch–Picton–Christchurch. The Coastal Pacific relie Picton à Christchurch en passant par les vignobles de Blenheim puis la côte sauvage de Kaikoura. Vues imprenables sur l’océan.

Tranz Alpine : Christchurch–Greymouth–Christchurch. La Tranz Alpine traverse l’île du Sud d’est en ouest, reliant Christchurch à Greymouth en passant par le célèbre Arthurs Pass. On traverse des paysages somptueux au milieu des montagnes qui font grandement regretter de ne pas pouvoir descendre du train !

Lignes régionales. En dehors de ces trois axes majeurs, Dunedin a quelques lignes de train permettant d’aller jusqu’aux villes voisines de Waitato, Hinton ou Oamaru.

Christchurch rallie Picton via la Main North Line, et la Main South Line relie le quartier de Lyttleton à Invercargill.

Wellington a deux lignes régionales qui la connectent à la Wairarapa (en passant par Featherston et Masterton) et à Palmerston North (en passant par Otaki et Levin).

Auckland a une ligne de train – The Waikato Connection – la connectant à Hamilton, ainsi qu’un service de train local permettant de desservir les différents quartiers et banlieues de la ville.

Pour plus d’informations : https://newzealandrail.com/

Arrivée en bateau en Nouvelle-Zélande

Le pays étant composé de deux îles principales, et d'une myriade de petites îles, il y a de grandes chances qu'on se retrouve à prendre un bateau à un moment donné.

Les deux principales compagnies reliant Wellington sur l’île du Nord et Picton sur l’île du Sud sont Interislander (www.interislander.co.nz/) et Bluebridge ferry (https://book.bluebridge.co.nz/).

Interislander se veut un peu plus haut de gamme que Bluebridge. Les prix s’en ressentent, mais la qualité du service pas tant que ça. Le terminal ferry de Bluebridge à Wellington est par ailleurs bien mieux situé (en plein centre-ville) et à absolument privilégier si l’on est à pied ou en vélo. Celui d’Interislander est légèrement en dehors de la ville et, bien que la compagnie organise des services de navettes gratuites, il est moins facile de s’y rendre.

Si l'on veut se rendre sur Rakiura/Stewart Island (la « troisième île »), c'est la compagnie RealNZ (www.realnz.com/en) qui s'occupe de faire les liaisons depuis Bluff.

Transports en commun en Nouvelle-Zélande

Les réseaux de transport en commun ne sont pas très développés en Nouvelle-Zélande ; plus de tramway (Wellington en avait un il fut un temps), pas (encore) de métro, c'est donc principalement sur le bus qu'il faudra compter.

Bus. Pour aller d'une ville à l'autre, il faudra prendre les « Intercity » (www.intercity.co.nz/), qui relient les principales grandes villes en s'arrêtant au passage dans les petites villes qui se trouvent sur le chemin.

Au sein des métropoles, chaque ville possède son réseau de bus : AT (Auckland Transport) à Auckland, Metlink à Wellington, Metro à Christchurch, Orbus (« Or » pour « Otago Region ») à Queenstown et Dunedin.

On peut payer son ticket directement au chauffeur (en espèces), ou acheter une carte sur laquelle on charge du crédit par la suite en fonction de ses besoins.

A Auckland c'est la AT HOP card, la Snapper card à Wellington, la Metrocard à Christchurch, et la Bee card à Queenstown et Dunedin.

Les trajets sont moins chers si l'on a une carte, mais la carte en elle-même est payante, il faut donc bien faire son calcul pour voir s'il est rentable d'opter pour cette option.

Pour recharger (« Top up »), tous les services proposent un système de rechargement en ligne (attention pour Snapper il faudra télécharger une application). A Auckland et Wellington, des bornes de rechargement sont disséminées un peu partout en ville, généralement dans les supérettes de quartier et dans quelques points stratégiques comme les offices de tourisme ou stations de bus centrales. Avec Metro (Christchurch), on peut recharger top up directement dans le bus, en donnant le montant souhaité (en cash) au conducteur.

Attention, prendre le bus en Nouvelle-Zélande n'est pas chose aisée pour les touristes. Pas de carte du réseau ni d'affichage indiquant la liste des arrêts, et une fois dans le bus il est difficile de savoir où il faudra s'arrêter. Mieux vaut donc avoir fait un travail de reconnaissance au préalable afin de savoir où l'on va. Pour éviter le stress de rater son arrêt, on peut annoncer au chauffeur où l'on se rend. Sauf rares exceptions les gens en Nouvelle-Zélande sont bienveillants, s'il sait où vous allez le chauffeur se chargera de vous indiquer quand vous devez descendre.

Bateau-bus. Transport en commun un peu plus insolite : la Nouvelle-Zélande étant un territoire très maritime, des services de bateau-bus existent dans la plupart des grandes villes pour relier certains quartiers :

Auckland, dont la côte fait partie du golfe d'Hauraki, a un réseau assez développé permettant de relier le centre-ville aux nombreuses îles du golfe et aux quartiers se situant sur des côtes opposées (https://at.govt.nz/bus-train-ferry/ferry-services/).

A Wellington il existe le East to West ferry, pour aller, comme son nom l'indique, de l'est à l'ouest de la baie.

Du côté de Queenstown, un ferry permet de passer de l'autre côté du lac, jusqu'à Kelvin Height.

Dans la région de Christchurch, un ferry relie Lyttleton à Diamond harbour.

On paye généralement directement à bord.

Rail. Wellington et Auckland possèdent toutes deux quelques lignes de train permettant de relier le centre-ville aux quartiers ou villes éloignés de l'agglomération : à Auckland ce sont les Western, Southern, Eastern and Onehunga Lines, et à Wellington la Capital connection (axe Wellington-Palmerston North) et Wairarapa connection (axe Wellington-Masterton).

Le prix dépend de la distance parcourue et on achète les tickets en gare.

Vélo, trottinette & co en Nouvelle-Zélande

Les services de vélos ou trottinettes électriques en libre-service (moyennant paiement via une app) semblent avoir un peu de mal à s'implanter durablement en Nouvelle-Zélande. Les compagnies s'essayent, tâtent le terrain et vont et viennent d'une ville à l'autre.

Trois noms principaux pour le moment : Flamingo à Wellington, Palmerston North et Waimakariri (au nord de Christchurch), Lime à Christchurch, et Beam à Wellington et Queenstown.

Toutes proposent des trottinettes électriques, et Flamingo a lancé un service de vélos électriques à Wellington en 2023.

Avec un chauffeur en Nouvelle-Zélande

Rien de spécifique au pays dans cette catégorie de transports : Uber et les compagnies de taxis traditionnelles couvrent les zones urbaines à des tarifs similaires à ce qu'on trouve en Europe.

En voiture en Nouvelle-Zélande

Le réseau de trains étant quasiment inexistant, et le réseau de bus étant peu développé, la voiture reste le moyen de transport le plus utilisé. Elle offre plus de flexibilité et permet de partir à la découverte des zones un peu moins visitées du pays. Le caractère tout en longueur de la Nouvelle-Zélande fait que le pays se prête particulièrement bien aux road trips, et les voyages en camping-cars, vans ou voitures aménagées sont très courants. La Nouvelle-Zélande est un peu la petite sœur de l'Australie pour ça !

Si l'on est là pour seulement quelques semaines, la location de véhicule est la solution la plus adaptée. Si l'on reste plusieurs mois, acheter son propre véhicule est sans doute ce qui conviendra le mieux.

Qu'on loue ou qu'on achète, attention à bien se souvenir qu'ici on conduit à gauche !

Louer un véhicule. Il existe de nombreuses agences de location de véhicules en Nouvelle-Zélande, allant de marques internationales connues comme Hertz ou Europcar à des entreprises locales (et souvent moins chères) comme Go Rental, Ezi ou Bargain Rental Cars (BRC).

Utilisez des comparateurs en ligne pour trouver le meilleur tarif !

On peut généralement récupérer les véhicules aux aéroports, ou dans les antennes des agences dans les grandes villes.

Si l'on prévoit un road trip sur les deux îles, il reviendra beaucoup moins cher de déposer sa voiture de location au terminal du ferry afin d'embarquer en simple piéton, puis de louer un nouveau véhicule de l'autre côté. C'est d'ailleurs ce que les compagnies recommandent (voire exigent) la plupart du temps.

Bon plan : si l'on est flexible dans ses dates et son programme, on peut garder un œil sur les opportunités de relocation (déplacement de véhicules). Les compagnies de location cherchent en effet souvent des gens pour ramener les véhicules vers leur agence principale après que des visiteurs les ont déposés dans une ville différente à la fin de leur périple. On peut ainsi avoir l'usage d'un véhicule gratuitement (ou presque) pour aller d'un point A à un point B (ce qui inclut parfois la traversée en ferry).

Le site de référence en la matière est www.transfercar.co.nz, mais on peut aussi trouver des offres directement sur les sites des agences de location.

Acheter. Le site de référence pour toutes les transactions d'occasion, l'équivalent de notre « Bon Coin », c'est Trade Me. Mais en Nouvelle-Zélande, beaucoup de choses se déroulent via Facebook, et l'achat de voiture ne fait pas exception. Le plus simple est donc de rejoindre des groupes Facebook d'achat/vente de voiture et de voir ce qui s'y passe.

Pas d'équivalent de l'Argus ici, difficile donc d'avoir un point de repère. On peut trouver des voitures à relativement peu cher, généralement entre 1 000 $ et 4 000 $. Pour les vans, comptez plutôt 8 000 $ à 15 000 $.

Les prix varient beaucoup en fonction de l'offre et de la demande, et donc en fonction des saisons ! La meilleure période pour acheter sera de mai à septembre, la meilleure période pour vendre sera d'octobre à janvier.

Si l'on n'y connaît pas grand-chose en mécanique et que l'on veut avoir l'esprit tranquille avant d'acheter, il est monnaie courante ici d'emmener le véhicule dans un garage pour un mini contrôle technique pré-achat (« pre-purchase inspection »). Les vendeurs prennent même parfois l'initiative de le faire au préalable afin de faciliter la vente.

Deux choses à vérifier avant de conclure un marché : le Wof (warrant of fitness), équivalent de notre contrôle technique, et le Rego (prononcer « Redjo », abréviation pour « registration »), qui a la même fonction que notre carte grise. Le Wof est généralement valable un an, et le Rego entre 3 mois et 1 an dépendant du montant que l'on choisit de payer à chaque renouvellement.

Attention, petite spécificité pour les véhicules diésel : ils sont souvent vendus moins cher, mais il y a ensuite une taxe supplémentaire à payer : le RUC (Road User Charges). Le prix du RUC dépend du type de véhicule (plus le véhicule est lourd, plus c'est cher). On paye pour un certain nombre de kilomètres (généralement 1 000) et on doit le renouveler quand le kilométrage de la voiture dépasse celui indiqué sur le certificat RUC obtenu après l'achat des kilomètres.

Les démarches pour le Rego et le RUC peuvent se faire en ligne sur le site de Waka Kotahi (anciennement NZTA, New Zealand Transport Agency), ou dans les antennes de la compagnie d'assurance AA (qui se repèrent en général assez bien du fait de leur devanture très très jaune).

Formalités. Pour avoir le droit de conduire sur les routes néo-zélandaises, il vous faudra être muni soit d'un permis international (les délais pour l'obtenir auprès de votre préfecture peuvent être très longs – de 3 à 6 mois – attention donc à s'y prendre TRÈS en avance), soit d'un permis néo-zélandais. On vous rassure, pas besoin de passer le code ni de reprendre des leçons de conduite ! Il suffit d'avoir une traduction (effectuée par un traducteur agréé) de son permis puis de payer quelques deniers pour la procédure.

Conduite / Circulation. La principale difficulté de la conduite en Nouvelle-Zélande est de s'habituer à conduire à gauche ! Soyez particulièrement attentifs quand vous tournez, car on a tendance à se remettre à droite par réflexe.

Les routes sont également souvent étroites et sinueuses et peuvent demander beaucoup de concentration. La majorité des grands axes sont officiellement des autoroutes (« SH », pour « State Highway »), mais ne vous y fiez pas ! Les autoroutes telles qu'on les connaît en France n'existent pas ici, et les « State Highways » sont plus souvent l'équivalent de nos routes nationales, voire de nos routes départementales (hello SH45 avec sa portion de route non goudronnée).

Une fois assimilées ces quelques difficultés, la conduite est plutôt aisée. Il est très rare de se frotter à des bouchons, sauf à Auckland et Wellington aux heures de pointe, particulièrement le soir (et même là, on vous rassure, rien à voir avec Paris).

Les gens sont si courtois au volant que c'en est parfois déconcertant. Quand les rues sont un peu encombrées, on attend au feu vert pour être sûr de ne pas bloquer l'intersection en s'y engageant alors que le feu va potentiellement passer au rouge sous peu.

Les gens sont patients et ne s'agacent jamais, sauf parfois quand il s'agit de trouver une place de parking en ville !

Se garer. Dans les grandes villes cela peut s'avérer franchement casse-tête (particulièrement à Wellington), à moins d'avoir un budget dédié à cela.

Il existe en effet un grand nombre de parkings payants dans les centres-villes, tenus par la société Wilson. Il existe plusieurs formules : 6 $ la demi-heure est le tarif classique, en semaine comme le week-end.

Les tarifs « journée » sont plus intéressants : 40 $ pour 12h en semaine, à moins qu'on se gare le matin entre 5h et 10h, auquel cas un tarif « early bird » s'applique et c'est seulement 15 $.

Le week-end c'est 15 $ pour 12h ou 30 $ pour 24h.

Si l'on gare sa voiture pour la nuit cela coûtera 15 $ si on la récupère avant 8h, 25 $ si on la récupère entre 8h et 11h.

Si l'on ne veut pas payer pour un parking, il faudra être extrêmement vigilant aux règles de stationnement car, dans les grandes villes, les autorités ont l’œil affûté et on a vite fait de se prendre une amende, ou de passer par la case fourrière. Certains espaces de stationnement sont strictement réservés aux résidents (« resident parking »), d'autres requièrent un abonnement à l'année (les places « coupon parking »), et d'autres encore ne sont autorisés au stationnement que tôt le matin et tard le soir, afin de donner plus d'espace au trafic en journée. C'est là qu'on risque fort de retrouver sa voiture à la fourrière si l'on n'a pas fait attention, car toutes les voitures garées sur ces zones sont enlevées au petit matin.

Péages (« toll ») et contrôles de vitesse. Les routes à péages (« Toll roads ») sont très rares (il y en a 3 : Auckland Northern gateway, Tauranga Eastern link et Tauranga Takitimu drive), mais elles sont sournoises ! On ne s'aperçoit souvent pas qu'on les traverse, et la note nous est envoyée a posteriori, soit via la compagnie de location, soit à l'adresse que l'on a fournie en effectuant le Rego (« registration »). Idem pour les contrôles de vitesse.

Faites donc attention à vérifier régulièrement votre statut si vous êtes sur la route et sans domicile fixe et que l'adresse indiquée pour le Rego était une adresse temporaire : les péages et amendes non payées peuvent gonfler très vite ! Un simple coup de fil à Waka Kotahi permettra de savoir où vous en êtes sur la question.

 


Accessibilité en Nouvelle-Zélande

A l'image de nos villes européennes, l'accessibilité pour les fauteuils roulants ou poussettes est correcte mais pas toujours extraordinaire. Rampes et ascenseurs sont présents, de plus en plus, mais pas encore systématiques.

Les villes sont en revanches mieux adaptées aux personnes malentendantes, avec des passages piétons équipés de signaux sonores pour indiquer si le petit bonhomme est vert ou rouge.