De l’aéroport au centre-ville en République tchèque

La solution la plus rapide, mais aussi la plus onéreuse, consiste à prendre un taxi (avec compteur), pour lequel il faudra compter 700 à 750 Kč pour rejoindre le centre-ville (www.aaataxi.cz). Les transports en commun constituent évidemment la solution la moins chère (32 Kč). Le trajet est rapide et très facile. À la sortie du terminal des arrivées (1 et 2), le bus 119 vous conduira de l’aéroport à la nouvelle station de métro de Nádraží Veleslavín (15 minutes environ) où vous prendrez le métro (ligne A), qui vous emmènera rapidement dans le centre (en passant par le château et la place de la Vieille Ville). Durée totale du trajet aéroport-centre : environ 45 minutes. Le bus fonctionne de 4h20 à minuit 10 et part toutes les 10 à 15 minutes. Le ticket peut s’acheter à un guichet dans le hall des arrivées ou à un distributeur automatique près de l’arrêt du bus (attention ! Les distributeurs n’acceptent que des pièces, il faut donc s’assurer d’avoir fait de la monnaie). Si vous arrivez de nuit, le bus 510 vous conduira à la station de tram Divoká Šárka (départ toutes les 30 minutes). De là, toujours de nuit, le tram 51 vous emmène au centre de Prague.

Il existe également une solution intermédiaire avec les minibus de l’agence CEDAZ, qui partent toutes les 30 minutes entre 7h30 et 19h et s’arrêtent rue V Celnici, dans le centre-ville. Compter alors 120 Kč par personne (https://cedaz.czech-trade.fr).

Arrivée en train en République tchèque

La gare centrale de Prague (hlavní nádraží) est un nœud ferroviaire majeur, national et européen. On trouvera ici des billets assez bon marché pour toute l’Europe, et très bon marché pour les différentes villes de République tchèque. Voyager en train vaut la peine si vous n’êtes pas pressé et si vous voulez profiter des beaux paysages tchèques. Si vous aimez vraiment prendre le train, ne manquez pas le rail unique : la ligne à voie étroite de Jindřichův Hradecà Nova Bystrice (au sud du pays). Le prix du transport ferroviaire est à peu près comparable aux tarifs de bus. Les trains sont confortables et bon marché, et les billets peuvent être achetés à l'avance et conservés sur votre smartphone.

www.cd.cz. L'agence nationale, équivalent de notre SNCF.

www.studentagency.eu. Une agence privée reconnaissable à ses bus jaunes, et qui possède également quelques trains. Tarifs cassés mais horaires moins arrangeants.

 

Il est possible de se rendre à Prague en train au départ de la gare de l’Est à Paris. Le trajet dure entre 12 et 15h (parfois plus mais jamais moins) et compte deux changements, à Francfort et à Berlin ou Dresde. L’arrivée se fait à la gare de Prague Holešovice, d’où il est très aisé de rejoindre n’importe quelle partie de la ville grâce au métro. Il y a des départs de Paris tous les jours, dans la mesure où la première escale est à Francfort. Mais pensez ensuite à vérifier la durée d’attente aux correspondances suivantes, car les départs peuvent être moins fréquents.

Arrivée en bateau en République tchèque

Des croisières sur le Danube permettent d'accoster à Prague par la voie fluviale. Il est même possible d'opérer ce circuit depuis la France : départ à Strasbourg puis direction Prague, Vienne et Budapest. Il faut compter une dizaine de jours pour boucler le périple, et en général le temps est compté pour la découverte des villes-étapes. Plus d'infos sur le site www.croisieurope.com.

Transports en commun en République tchèque

La capitale tchèque est dotée d’un système de transports publics (Dopravní Podnik) dense, efficace, clair, moderne et bon marché (pour les touristes au moins). On compte 3 lignes de métro modernes, 27 lignes de tramway et d’innombrables lignes de bus. Tous les modes de transport arrivent à l’heure et les trams et les métros sont cadencés à 2 minutes, 5 minutes ou 10 minutes. La société des transports pragoise regroupe le réseau de métro, de bus, de tramway, de trolley et de funiculaire. Le même type de billet prévaut donc pour tous ces transports. Seul point noir, ces transports ne sont pas vraiment accessibles aux personnes handicapées. La nuit, le service de tramways est réduit, mais continue d’être assuré sur les principales lignes à une cadence légèrement inférieure.

Les tickets (jízdenky) sont les mêmes pour tous les transports publics. Ils s’achètent dans les bureaux de tabac (tabák), stands de journaux ou guichets et distributeurs situés à l’intérieur des stations de métro. On ne peut pas les prendre dans le bus ou dans le tramway. Les tickets doivent être compostés (une seule fois, lors du début du parcours) aux bornes orange à l’entrée des stations de métro, ou à l’intérieur du bus, du trolley ou du tramway. Ils doivent impérativement être conservés jusqu'à la fin du voyage, car les contrôles sont nombreux. On peut apporter son vélo dans le métro, durant les heures creuses seulement.

Tarifs. Tickets simples. Il existe deux variations de tickets. Ceux à 30 Kč sont valables 30 minutes au maximum. Ceux à 40 Kč sont valables 90 minutes. Si vous hésitez, achetez les billets à 40 Kč pour éviter de vous faire contrôler à la 31e minute de voyage. Les enfants de moins de 6 ans voyagent gratuitement.

Forfaits. Ils ne sont avantageux que pour de longs séjours et seulement si vous envisagez de visiter des sites éloignés du centre. Si vous ne parcourez que la vieille ville, autant le faire à pied. Un pass à la journée coûte 170 Kč et 390 Kč pour 72h. Les forfaits doivent être compostés lors du premier voyage après l’achat, et uniquement à ce moment-là.

Vélo, trottinette & co en République tchèque

Les nouvelles mobilités urbaines ne sont pas franchement développées à Prague. Autour du tourisme se sont développés les segway, excursions à vélo, trottinettes électriques et autres scooters électriques. Mais en mettant tout cela sur des pavés dans une surface réduite, on s'expose évidemment à des accidents à répétition. La plupart ont donc été interdites dans le centre-ville, et c'est également le cas pour les vélos, interdits dans beaucoup de quartiers trop touristiques entre 10h et 17h. Les pistes cyclables se développent, mais lentement ; Prague n'en compte encore que 120 km. En revanche, le vélo est un mode de locomotion très apprécié dans le reste du pays où existent de nombreux itinéraires cyclables fléchés.

Avec un chauffeur en République tchèque

Vous trouverez en Tchéquie les mêmes applications pour réserver des VTC. Les services fonctionnent très bien à Prague, mais c'est plus aléatoire dans le reste du pays, où Uber a même été interdit, comme à Brno, à la fin des années 2010. Se connecter aux différents services UberX ou UberPop fonctionne comme dans les autres pays, et vous savez avant d'embarquer quel prix vous sera facturé. Une autre plateforme VTC, la Txify estonienne, opère également dans quelques villes tchèques de province comme Ostrava, Olomouc et Plzeň.

Enfin, sachez que Blablacar s'est associé à une plateforme de covoiturage locale pour proposer ses services en Tchéquie et en Slovaquie depuis 2016. Mais souvenez-vous qu'en province la barrière linguistique existe avec les chauffeurs !

En voiture en République tchèque

Les 58 000  km de routes ne sont pas toujours en bon état mais la situation s'est grandement améliorée et les grands axes se font sans problème. Attention tout de même, les Tchèques circulent très vite et il n’est pas rare que le conducteur vous fasse des appels de phares afin que vous le laissiez vous doubler, et cela même sur les petites routes ! En ville, sachez qu’une Škoda a une aptitude certaine à la glissade. Côté glissades justement, les rails de tramway mouillés ou gelés peuvent être dangereux. Sur les routes de montagne, la plus grande prudence est de mise. L’état des routes fait partie du folklore et les Tchèques adorent défier les tournants en épingle à cheveux : il n’est pas rare de s’y retrouver face à face avec un camion ou une voiture. Roulez doucement et n’oubliez pas que la plus grosse voiture a toujours priorité.

Se garer. Dans toutes les villes et villages touristiques, devant le moindre château, des parkings sont aménagés. Ils sont pour la plupart payants (de 20 à 40  Kč l’heure en province), beaucoup plus au centre de Prague. Ils sont toujours très bien indiqués.

Autoroutes. Le pays compte deux axes autoroutiers majeurs : Prague-Plzeň-Allemagne et Prague-Brno-Bratislava ou Olomouc. À ces axes, s’ajoute l’autoroute Prague-Dresde (en cours d’achèvement), Prague-Turnov-Liberec et Prague-Poděbrady (qui continuera vers Hradec Králové). À l’entrée en République tchèque, pour emprunter l’autoroute, il faut acheter une vignette à la frontière : 310 Kč pour 10 jours, 440  Kč pour 1 mois et 1 500 Kč pour 1 an (moitié prix pour les véhicules écologiques).

Conduire. Il faut avoir son permis avec soi, évidemment, et être âgé de 21 ans (25 ans pour certaines agences). En principe, vous avez deux possibilités : agence locale ou internationale. L’avantage des agences tchèques est d’être bon marché, mais il faut réserver à l’avance et vous n’aurez qu’un avant-dernier modèle. Mais ce n’est pas une règle. Ne louez jamais une voiture si, pour des raisons de langue ou autre, vous n’avez pas compris clairement tous les termes, les questions d’assurance, etc.

Accessibilité en République tchèque

En République tchèque, il y a encore de très nombreux efforts à fournir pour accueillir les personnes à mobilité réduite. Très peu de sites sont aménagés pour recevoir les personnes handicapées. Mais il faut saluer les efforts de quelques villes qui commencent à mener de véritables politiques en la matière. C’est le cas des villes les plus touristiques telles que Prague, Český Krumlov et Karlovy Vary. Dans la capitale tchèque, toutes les nouvelles stations de métro sont équipées d’ascenseurs, mais dans les anciennes (celles du centre-ville, qui desservent les lieux touristiques), il n’y a souvent que des Escalator, voire un simple escalier. De nombreux magasins vous accueillent avec quelques marches et, pour les hôtels, il vaut mieux se renseigner à l’avance. Certains établissements proposent quelques chambres adaptées (l'hôtel Bellagio, par exemple). Beaucoup de restaurants et de cafés se trouvent dans les sous-sols. Ce sont surtout les galeries d’art et les musées qui ont fait des travaux ces derniers temps, la plupart étant maintenant facilement accessibles (ils le précisent sur leur site Internet).

Les attrape-touristes en République tchèque

Les touristes ont représenté une grosse part du fond de commerce des taxis pragois pendant de nombreuses années. Encore aujourd'hui, même si la situation s'est grandement améliorée, il vaut mieux privilégier les agences reconnues, quitte à surpayer un peu le trajet, au moins vous êtes sûr d'arriver à bon port et de ne pas avoir à vider votre portefeuille.

Chaque taxi doit être équipé d’une « lanterne » jaune fixée sur le toit avec l’inscription en noir « taxi ». Sur la portière avant, les coordonnées et les tarifs de la société doivent être indiqués (prix par kilomètre, etc.).

Souvent, les taxis n’utilisent pas de compteurs et il convient de négocier le tarif à l’entrée. Si celui-ci refuse, n’hésitez pas à l'ignorer, un autre suivra peu de temps après. Une course au centre-ville ne doit pas excéder 300 à 350 Kč. Pour l’aéroport, compter 600 à 700 Kč. Sinon, au compteur, la course doit commencer à 40 ou 60 Kč selon les compagnies pour la prise en charge, à laquelle s'ajoute théoriquement 27,90 à 35,90 Kč par kilomètre.

Le plus sûr est de téléphoner à une compagnie de radio-taxis (voir numéro plus bas), soit depuis une cabine en centre-ville, soit depuis votre lieu de résidence. Si vous arrêtez un taxi dans la rue, faites-le de préférence hors des zones touristiques. Comme partout ailleurs, entendez-vous au préalable sur le tarif approximatif et veillez au fonctionnement normal du taximètre.