De l’aéroport au centre-ville en Thaïlande

De l'aéroport Suvarnabhumi ("Sou’vanapoum" pour les chauffeurs de taxi)  :

En bus. Plusieurs bus font la navette entre l’aéroport et différents quartiers de Bangkok, c’est le moyen le moins cher mais le plus long. Pour y accéder, il faut d’abord se rendre au « Transportation Center » à quelques kilomètres de l’aérogare (navette gratuite) puis choisir le bus en fonction de votre direction. Les bus opèrent de 5h à 21h tous les jours. Compter un trajet d’une heure et demie environ (sauf embouteillage !).

En navette. Une compagnie privée « Airport Express » embarque les passagers directement au 2e étage du terminal aérien. C’était le meilleur rapport qualité-prix avant que le train relie le centre-ville. Désormais, ces lignes apparaissent beaucoup moins avantageuses. Les bus relient certains lieux « stratégiques » de Bangkok à l’aéroport Suvarnabhumi. Tarif : 150 B par personne. Il y a environ un départ par heure, toutes les demi-heures en haute saison.

Des bus vont directement à Pattaya depuis l’aéroport. Bureaux à côté de ceux de l’Airport Express.

En train. Ce moyen de transport est une solution intermédiaire entre le taxi et le bus. Confortable et rapide (en 15 minutes) si on prend le train express (dans l’autre sens, 1 train toutes les 30 minutes depuis la station Makkasan) ou en train city (dans l’autre sens, 1 train toutes les 15 minutes depuis la station Phaya Thai dans le quartier de Siam). Actuellement, le prix de la ligne express est de 100 B et celui de la city de 50 B. Il devrait dans un futur proche augmenter, quand il sera possible d’effectuer l’enregistrement de ses bagages depuis la station, ce qui peut-être pratique. Idéal pour les personnes qui voyagent seules. Plus de renseignements sur le site (www.bangkokairporttrain.com).

En taxi. Le moyen le plus rapide, confortable et le plus avantageux lorsqu’on est plusieurs demeure le taxi, mais aussi le plus cher si l’on voyage seul. Compter entre 400 et 500 B en empruntant la voie express (les frais de péage s’élèvent à 65 B). Une taxe de 50 B est également ajoutée dans le sens aéroport – centre-ville. Il faut compter minimum 40 minutes voire plus selon les embouteillages. Les taxis sont disponibles depuis le hall d’arrivée. Pensez à réclamer le taxi-meter et refusez dans la mesure du possible une somme forfaitaire, toujours plus élevée que le tarif normal.

Arrivée en train en Thaïlande

Le réseau ferroviaire fonctionne assez bien. Les trains ne desservent pas toutes les villes (Phuket ou Krabi, par exemple), sans parler de l'affluence et des réservations préalables souvent nécessaires  : attention aux périodes de fêtes, nombreuses en Thaïlande.
Si vous n'êtes pas trop pressé, le train reste une bonne alternative, et les tarifs de la compagnie State Railway of Thaïland (www.railway.co.th/main/index_en.html) sont les mêmes pour tous les usagers.
Un transit longue distance en wagons couchettes est une solution intéressante, et permet d'arriver le matin à destination en économisant une nuit d'hôtel. Les couchettes de 2e classe peuvent suffire pour les voyages de nuit, mais la 1re classe est indiquée pour ceux qui désirent un minimum d'intimité. Attention, ces compartiments n'existent pas sur tous les trains. Des horaires actualisés (avec le nom des principales villes écrit en anglais) sont délivrés dans toutes les gares importantes.
Les trains les plus rapides (donc plus chers) disposent d'un wagon-restaurant mais vous pouvez demander à être servi dans votre wagon, à votre place. Le réseau ferroviaire se subdivise de la manière suivante  :

Northern Line. Bangkok-Chiang Mai via Don Mueang, Ayutthaya, Phitsanulok et Lampang.

Northeastern Line (Nong Khai). Bangkok-Nong Khai via Ayutthaya, Khon Kaen, Udon Thani, terminus à Vientiane (Laos).

Northeastern Line (Ubon Ratchathani). Bangkok-Ubon Ratchathani via Ayutthaya, Khorat, Pak Chong et Surin et Si Saket.

Eastern Line (Ban Pu Ta Luang). Bangkok-Aranya Prathet permettant d'atteindre la frontière cambodgienne à Poipet, puis de continuer vers Phnom Penh avec Royal Railway (Cambodge). Bangkok-Sattahip via Pattaya.

Southern Line. Bangkok-Su-ngai Kolok permettant de franchir la frontière de Malaisie via Phetchaburi, Cha’Am, Hua Hin, Prachuap Khiri Khan, Chumphon, Surat Thani, Phatthalung, Hat Yai et Yala. Cette même ligne traverse la péninsule de Malaisie pour rejoindre Singapour via Butterworth (Penang) et Kuala Lumpur.

Southern Line (Namtok Branch). Elle dessert en réalité l'ouest du pays, de Bangkok à Kanchanaburi (pont de la rivière Kwai), terminus à Namtok.

 

Réservations
Les gares de toutes les grandes villes sont à présent informatisées. Elles sont ouvertes de 8h30 à 16h du lundi au vendredi, de 8h30 à 12h le week-end. Dans la nouvelle gare de Krung Thep Aphiwat Central Terminal Station (Bang Sue Grand Station), à Bangkok, il faut s'adresser au «  Advance Booking Office  », ouvert tous les jours de 7h à 16h. Si vous ne voulez pas vous déplacer jusqu'à la gare en question, le moyen (un peu plus cher) est de faire appel à une agence de voyage qui peut s'occuper de vos réservations. Attention  : il faut que le ticket de train vous soit remis personnellement, et pas simplement un billet de réservation.

Divers suppléments. Pour être certain de disposer d'une couchette, il est recommandé de réserver la veille, et même si possible plusieurs jours avant le départ. Pour les périodes de fêtes, effectuez votre réservation un bon mois avant le départ souhaité  ! Le train est le moyen de transport le plus économique, donc très recherché...

Arrivée en bateau en Thaïlande

Transports fluviaux. À chaque fois que c'est possible (à Bangkok notamment), il ne faut pas hésiter à utiliser les bateaux-bus plus ou moins rapides circulant sans difficulté sur canaux et rivières. Ce mode de transport est largement utilisé par la population locale et donc très bon marché en ville (7 à 30 B). Il permet en outre de découvrir la Thaïlande d'une autre époque.

 

Navettes pour les îles. Certains longtail boats conçus pour la navigation maritime (coques plus lourdes) servent au transfert de passagers vers les îles, quand les conditions météorologiques le permettent (Krabi, Koh Phi Phi). Mais généralement, ce sont des ferrys (transport de véhicules et de passagers) ou des express boats (transport de passagers à carlingue allongée comme celle d'un avion) qui assurent les navettes entre les îles et le continent. Les liaisons sont interrompues par grand vent et forte mer, et d'ailleurs les navettes sont suspendues durant la mousson (fin juin à début octobre pour la côte d'Andaman).

Quelques exemples de navettes  :

Ferry pour se rendre à Koh Chang.

Caboteur pour gagner Koh Samet ou Koh Lanta.

Ferry ou bateau express entre Surat Thani et Koh Samui, Koh Phangan ou Chumphon et Koh Tao.

Bateau express pour gagner Koh Tarutao ou Koh Lipe à partir de Pak Bara.

Bateau express également pour Koh Phi Phi à partir de Phuket ou Koh Lanta à partir de Krabi.

Transports en commun en Thaïlande

Bus. À Bangkok, les bus, plus très jeunes, sont généralement bondés... D'autre part, bien que la circulation en ville paraisse compliquée et qu'il faille se montrer patient, les transports en commun (bus ou métro d'ailleurs) sont malgré tout satisfaisants et très bon marché. Il est indispensable d'avoir vu à l'avance le trajet sur une carte de la ville et d'avoir pris quelques points de repères (temples, centres commerciaux, banques), les autres usagers ne comprenant que rarement l'anglais  !

Bus interurbains. Il y en a pour tous les goûts et tous les budgets  : ordinaires, AC (bleus), NAC (orange), VIP, mini, privés... Pour les longs parcours, les liaisons sont habituellement bien organisées  :

Bus publics ordinaires. Les prix varient d'une compagnie à l'autre. Il existe dans chaque ville un terminal de bus publics, ou gare routière, appelé Bokhoso (abréviation de Borisat Khon Song). Les tarifs et les horaires sont affichés. On dit de ces bus publics qu'ils sont plus fiables que les bus privés même s'ils sont parfois plus vieux, plus lents et moins confortables.

Minibus ou mini-vans. Ces transports collectifs (9 à 11 passagers) peuvent constituer une alternative très intéressante sur des parcours moyenne distance (Bangkok à Pattaya, par exemple). Ils sont plus rapides que les bus ordinaires puisqu'ils ne font pas d'arrêts intermédiaires, mais souvent ils ne prennent le départ qu'une fois pleins  ! Ils sont aussi plus chers que les bus publics. La place pour charger les bagages à l'intérieur est souvent réduite, mais ils sont généralement équipés d'une galerie (attention à l'arrimage de votre sac  !). Éviter les places du fond, plus petites et moins confortables.

Bus 1re  classe AC (Air Conditionné). 36 ou 44 places. Sièges inclinables (un peu) et toilettes à bord. La solution la plus fiable à Bangkok est encore de se rendre soi-même à la gare routière de Mo Chit pour prendre le départ (en métro ou en taxi), en partageant le voyage avec les habitants du pays, au lieu de faire confiance, à n'importe quelle agence de Khao San  !

Bus VIP. 24 sièges AC. Ce sont les cars les plus chers (Very Important Person !) et, en fait, ceux qui sont systématiquement proposés aux touristes en transit. Ces cars assurent des trajets confortables entre Bangkok et les principales villes du pays. Les sièges sont inclinables (un peu plus). Les toilettes et la climatisation fonctionnent normalement  ! Et une hôtesse est même à la disposition des passagers... pour servir à boire et un encas. Mais surtout, ces cars se rendent directement à destination avec un minimum d'arrêt. Tout cela est bien tentant  !

Acheter son billet. Acheter un billet de bus dans une gare routière n'est pas compliqué et ne demande que quelques minutes  : il y a des départs presque toutes les heures (choisir le matin pour les étapes courtes ou le soir pour les très longues distances de nuit). Seul le cash est accepté. Les tarifs sont marqués noir sur blanc. Il est possible de se renseigner auprès d'une (ou deux) agence(s) pour connaître les horaires si vous jugez cela indispensable. Faire de son mieux pour obtenir ces renseignements à l'avance (la veille, au plus tard) est toujours préférable. L'office national du tourisme thaïlandais – Tourism Authority of Thailand ou TAT – est présent dans chaque ville d'importance régionale pour vous renseigner (en anglais, le plus souvent) et vous fournit gratuitement plans, adresses, horaires et brochures (hébergements, transports, points d'intérêt). Cela vaut la peine d'y passer au moins pour chaque région différente (attention, les bureaux ferment vers 16h30). Ces informations généralement fiables récupérées sur place, ajoutées à celles qui sont fournies dans le modeste guide que vous tenez dans vos mains devraient normalement vous faciliter les choses. Bien entendu, la TAT peut d'abord vous renseigner sur la ville où vous vous trouvez (localisation de la gare routière ou horaires d'ouverture d'un service) et éventuellement téléphoner à votre place (en thaïlandais). Les indications de tarifs que cet organisme fournit sont assez fiables.

 

Avion. Plusieurs compagnies se partagent le marché des vols intérieurs, à l'image de Thai Airways (www.thaiairways.com), Air Asia (www.airasia.com/en/gb), Bangkok Airways (www.bangkokair.com), Nok Air (www.nokair.com) et Kan Air (ww.kanairlines.com).

 

Quelques temps de vol sur les trajets aériens usuels :

Bangkok-Chiang Mai  : 567 km, 1 heure 10.

Bangkok-Chiang Rai : 667 km, 1 heure 25.

Bangkok-Udon Thani  : 453 km, 1 heure.

Bangkok-Ubon Ratchaburi : 482 km, 1 heure 05.

Bangkok-Phuket  : 720 km, 1 heure 20.

Bangkok-Samui : 472 km, 1 heure 05.

Bangkok-Surat Thani : 555 km, 1 heure 05.

Chiang Mai-Phuket  : 1 187 km, 2 heures 05.

Chiang Mai-Mae Hong Son  : 119 km, 30 min.

Vélo, trottinette & co en Thaïlande

Certains établissements mettent gracieusement à disposition des bicyclettes pour leurs clients, c'est notamment le cas dans certaines îles ou dans des zones rurales.

Moto/Scooter. Ce n'est pas en Thaïlande qu'on apprend à faire de la moto ou du scooter. Le tarif se situe entre 200 et 500 B par jour. Attention, le propre de la location de deux-roues en Thaïlande est le «  ni permis ni assurance  ». Aucun loueur ne vous demandera un permis gros cube pour un «  V Max  » ou une Harley à Phuket, ni aucune assurance (vol par exemple). Par contre il demandera votre passeport en guise de garantie qu'il gardera jusqu'à restitution de l'engin. Il est conseillé de prendre des photos du deux-roues sous tous les angles en compagnie du prestataire afin d'éviter tout malentendu lorsque vous le rendrez (par exemple il arrive parfois qu'on vous demande de l'argent pour une éraflure sur la peinture antérieure, et vous devrez payer pour pouvoir récupérer votre passeport !). Attention également, en cas d'accident les conséquences seront à votre charge, soyez en sûr !

Le port du casque est naturellement recommandé, pour votre sécurité et pour échapper à la vindicte policière. Il est également préférable de disposer d'un permis international (photocopie de bonne qualité à conserver sur soi) qui sera exigé en cas de problème avec la police. À bon entendeur  ! Et une courte prière ne sera pas inutile avant d'enfourcher quotidiennement votre petit bolide  : les accidents n'arrivent pas qu'aux autres (environ 400 décès annuels à Koh Samui par exemple, selon les dernières statistiques). À propos des vols qui se généralisent un peu partout en ville  : votre engin devra dormir sagement en face du gardien (endormi) de votre hôtel et être immobilisé au moyen d'une forte chaîne et d'un gros cadenas, ou, mieux encore, dans une cour intérieure. Impératif, le check-up mécanique avant le départ. Soyez très méticuleux et ne faites confiance qu'à vous-même. L'entretien des véhicules de certains établissements est plus qu'aléatoire  ! Évitez de rouler seul sur de longs parcours ou dans des zones sensibles (frontière birmane notamment) et sur les routes de montagne. Il ne faut jamais se retrouver isolé en cas d'accident.

Vélos. À disposition dans certaines guesthouses et hôtels. Location entre 50 et 70 B par jour, en moyenne. Si vous envisagez un long périple à travers la Thaïlande, il est prévu de pouvoir transporter votre monture par avion ou par train. Soyez bien conscient, cependant, des risques de collision encourus avec les motos et les camions au milieu desquels il faudra évoluer coûte que coûte...

Avec un chauffeur en Thaïlande

Taxis. Les taxis offrent une alternative fiable et à prix raisonnable pour les étrangers que nous sommes  : n'oubliez pas de demander la mise en fonction du compteur (meter), souvent préférable au tarif excessif proposé avant la course. Les voitures sont généralement récentes et climatisées. Le prix minimum de la course sera de 35  B et ne dépassera que rarement 200  B en ville, sauf en cas d'embouteillage. Il arrive que certains chauffeurs veuillent imposer un prix fixe (surtout la nuit) : refusez tout simplement et adressez-vous à un autre taxi. Les voitures sans compteur portent normalement l'enseigne Taxi, les taxis avec compteur portent la mention Taxi Meter.

La grille tarifaire est la suivante  : 35 B la prise en charge (de 0 à 2 km), puis 5 B par kilomètre parcouru. Prise en charge de 50 B depuis ou vers l'aéroport Suvarnabhumi à Bangkok.

Bon plan : vous pouvez également télécharger l’application Grab ou InDriver sur votre téléphone. C’est l’équivalent local d’Uber.

Motos-taxis. La solution radicale pour éviter les embouteillages n'est pas le tuk-tuk, un peu trop large, bruyant et nauséabond, mais les motos-taxis qui peut toujours se faufiler entre les voitures (gare aux genoux qui dépassent  !). Elles se repèrent au dossard orange porté par les conducteurs qui attendent le client au coin de certaines rues. Disposez de petites coupures et de monnaie pour régler la course car les chauffeurs en ont rarement. Il faut toujours négocier le prix avant le départ, jamais à l'arrivée, pour éviter les différends toujours regrettables ! Comptez entre 20 et 100 B en moyenne.

Song téo  «  deux rangées  ». Il s'agit d'un taxi collectif avec deux bancs latéraux installés dans un pick-up couvert, avec accès par le marchepied arrière. Certains, plus modernes, sont des minibus japonais transformés. Toutes les villes de province disposent d'un service de transport en commun au moyen de ces taxis collectifs (progressivement remplacés par des bus) suivant des itinéraires bien déterminés. Fort pratiques à condition de disposer d'un plan de la ville (TAT) et de quelques points de repères pour se faire comprendre (temples, centres commerciaux, grands hôtels), il s'agit certainement du mode de déplacement le plus économique, le prix de la course étant le même pour tous quelle que soit la longueur du trajet parcouru (10 à 30 B).

Tuk-tuk. Vous en rêviez, le voilà ce fameux engin motorisé à trois roues dont le nom vient du bruit caractéristique du pot d'échappement. Très bruyant, donc, et polluant aussi ! À essayer, pour connaître les joies du virage serré ou de l'accélération saccadée... quand les voitures veulent bien laisser passer ! Comme les prix sont équivalents à ceux des taxis de Bangkok (bien plus dans la pratique), autant se fier à ces derniers dont les chauffeurs sont moins nerveux et plus honnêtes. Les chauffeurs de tuk-tuk ont en effet la mauvaise habitude de transporter les touristes non avertis à l'adresse d'un magasin ou d'un hôtel, qui leur versera une commission pour ce travail de rabatteur. Laissez-vous tenter à Chiang Mai plutôt qu'à Bangkok  : ça vous coûtera moins cher et ce sera aussi plus sympa. Les tarifs démarrent normalement entre 50 et 100 B pour les initiés. Le prix de la course doit être clairement fixé avant le départ, sinon vous risquez de payer le double !

En voiture en Thaïlande

État des routes. Le réseau routier thaïlandais est assez bon, et certaines routes sont même excellentes. Les principaux axes de communication convergent naturellement vers la capitale. Durant la mousson, les routes à Bangkok se transforment en véritables torrents, mais cela ne dure jamais très longtemps. D'autre part, y compris en ville, les travaux d'excavation sont souvent mal signalés (ou pas signalés du tout), ce qui est évidemment très dangereux si on n'a pas le temps de freiner !

 

Autoroutes. À ce jour, seule la ville de Bangkok, la région centrale du pays et quelques tronçons à proximité de Phuket disposent de véritables autoroutes, souvent à péages : entre 20 à 70 B. Les principaux axes nationaux correspondent en fait à nos voies express, doublées sur certaines parties ou avec une troisième voie de dépassement commune dans le meilleur des cas. Sinon, une simple route élargie, pour un trafic de plus en plus dense.

 

Principaux axes routiers :

H1. Bangkok, Nakhon Sawan, Tak, Chiang Rai, qui devrait faire partie de la Transasiatique Pékin-Singapour.

H2. Bangkok, Khorat, Nong Khai, dite aussi autoroute de l'amitié  ; en fait, un cadeau des Américains autrefois pas vraiment amis des Vietnamiens tout proches.

H3. Bangkok, Pattaya, Rayong, Trat, ou autoroute Sukhumvit, car elle prolonge cette avenue.

H4. Bangkok, Hua Hin, Ranong, Hat Yai, la partie sud de la Transasiatique.

 

Attention, la circulation est limitée à 90 km/h. En cas d'excès de vitesse après contrôle radar, demandez absolument (poliment) à voir les photos avant de payer l'amende.


Risques et mise en garde. En ce qui concerne la conduite : les Français roulent à droite, les Anglais à gauche et les Thaïlandais théoriquement comme les Anglais... mais en fait où ils peuvent ! Et il faut s'y habituer (on apprend vite  !). Le trafic en ville est généralement assez dense, de jour comme de nuit dans la capitale, impressionnant mais pas si dangereux. Les panneaux de signalisation sont le plus souvent en langue thaïe, quelquefois en anglais.
Objectivement, il n'est pas vraiment recommandé pour un étranger de conduire lui-même un véhicule sur route, compte tenu du comportement au volant des autochtones. En effet, les conducteurs thaïlandais n'hésitent pas à prendre certaines libertés avec le code de la route : dépassement sans visibilité dans les côtes ou en plein virage de droite comme de gauche et, bien entendu, non-respect des marquages au sol ! Par ailleurs, les priorités sont aléatoires et l'usage des clignotants superflu. De plus, les camions ou les cars (de touristes) lancés à pleine vitesse peuvent mettre votre vie en danger, et les accidents de moto sont monnaie courante !
Les conducteurs locaux ne sont pas obligatoirement assurés, et les délits de fuite ne sont pas rares. Enfin, en cas de doute sur la responsabilité d'un accident, les torts seront volontiers attribués à l'étranger a priori fortuné (d'où l'intérêt de faire appel sans délai à la Tourist Police qui se chargera d'aplanir au mieux les difficultés).
Un conseil qui peut vous sauver la vie : quand vous apercevez un véhicule approchant en sens inverse, et amorçant une manœuvre de dépassement tout en faisant des appels de phare ou en donnant des coups de klaxon, freinez immédiatement et dégagez-lui la voie (d'autant plus rapidement s'il s'agit d'un camion) : soyez sûr que le chauffeur est ferme dans son intention de continuer sa manœuvre. De même, si un irresponsable vous dépasse alors que la voie n'est pas libre (en gros, un camion vient en face), il préférera un choc latéral à un choc frontal, c'est-à-dire qu'il va tout simplement vous éjecter de la route pour se protéger.

 

Location de voitures. Si vous envisagez de conduire un véhicule en Thaïlande, le permis international est obligatoire, et une assurance Assistance internationale est recommandée. Vérifiez qu'elle ne comporte pas de restriction géographique : prenez bien connaissance avant le départ des conditions générales de la police. Sinon, la carte Visa comprend également une clause assistance médicale. Pour les formalités, les compagnies internationales requièrent un minimum de deux ans de permis, d'être âgé de 23 ans et exigent le permis international à demander en préfecture. Les compagnies de location internationales (Avis, Hertz, SMT...) sont généralement plus chères, mais, moyennant une franchise de 5 000 à 20 000 B, elles offrent une réelle garantie. Par contre, les compagnies locales ne sont pas toujours fiables en matière d'assurance, et les conséquences peuvent s'avérer pénibles.

Accessibilité en Thaïlande

Le BTS et le MRT à Bangkok possèdent des ascenseurs et sont accessibles aux poussettes et aux personnes en fauteuil roulant. Pour ce qui est des bus, le problème est tout autre.

Les attrape-touristes en Thaïlande

Ne pas confondre la TAT (Tourism Authority of Thailand) avec une agence de voyage privée dont la licence aurait été «  agréée par la TAT  »,  justement (agence ayant usurpé le nom, comme c'est le cas aux abords de la gare centrale de Hua Lamphong, à Bangkok). Pour faire la différence, c'est simple  : la TAT ne vend jamais aucune prestation, ni aucun billet, et les informations proposées sont toujours gratuites. Les bureaux de la TAT sont installés dans des bâtiments administratifs officiels signalés comme tels (drapeau national) et jamais dans des agences «  au coin de la rue  ». Et surtout, la TAT ne pratique jamais le racolage. Il faut savoir qu'une enseigne indiquant «  Tourist Information  » signale généralement une agence commerciale privée dont le but véritable est de vendre une prestation quelconque (parfois intéressante) en plus de l'information touristique en question : à ne pas confondre avec l'office national de tourisme décrit ci-avant  !

Lors d'une location de scooter, prenez-le en photos devant votre prestataire afin d'éviter tout conflit. Certaines agences peu scrupuleuses diront lorsque vous rendrez l'engin, que vous l'avez abimé ; un prétexte pour vous soutirer de l'argent et ne pas vous rendre votre passeport !