Un climat désertique

La quasi-totalité de la péninsule arabique est soumise à un climat désertique. Cela signifie que les températures sont très élevées en journée, avec une forte amplitude thermique jour/nuit. En moyenne, les températures à Riyadh dépassent les 40 °C de juin à septembre. En hiver, de novembre à mars, les températures moyennes sont inférieures à 30 °C, le mois le plus froid étant celui de janvier, avec une température moyenne en journée de 19 °C et de 11 °C la nuit. Les intersaisons sont très courtes. En avril mai, les températures remontent progressivement pour se stabiliser autour de 35 °C, tout comme en octobre, où le phénomène s'inverse et où les températures chutent plus brutalement. L'amplitude thermique jour/nuit varie entre 8 et 20 °C, les amplitudes les plus faibles étant enregistrées en hiver.
Le climat désertique se caractérise par un climat sec, mais les zones côtières en bordure de mer Rouge et du golfe Persique sont très humides, du fait de l'évaporation de la mer. Il fait une chaleur étouffante dans les villes de Djeddah, La Mecque, Médine ou Dammam. La Mecque est la ville la plus chaude du pays, mais le record de chaleur est détenu par Djeddah, avec 52 °C enregistrés le 22 juin 2010. Il fait globalement quelques degrés de plus à Djeddah qu'à Riyadh, quelle que soit la saison, et l'amplitude thermique jour/nuit y est plus faible.
Il peut y avoir d'importants écarts de température dans le pays à une même période donnée. Cela s'explique par la taille du pays – plus de 2 000 kilomètres séparent le nord du sud –, mais surtout par des différences d'élévation notables. Ainsi, à Tabouk, une ville du nord édifiée à 750 mètres d'altitude, il convient de se couvrir avec doudoune, bonnet, écharpe et gants en hiver, quand un petit pull est suffisant à Djeddah.

L’exception climatique du sud-ouest

La province d'Asir, traversée par une chaîne de montagnes connaît un climat semi-aride, aux précipitations limitées quoique plus importantes que dans le reste du pays. Située au sud-ouest du pays, entre les provinces de La Mecque au nord et celle de Jazan au sud, c'est dans cette région que culmine le plus haut sommet d'Arabie saoudite à 3 133 mètres, le jabal Sawda. L'amplitude thermique y est l'une des plus importantes au monde. Si les températures flirtent avec les 30 °C en journée et en toutes saisons, il n'est pas rare de se réveiller avec du givre sur les vitres et un brouillard si épais que la visibilité est proche de zéro. Il peut y neiger en hiver. Pour ces raisons, la région d'Asir est la plus verte d'Arabie saoudite, mais elle demande également de posséder des tenues vestimentaires adaptées.

En attendant la pluie

L'Arabie saoudite connaît une pluviométrie très limitée. A Riyadh, la capitale située au centre du pays, la moyenne annuelle de précipitations est de 110 mm. Les hivers connaissent de faibles précipitations, avec un pic aux mois de mars et avril. Sur cette période, la moyenne enregistrée est de 270 mm. La province d'Asir, la plus arrosée du pays, enregistre une moyenne annuelle de 500 mm, avec aussi, une période de pluie plus importante en mars et avril. Il ne pleut pas dans le pays durant les 4 mois d'été, qui s'étalent entre juin et septembre. La pluviométrie annuelle de l'Arabie saoudite est située sous le seuil potentiel d'évapotranspiration. Cette dernière est un phénomène biophysique qui voit l'évaporation de l'eau contenue dans les plantes et les sols vers l'atmosphère. Par conséquent, les rares pluies qui arrosent l'Arabie saoudite sont immédiatement absorbées par les sols et les plantes et ne retournent pas dans l'atmosphère pour générer de nouvelles pluies, à l'inverse de ce qui se produit dans les pays tropicaux.