Microcentro et Retiro

Le Centro compte deux quartiers : San Nicolás et Montserrat.

San Nicolás. S'il est bien un quartier qui symbolise le centre de Buenos Aires pour tous les Porteños, c'est bien celui-là. D'ailleurs, il est rare d'entendre les locaux mentionner son nom. Tous ou presque lui préfèrent l'appellation générique de « Centro ». Son nom renvoie à l'église San Nicolás de Bari construite à la fin du XVIIIe siècle et qui d'ailleurs n'existe plus dans le quartier. Elle fut démolie lors de la construction dans les années 1930 de l'Avenida 9 de Julio et l'agrandissement de l'avenue Corrientes. Le grand obélisque, symbole de la ville, cloué sur son emplacement, rappelle son existence. Idéal pour sortir et s'imprégner de la culture locale.

Microcentro. Il s'agit d'un quartier non officiel qui occupe approximativement 80 % du barrio de San Nicolás. Ses limites sont connues comme étant les avenues Córdoba et de Mayo, et les avenues 9 de Julio et Leandro N. Alem. On y trouve donc la fameuse « City Porteña », l'avenue Corrientes et la piétonne Calle Florida qui est toujours bondée en semaine.

Montserrat. Au sud du quartier San Nicolás se dresse celui de Montserrat, le quartier des belles places, qui vit une seconde jeunesse avec l'ouverture régulière de nouveaux bars, restaurants et hôtels. Montserrat englobe l'opulente Avenida de Mayo depuis la célèbre Casa Rosada jusqu'à l'imposant Parlement (Congreso de la Nación) et sa longue place, la Plaza Colón, la célébrissime Plaza de Mayo, la Casa Rosada et l'église San Ignacio de Loyola.

Retiro. Quartier qui héberge l'immense gare d'omnibus et les trois petites gares ferroviaires. Le quartier de Retiro n'est pas l'endroit le plus agréable qui soit pour passer ses nuits portègnes, à moins de loger dans l'un des nombreux hôtels de luxe qui s'élèvent le long de ses rues agitées. En journée, la zone est bien plus attractive avec de nombreuses galeries d'art, une forte activité commerciale et des points d'intérêts touristiques majeurs comme la Plaza San Martín ou le monument aux morts des Malouines. La très commerçante rue Florida qui traverse le quartier de San Nicolás se termine au Retiro.

San Telmo et Puerto Madero

San Telmo. Pas de voyage à Buenos Aires sans un détour par ce quartier. Connu pour être l’un des plus anciens de Buenos Aires, il est le théâtre permanent de scènes typiquement portègnes. Ses bons restaurants authentiques, ses antiquaires, ses ateliers d’artistes, ses petites galeries commerciales, ses pistes de tango et la formidable foire du dimanche sur la rue Defensa en font un pôle majeur de visite. Tout accentue le sentiment troublant et agréable à la fois d’être ailleurs. Qui aimera Buenos Aires, aimera San Telmo. D’ailleurs les autorités de la ville l’ont bien compris. Depuis des années, elles veillent à sa bonne conservation. Ses petites rues pavées et ses maisons coloniales invitent au dépaysement et rappellent le caractère aisé du quartier à une certaine époque. Pedro González Telmo, le protecteur des marins, était un dominicain qui prêchait la Bible auprès des navigateurs galiciens. Au XVIIe siècle, le quartier de Alto San Pedro où vivaient les marins prit ainsi son nom. San Telmo tient son nom d’un bâtiment religieux, la paroisse de San Pedro González Telmo, construite au début du XIXe siècle, bien que ce quartier de pêcheurs existait déjà depuis 150 ans. La Plaza Dorrego en a toujours été la plaque tournante, elle qui sous un autre nom au XVIIIe siècle était déjà dédiée au commerce. Si elle n’a pas continué de prospérer comme elle aurait dû, c’est essentiellement à cause d’une tragédie soudaine : la fièvre jaune de 1871 qui poussa l’élite à s’extirper du quartier pour aller s’installer plus au nord. Le malheur des uns fit le bonheur des autres, et notamment des nombreux immigrés européens qui ont rapidement occupé ces grandes demeures laissées à l’abandon. Il était courant de voir une famille entière occuper une seule pièce de la maison. Ces grandes bâtisses sont ainsi devenues ce que les Porteños appellent des conventillos. Il sera ainsi intéressant d’aller observer la Casa Mínima au n° 380 du Pasaje San Lorenzo qui ne dépasse pas 2,40 m de largeur.

San Telmo est aujourd’hui un quartier populaire qui affiche ses basses maisons aux façades colorées (plus ou moins bien entretenues pour des raisons économiques), et qui devient toujours plus branché depuis une dizaine d'années. C’est aussi le quartier où se concentrent tous les établissements de tango, pourtant né un peu plus loin, à la Boca. Il y a plusieurs siècles, peu après la fondation de la ville, c’était l’endroit où se regroupaient les charrettes (El Alto de Carretas), pour gagner Potosi et le Chili. En venant de la Boca, il sera bon de commencer la visite par le Parque Lezama qui offre une jolie vue sur l’Église orthodoxe russe. Continuer par Balcarce ou Defensa qui mènent au cœur du quartier. Depuis Palermo, il est possible de prendre le bus 130 sur Libertador, qui dépose ses passagers sur le Paseo Colón, au niveau de San Telmo.

Puerto Madero. Sur tout le flanc est du quartier de San Telmo, les vieux entrepôts des docks ont été réaménagés en une zone de restaurants à la mode pour la jet-set argentine et internationale. C'est fashion, c'est cher et ça ne vaut pas toujours son prix... mais s'y baladent souvent quelques top models et joueurs de football. Il y a encore quelques années, Puerto Madero était impraticable et à l'abandon. À coup d'investissements gigantesques, la municipalité est parvenue à son but qui était de réhabiliter les anciens docks de Buenos Aires. Au-delà d'une réhabilitation, Puerto Madero, déclaré le 47e quartier de la capitale en 1998, est devenu l'un des quartiers de sorties nocturnes parmi les plus branchés et onéreux. On peut être indifférent à cette movida, ou au contraire s'y laisser prendre, mais on appréciera au moins de se rapprocher de ce río dont on entend souvent parler sans jamais le voir. Et les tours de continuer à pousser... comme pour donner un visage futuriste à la ville, très loin de l'architecture coloniale de San Telmo. Des tours qui commencent à se rapprocher dangereusement de la Costanera Sur connue pour abriter la jolie réserve écologique de Buenos Aires, qui longe le Río de la Plata. Pour se repérer lors d'une balade sur le Paseo Colón, d'un côté commence le quartier de San Telmo, de l'autre, en descendant trois cuadras, celui de Puerto Madero. Celui-ci s'étend sur un long rectangle (quatre bassins le long de l'avenue Alicia Moreau de Justo, entre Córdoba et Juan de Garay).

La Boca et le sud

La Boca. C'est le quartier-siège de l'une des plus célèbres équipes de football du monde : Boca Juniors. C'est ici que Diego Maradona lui-même donna de beaux spectacles dans le célèbre stade de la Bombonera, qu'il est possible de visiter. La Boca est le plus méridional des quartiers historiques de la capitale argentine. Première zone résidentielle des habitants génois, elle se trouve à l'endroit précis de la fondation de Buenos Aires par Pedro de Mendoza sur l'embouchure du Riachuelo, qui y rejoint le Río de la Plata (selon l'une des nombreuses versions historiques de la ville). Fortement marqué par l'arrivée de nombreux immigrants à la fin du XIXe siècle, originaires des villes italiennes de Gênes et de Naples, le quartier garde une atmosphère populaire et souvent propre aux zones portuaires. Et l'influence italienne s'y est toujours fait sentir. Il s'agit de l'ancien quartier industriel de la ville. À cette époque les ouvriers récupéraient sur le port tous les matériaux utiles pour la construction de leurs maisons : tôles, bouts de bois et même les pots de peinture destinés à colorer les embarcations. Aujourd'hui, les couleurs se propagent sur les façades de la Boca. Zone cosmopolite, elle est assez largement déconseillée la nuit à cause de problèmes de sécurité récurrents. Ce quartier pauvre n'en demeure pas moins pittoresque avec son très touristique Caminito et ses rues de tôles colorées. Réhabilité par de nombreux artistes dans les années 1950, il voit fleurir de plus en plus d’œuvres de street art. Pour s'y rendre, on peut prendre le bus 64 (il passe à Congreso), le bus 29 (Tribunales) ou encore le bus 152 (qui traverse toute l'avenue de Santa Fe). En descendant du bus, ne soyez pas étonnés par l'odeur nauséabonde : le Riachuelo qui sépare Buenos Aires de sa banlieue sud est la troisième rivière la plus polluée du monde. Inutile donc d'envisager une balade sur ses rives, privilégiez le Caminito !

Quartiers sud. Au sud de Buenos Aires, on trouvera d'autres quartiers beaucoup moins touristiques et également déconseillés la nuit. Parmi eux, citons Constitución et son immense gare qui dessert le sud de l'agglomération et la côte Atlantique, Barracas et ses vieilles demeures colorées, ou encore Nueva Pompeya, plus à l'ouest.

Balvanera, Almagro et l’ouest

Cette grande zone regroupe plusieurs quartiers bien distincts de Buenos Aires.

Balvanera. Quel quartier brasse autant de mélanges que celui-ci ? Aucun. Multiethnique, la zone de Balvanera s'étend des arrières du Congreso à celles d'Abasto et de Once.

Abasto n'est qu'une petite partie du quartier de Balvanera. Bien qu'il se situe géographiquement dans le quartier de Balvanera et qu'il soit un peu à l'image de ce dernier, Almagro a son charme et son identité propre. Il s'articule autour des avenues Corrientes et Anchorena ainsi que du centre commercial d'Abasto, auparavant halles incommensurables de la ville, construites en 1894. Ce serait d'ailleurs dans ce marché de la capitale que le petit Carlos Gardel aurait gagné ses premières pièces de monnaie ! La légende Gardel a d'ailleurs participé à l'esprit très « tango » du quartier où le chanteur a eu ses habitudes. Depuis plus de 50 ans, de nombreux immigrés péruviens sont venus s'installer à Abasto. S'imposant dans un univers gastronomique alors très porteño, on devine la communauté péruvienne à travers de nombreux restaurants installés aux détours des rues. Aujourd'hui, le quartier reste très attractif, même si quelques précautions sont à prendre en termes de sécurité.

Once est facilement reconnaissable à sa gare « 11 de Septiembre ». Il s'agit d'un quartier résidentiel, mais qui a largement développé son activité commerciale tout au long du XXe siècle, grâce notamment à la présence de la communauté juive dans le « sous quartier » de Once. Le mouvement continue avec l'installation récente de nombreux Coréens. On est loin des belles boutiques du Centro ou de Palermo. Les stands poussent régulièrement et les Porteños savent qu'ils peuvent y réaliser de bonnes affaires, ce qui explique l'affluence et la circulation intenses dans les rues en pleine journée.

Le quartier de Once a connu deux évènements tragiques durant la dernière décennie : en décembre 2004, l'incendie de la discothèque Cromañón pendant un concert cause la mort de 194 personnes. En février 2012, à deux pas de là, un accident ferroviaire se produit à la gare de Once et fait 51 morts.

Almagro. Le quartier d'Almagro se situe au nord de celui de Boedo et à l'ouest de Balvanera. Un peu à l'image de ce dernier, il est avant tout une zone résidentielle, à la forte activité commerciale. Les amateurs d'authenticité s'y plairont. Almagro s'est développé sur le tard en comparaison avec les autres quartiers du centre. Son développement urbain intervint à la fin du XIXe siècle. Comme dans beaucoup d'autres secteurs (La Boca, San Telmo), les familles les plus riches abandonnèrent leurs résidences pour fuir la fièvre jaune, et les classes pauvres les occupèrent alors. Ils furent bientôt rejoints par des immigrés, basques et italiens essentiellement, pour travailler dans la traite des vaches et le bâtiment.

Boedo. Souvent oublié des itinéraires classiques d'un séjour à Buenos Aires, le très résidentiel Boedo constituera certainement une excellente surprise pour tous ceux qui s'y aventureront. Plus authentique que Palermo par exemple, il offre une quiétude de vivre étonnante, loin de la furie urbaine du Centro ou du Retiro. Petits restaurants, bars philosophiques et milongas rythment la vie du quartier. Ce n'est sûrement pas un hasard si Boedo est la scène principale choisie par de nombreux romans ou si certaines chansons de tango s'amusent à l'évoquer. Et puis Boedo bouge, grandit et se tourne résolument vers l'avenir.

Villa Crespo. Essentiellement résidentiel, ce quartier est coincé entre Palermo et l'Avenida Córdoba au nord, Caballito au sud, et Almagro et le parque Centenario à l'est. Sa proximité avec Palermo constitue son principal intérêt : ce quartier se développe à pas de géants et l'offre en termes de restauration et d'activités nocturnes y est de plus en plus intéressante.

Caballito. Grand quartier résidentiel au centre géographique de Buenos Aires, c'est l'un des plus peuplés de la ville. Les grandes tours d'habitation font toujours plus d'ombre aux rues calmes et arborées. Plusieurs espaces verts aèrent Caballito, notamment le Parque Centenario et le Parque Rivadavia. Il présente assez peu d'intérêt touristique.

Flores. À l'ouest de Caballito, le quartier populaire de Flores n'a lui aussi qu'un intérêt touristique tout à fait résiduel. On peut encore y apercevoir aujourd'hui quelques quintas, ces luxueuses maisons de campagne construites à l'époque par les riches Portègnes à l'extérieur de la ville. Mais la ville s'est vite étendue ! Le quartier est aussi connu pour être le théâtre des contes fantastiques de l'écrivain et animateur de radio Alejandro Dolina, qui a créé une véritable mythologie autour de lui. C'est aussi le quartier natal du pape François ; des visites guidées sont organisées dans le quartier sur ses traces.

La Recoleta – Barrio Norte

Le quartier de Recoleta (couvrant la majeure partie du quartier non officiel de Barrio Norte) doit son nom à l'ordre des frères Récollets qui y avaient établi leur couvent. Les Porteños se plaisent souvent à comparer Recoleta aux beaux quartiers parisiens. Le fait de compter une Plaza Francia peut-être. D'ailleurs cette dernière est devenue au fil du temps le cœur du quartier, avec ses pelouses accueillant de nombreux stands d'artisanat. Même si le style haussmannien est difficilement reconnaissable, il faut bien avouer que le secteur est l'un des plus élégants de la capitale, ayant attiré depuis sa fondation à la fin du XVIIIe siècle, la haute sphère des classes moyennes et la bourgeoisie. Il est vrai que ses deux grandes artères, l'avenue Alvear et l'avenue Quintana, sont une succession de superbes immeubles qui rappellent les beaux quartiers parisiens. Le visiteur prendra plaisir à découvrir son architecture et à se balader dans ses rues aérées, reliant les très belles places les unes aux autres. Le cimetière de Recoleta en est le point d'intérêt le plus connu, mais les nombreux musées, et non des moindres comme celui des Beaux-Arts de Buenos Aires, ainsi que la légion de galeries et de centres culturels, en font une zone très agréable à visiter. Il faut aussi retenir qu'on mange bien à Recoleta, coincé entre le Centro et Palermo. Quartier chic, branché et parfois... artificiel. Encore une autre facette de Buenos Aires.

Palermo et Las Cañitas

Palermo est incontestablement le quartier qui connaît l'évolution la plus spectaculaire de toute la capitale. Les familles riches du début du XXe siècle y ont laissé de très belles demeures, mais c'était surtout un quartier populaire où s'entassaient immigrés d'Italie et d'Europe centrale. Pas un quartier historique proprement dit, il n'y a pas de monuments dignes d'intérêt, mais une série de rues, places et impasses charmantes qui en font l'une des balades les plus agréables de Buenos Aires.

Quartier bohème, artistique, et de l'intelligentsia de gauche, sa vie se déroule essentiellement autour de la Plaza Cortázar (ex-Plaza Serrano) et de la Plaza Italia. Depuis une dizaine d'années, les garagistes de Palermo Viejo (ancienne spécialité du quartier) disparaissent peu à peu pour laisser la place ici, à une boutique très « fashion », là, à un boutique-hôtel ou encore à un restaurant flambant neuf. Il est particulièrement recommandé d'y passer un après-midi à déambuler, de poursuivre la découverte par un dîner et d'y faire une dernière promenade digestive (cadre envoûtant la nuit...). Il faut se dépêcher de le visiter, le quartier perdant peu à peu son âme au profit de bars tendance, de boutiques de design et de rénovations immobilières modernistes engagées par ses nouveaux habitants, beaucoup moins nostalgiques que nous. C'est que ce quartier est devenu l'un des plus prisés des bobos (bourgeois bohèmes) d'ici, à l'image de Palermo Hollywood, où se sont installées de nombreuses entreprises de production audiovisuelle (zone au-dessus de l'Avenida Juan B. Justo).

Très vaste, et situé au nord du centre historique et donc de San Telmo, du Retiro ou de Recoleta, Palermo est découpé en plein de petits secteurs aux noms évocateurs.

Palermo Chico. Palermo Chico vient en prolongement de Recoleta sur l'Avenida Libertador et du Río de la Plata. Un des secteurs les plus chics de Buenos Aires. Ses maisons bourgeoises et ses parcs valent surtout pour une marche à pied reposante, à moins d'être invité à un cocktail donné par l'une de ses nombreuses ambassades.

Alto Palermo. Alto Palermo est un quartier plus mélangé socialement. Très commerçant le jour, en particulier sur l'Avenida Santa Fé et autour du Alto Palermo Shopping, il ne représente pas d'intérêt touristique majeur. Il ne vaudra une visite que pour les shoppers (vêtements, chaussures, cuirs) en dehors des centres commerciaux. Il se confond avec le secteur de Villa Freud.

Villa Freud. Il s'agit du secteur qui s'articule autour de la Plaza Güemes. Il tire son nom du fait que de nombreux psychanalystes et psychologues y tiennent leur cabinet !

Palermo Viejo. Excentré, Palermo Viejo est pourtant une destination incontournable, délimité par la rue Charcas et l'Avenida Córdoba, la rue Julian Alvarez et l'Avenida Dorrego. Il inclut les secteurs de Palermo Soho et Palermo Hollywood, séparés par l'avenue Juan B. Justo.

Palermo Soho. L'un des deux secteurs les plus branchés de Palermo, coincé entre les avenues Santa Fé et Córdoba d'est en ouest, et entre les avenues Juan B. Justo et Scalabrini Ortiz du nord au sud. Nombreux bars tendance, excellentes tables et magasins originaux.

Palermo Hollywood. Le même profil que Palermo Soho, sauf qu'il est situé au nord de l'avenue Juan B. Justo et s'étend jusqu'à l'avenue Dorrego. Ce quartier a donné son nom à un album du chanteur noctambule Benjamin Biolay.

Las Cañitas. Ce secteur en pleine évolution se situe au nord-est du quartier, à proximité du grand hippodrome et du club de polo de Palermo. Très résidentiel jusqu'au milieu des années 1990, le quartier a accueilli de plus en plus de restaurants, bars et autres discothèques, pour devenir aujourd'hui un pôle très animé en soirée. Il s'agit cependant d'un quartier « exclusif » où les résidences sont de plus en plus nombreuses à compter sur leur propre sécurité et où les consommations sont onéreuses.

Palermo Green. Dans le langage courant des habitants du secteur, le quartier de Villa Crespo est peu à peu surnommé Palermo Green, lui qui n'appartient pourtant pas à Palermo, étant à l'ouest de l'avenue Córdoba. Palermo Green témoigne à lui tout seul du poids que le mot « Palermo » a pris à Buenos Aires. Tout ce qui est Palermo est forcément in, hype, branché, méga-cool... du coup les promoteurs immobiliers en abusent.

Belgrano et Costanera Norte

Avec ses rues tranquilles et arborées et son Barrio Chino (quartier chinois), ce quartier essentiellement résidentiel recèle quelques restaurants asiatiques dignes d'intérêt et s'anime en soirée avec ses resto-bars éclectiques ! Quant à la Costanera norte, il y a quelques années, de petites carrioles se mirent à vendre des choses à grignoter le long du río de la Plata. Devant le succès, les carrioles se sont transformées en restaurants appréciés du tout Buenos Aires !