900 av. J.-C. - 400 av. J.-C.

Les origines

Arrivée des Illyriens puis des tribus venues du nord des Carpates et des Celtes sur l’actuel territoire croate. À partir du Ve siècle av. J.-C., ce sont les Grecs qui naviguent dans la mer Adriatique et installent des colonies dans les archipels et sur la côte.

168 av. J.-C.

Troisième guerre d’Illyrie

Les Romains s’opposent aux Illyriens sur une zone de campagne militaire qui longe le littoral adriatique (Histria, Liburnia, Dalmatia).

229 av. J.-C.

Domination romaine

 Le début des conquêtes impériales en mer Adriatique.

1er mai 305

Abdication de Dioclétien

L’empereur romain quitte Rome pour finir sa vie sur ses terres natales en Dalmatie. Il délaisse Salona, l'ancienne métropole dans l'arrière-pays, et se fait construire un palais fortifié sur le littoral, à Split, à partir de 285 apr. J.-C.

Fin IVe siècle ap. J.-C.

L’Antiquité tardive

Le territoire de l'actuelle Croatie voit l’effondrement de la civilisation antique romaine à laquelle succède une période faste pour la région dominée par l’Empire byzantin, qui la pare de superbes monuments religieux.

Début du IXe siècle

Après les invasions germaniques, ce sont des pirates slaves qui détruisent le village de Sipar (Istrie) et s’opposent directement à l’autorité de Basile Ier, l'empereur romain d’Orient. Il réussira plus tard à les réintégrer à la Dalmatie byzantine.

812

Traité d’Aix-la-Chapelle. Dans la période du haut Moyen Âge, Charlemagne domine un large territoire de la chrétienté occidentale. Par ce traité, l’Illyrie est intégrée à l’Empire franc, à l’exception de trois villes, Zadar, Trogir et Split, plus quelques îles adriatiques, fiefs territoriaux qui, jusqu’aux deux dernières guerres mondiales, lors des redécoupages de frontières, seront encore revendiqués côté italien.

925

Tomislav Ier, premier roi croate. Le duc couronné devient le véritable souverain indépendant de Croatie. À sa mort, suit une longue période de déchirements interrégionaux et de luttes de succession qui ruine toute tentative de réunification des royaumes et duchés. La guerre des clans va profiter à Byzance, qui reprend possession de certaines villes sur cette façade littorale de l’Adriatique si convoitée.

Statue représentant le Roi Tomislav © Shevchenko Andrey - Shutterstock.com.jpg

1102

Pacta Conventa. Les Croates acceptent la tutelle des rois de Hongrie et signent ce traité qui devait en principe garantir l’autonomie du pays.

1301-1358

Les comtes d’Anjou et les rois de Naples sont sur le trône hungaro-croate. Défaite des Vénitiens face à Charles d’Anjou. La Dalmatie est rattachée à la couronne.

La République de Venise dans la mer Adriatique

Gagner du terrain dans les eaux territoriales de la Croatie était un moyen pour la Sérénissime de dominer « l’économie monde » au début du XIIIe siècle. Elle contrôlait ainsi la majeure partie de la côte et la plupart des cités-États dalmates. Après la conquête des îles (Korčula, Lastovo, Hvar…), Venise renforce ses liens avec l’Istrie. Les cités portuaires, Pula, Poreč, Rovinj, acceptant une protection militaire et maritime contre les débordements des Hongrois, durent remettre les terres environnantes au doge, reconnu alors comme seul maître de la presqu’île. À partir du XIVe siècle, entreprenant une véritable « vénitisation » du littoral croate, la République de Venise étend son influence politique, économique et artistique. De Cavtat, Raguse (ancienne Dubrovnik), Ston, Split, Zadar, Šibenik, Trogir jusqu’aux principaux archipels (ports de Pag, Rab, Osor, Krk) et l’Istrie, l’empire maritime se constitue une formidable source de revenus grâce aux ressources et aux routes commerciales qu’il maîtrisait. Cette colonisation, à son apogée du XVIe au XVIIIe siècle, laisse derrière elle une urbanisation organisée (remparts, fortifications, pavement), un raffinement dans l’architecture des églises, campaniles, monastères, hôtels de ville, loges municipales, palais, etc., un goût manifeste pour les beaux-arts.

1493

Début de la menace ottomane. À partir de 1493 et jusqu’en 1526, les armées croates se voient régulièrement attaquées par les bataillons turcs. Elles perdent plusieurs villes, des parties entières de son territoire.

29 août 1526

Bataille de Mohács. Sur la rive ouest du Danube hongrois, les hommes armés de l’Empire ottoman s’opposent aux soldats du royaume de Hongrie. Le roi Louis II meurt au combat. Cette victoire écrasante des Turcs signe la partition de la Hongrie entre l’Empire ottoman, les souverains Habsbourg d’Autriche et la principauté de Transylvanie.

1527

Face à l’anarchie politique en Hongrie, les seigneurs croates pragmatiques choisissent Ferdinand de Habsbourg comme nouveau roi.

1557

Naissance du Parlement croate. Une assemblée reconnue par l’Autriche-Hongrie, le Hrvatski sabor, s'installe à Zagreb, ville qui n’est jamais tombée aux mains des Ottomans. Dans tout le pays, sur la côte adriatique, on construit des fortifications. En même temps, une « frontière » plus administrative que militaire permet aux représentants des terres habsbourgeoises de prélever droit de passage et taxes sur les marchandises importées, par les Turcs notamment.

1540-1707

Les Uskoks, pirates de la mer Adriatique

Alors que les relations entre les empires austro-hongrois et vénitiens se stabilisent, survient alors la « guerre des Uskoks », du nom de ces légendaires guerriers croates, protégés par Vienne. Quand, en 1537, les Turcs assiègent la forteresse de Klis, les Uskoks se replient au port de Senj, où ils construisent une autre place forte imprenable, qui domine toujours la colline de Nehaj. Ils commencent alors à fomenter des attaques éclairs contre les routes maritimes vénitiennes. Ces voies commerciales importantes sont également utilisées par les navires ottomans, normalement protégés par l’armada de la Sérénissime, qui leur garantissait la sécurité de circulation depuis la paix de 1540. Mais à bord de leurs petites embarcations légères, ces pirates des mers très mobiles étaient organisés pour de véritables guérillas, causant plus de dommages aux riches galions de la Sérénissime qu'aux navires ottomans. Les Vénitiens essayèrent de les éliminer militairement mais la stratégie bien rodée des Uskoks déjoua toutes les contre-attaques alliées, ce qui conduisit à une guerre ouverte entre la République de Venise et l'Autriche dans le marquisat du Frioul en 1616 (guerre de Gradisca). En 1617 enfin, un cessez-le-feu est signé, les Uskoks doivent se retrancher dans les terres (région de Karlovac). Leurs bateaux détruits, c’est la fin de leur légende belliqueuse même si une ultime attaque survint en 1707.

Fort Nehaj ©  lero - Shutterstock.com.jpg

1er août 1664

Paix de Vasvár. Le pacte signé entre le roi de Hongrie, Léopold Ier de Habsbourg, et Mehmed IV, sultan de l'Empire ottoman, met fin aux hostilités entre les deux États tout en laissant aux Ottomans le champ libre sur certaines parties du territoire croate. Le ban de Croatie, Petar Zrinski (1621-1671), n’accepte pas ce traité de paix « honteux ». Le vice-roi croate prépare une insurrection, aidé dans son entreprise par le marquis Fran Krsto Frankopan, dernier membre d’une grande famille aristocratique, écrivain, poète, épris de politique. Les deux hommes se rendent à Vienne dans l’intention de plaider la cause souveraine de leur pays. Mais le conseil militaire viennois ordonne leur décapitation en place publique.

1667

Un tremblement de terre détruit Dubrovnik.

12-14 septembre 1683

Échec du siège de Vienne. L’armée turque recule. Militairement asphyxié par ses adversaires, l’Empire ottoman entre dans une période de stagnation. Après l’ultime guerre austro-turque (1699), un traité de paix est signé (Sremski Karlowitz) qui donne à la Maison des Habsbourg les territoires croates perdus en 1664.

Années 1700-1750

L’Empire ottoman est définitivement repoussé. L’Autriche établit son pouvoir central en Croatie. Durant la guerre de Succession d’Autriche (1740-1748), les Croates soutiennent militairement l’impératrice Marie-Thérèse, forte tête et fine stratège, qui est couronnée « roi » de Hongrie, reine Croatie et de de Bohême.

1797

Chute de la République de Venise. La Dalmatie et l’Istrie reviennent à l’Autriche.

1809-1815

Guerres napoléoniennes. Sous le premier Empire, l’incursion du régime de Napoléon Bonaparte en Croatie fut de courte durée mais pleine de répercussions. À l'issue des deux campagnes de Dalmatie, Napoléon concède à l’Autriche les possessions du sud de l’Adriatique et fonde, en 1809, les Provinces illyriennes (Istrie, Kvarner, Dalmatie, baie de Kotor). Au congrès de Vienne en 1815, l’Autriche récupère des parties de l’Istrie et de la Dalmatie qui appartenaient à Venise. Les Austro-Hongrois reprennent des ports (Pula, Rijeka), tracent de nouvelles routes pour relier les infrastructures maritimes aux capitales (Vienne, Budapest, Zagreb), construisent des chantiers navals pour leur arsenal de guerre.

1842-1848

Sursaut identitaire croate. Parallèlement à l’essor économique, on assiste en Croatie à une politique de germanisation et d’italianisation menée par les régimes impérialistes. En réaction, naîtra un sentiment de nationalisme romantique, dans un contexte d’idées contestataires impulsées par le mouvement des Lumières et la Révolution française. Une nouvelle génération d’intellectuels (mouvement des illyriens), suivant le premier programme national complet, rédigé par le comte Janko Drašković (Karlovac), engagent tous les territoires à se réunifier en une seule entité politique, la Grande Illyrie, ralliant la Croatie, la Slavonie, la Dalmatie, la Vojna Krajina, Rijeka, la Bosnie, la Carniole (Slovénie), la Styrie et la Carinthie (actuelle Autriche), avec constitution d’un gouvernement autonome et l’adoption du croate comme langue officielle. Encouragées par les insurrections qui secouent l’Europe en 1848, les forces politiques croates votent leurs premières mesures : abolition du régime féodal, unification des régions, élection d’une assemblée représentative. Mais cette même année, après la révolution autrichienne, avant la création de la double monarchie d'Autriche-Hongrie, la Croatie perd à nouveau son autonomie.

1908

Après l’échec du mouvement illyrien, le pays est divisé politiquement. Ante Starčević, élu au Sabor, plaide à nouveau pour un État croate indépendant. Son rival, Strossmayer (évêque de Bosnie), avec son parti nationaliste, réclame l’union des Slaves du Sud. Apparaissent aussi des mouvements non favorables à la souveraineté croate. Dans la région adriatique nord, des opposants à l’unification croate créent un mouvement autonomiste pro-italien. Des Serbes ont des visées sur la Dalmatie. Mais l’Autriche-Hongrie annexe la Bosnie-Herzégovine et contrarie du même coup les visées expansionnistes de la Serbie.

28 juin 1914

L’attentat (dit) de Sarajevo. Perpétré contre l’archiduc François-Ferdinand et sa femme par le nationaliste serbe Gavrilo Princip, ce double meurtre déclenche, par le jeu des alliances, la Première Guerre mondiale.

1915-1918

Des militants en exil. Un comité d’hommes politiques yougoslave est fondé par des Slovènes, des Croates et des Serbes en vue de la création d’un État yougoslave commun.

1920

Traité de Rapallo. D’importants territoires croates sont attribués à l’Italie : Istrie, Zadar et sa région, les îles de Cres, Lošinj et Lastovo.

9 octobre 1934

Alexandre II de Serbie, autoproclamé Alexandre Ier en son royaume de Yougoslavie, impose à tous une nouvelle Constitution. Il sera tué à Marseille par un Macédonien activiste de l’organisation séparatiste croate Ustaše (Oustachi), ce qui veut dire Insurgés. Ce parti d’extrême droite, indépendantiste, conduit par Ante Pavelić, complentait dans l’ombre. Il jouera un autre rôle dans la Seconde Guerre mondiale.

1941-1946

Seconde Guerre mondiale. Invasion allemande de la Yougoslavie en avril 1941. Les forces de l’Axe installent des régimes satellites du IIIe Reich. À Zagreb, le pouvoir est confié au parti oustachi. Son territoire englobe la Bosnie-Herzégovine et l’ensemble des terres intérieures, l'Istrie et une large partie de la Dalmatie étant annexées par l'Italie de Mussolini. Mise en place d’une politique systématique de persécution des opposants politiques (serbes, antifascistes communistes croates, Juifs, Tziganes). Pavelić, qui a aboli le Parlement croate, introduit des lois raciales, ouvre des camps de déportation et/ou de concentration, dont le tristement célèbre Jasenovac. Des dizaines de milliers de prisonniers y trouveront la mort. Les enjeux de politique intérieure, les idéologies ultranationalistes se superposent à ceux de la Seconde Guerre mondiale, particulièrement meurtrière en Croatie (près de 300 000 victimes). Dès l’été 1941, la résistance croate commence à s’organiser. Deux mouvements principaux voient le jour : les Partisans antifascistes menés par le Croate Josip Broz dit Tito et le parti du royaume de Yougoslavie (Tchetniks), dirigé par le général serbe Draža Mihajlović. En juin 1943, le maquis croate se dote d’un état-major civil, qui deviendra l’État fédéré de Croatie (Federalna Država Hrvatska).

29 novembre 1945

Proclamation de la Fédération yougoslave. Le maréchal Tito est mis à la tête de six républiques (Slovénie, Croatie, Serbie, Bosnie-Herzégovine, Monténégro et Macédoine) et deux régions autonomes (Kosovo et Voïvodine).

31 janvier 1946

La Constitution organise la seconde Yougoslavie en un État totalitaire collectiviste sur le modèle soviétique, un régime dominé par la personnification du chef.

1948-1956

Mouvement des non-alignés. La rupture avec l’Union soviétique souhaitée par le maréchal Tito entraîne des difficultés économiques pour la Yougoslavie, qui pourtant n’abandonnera pas le titisme. Fondé sur l’autogestion, la décentralisation, l’assouplissement de la collectivisation et de la planification, le fameux mouvement des non-alignés s’instaure aux yeux du monde par la déclaration de Brioni (19 juillet 1956). Il engage les pays signataires à se protéger de l’influence des États-Unis et de l’URSS, les deux puissances en pleine guerre froide.

1971

Le Printemps croate. La Constitution de 1963 avait renforcé l’autonomie des États fédérés et laissé une place à l’économie de marché, mais les institutions stratégiques sont dominées par la Serbie. En 1970, le Parti communiste croate commence à critiquer ouvertement l’unitarisme. Il réclame davantage de réformes étatiques, plus d’autonomie dans le cadre d’une nouvelle république populaire. Étudiants et ouvriers déclenchent une grève générale dans tout le pays. Tito met fin brutalement au mouvement par une violente répression et une purge sévère. Il dissout la section procroate du PC (KPH), limoge la direction réformatrice. Seule concession, le changement de Constitution de 1974 esquisse les contours d'une Yougoslavie confédérale. Vingt ans plus tard, lorsque la Croatie accède à l’indépendance, le sentiment nationaliste, antifédéral, reviendra sur le devant de la scène politique.

4 mai 1980

Mort de Tito. Avec la fin de l’ère titiste, l’éclatement de la Fédération fait basculer l’ex-Yougoslavie dans une dernière guerre (1991-2001).

1991-2001

Guerres de Yougoslavie.

Depuis juin 1999

Pacte de stabilité. La Croatie participe à ce pacte pour l’Europe du Sud-Est.

Janvier 2000

Après la mort du président Franjo Tuđman, victoire de la coalition d’opposition lors des élections législatives.

Février 2000

Stjepan Mesić est élu président de la République de Croatie.

2001

Accord de coopération avec l’Union européenne.

2002

La Croatie est candidate pour entrer à l’OTAN.

Été 2004

Reprise du tourisme. Les Français « découvrent » la Croatie.

2005-2007

Réélections de Stjepan Mesić et d'Ivo Sanader, Premier ministre.

Juin-juillet 2009

Jadranka Kosor succède à Ivo Sanader et devient Première ministre.

2009

Pourparlers pour l’Europe. Mise en place d'un organigramme de structures d’État croates en vue des négociations d'adhésion à l'Union européenne.

2010

Ivo Josipović est élu président de la République de Croatie ; poursuite des négociations pour l'entrée dans l´UE.

22 janvier 2012

Référendum sur l'adhésion à l’Europe, avec 66 % des suffrages exprimés en faveur de l'adhésion.

1er juillet 2013

Adhésion de la Croatie à l'UE, qui devient le 28e État membre avec 12 députés au Parlement européen.

25 mai 2014

Élections européennes. Seuls 25 % des votants croates ont élu 11 députés européens.

11 janvier 2015

Élections présidentielles. La conservatrice Kolinda Grabar Kitarović, qui bat Ivo Josipović avec 50,74 % des voix, est élue à tête du gouvernement. Zoran Milanović est Premier ministre depuis le 23 décembre 2011.

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2016

Crise politique. En début d’année, la présidente nomme son nouveau Premier ministre, Tihomir Orešković, un nationaliste, sur fond de crise migratoire. En juin, le Parlement ayant adopté une motion de censure (125 voix pour, 15 contre et 2 abstentions), le cabinet du Premier ministre Tihomir Orešković est renversé. Le nouveau Premier ministre, un conservateur, Andrej Plenković, forme le quatrozième gouvernement, une coalition de centre-droit entre l'Union démocratique croate (HDZ) et le Pont des listes indépendantes (Most).

Mai-juin 2017

Dans un contexte marqué par les scandales financiers du géant agroalimentaire Agrokor (15 % du PIB croate), le HDZ remporte les élections locales et change de coalition gouvernementale en s’ouvrant au HNS (centre gauche).

2018

Coupe du monde de football. Accès de la Croatie à la finale, où elle a été battue par la France en juillet. Le Premier ministre demeure à son poste en raison d’une situation économique plus favorable, dopée par une saison touristique record. Pour le gouvernement, recherche d’équilibre constant entre son aile la plus conservatrice et ses objectifs déclarés, comme la réforme de l’éducation nationale.

23-16 mai 2019

Élections européennes. Les conservateurs de l’Union démocratique croate (HDZ) reculent (23 % des voix) face à une opposition morcelée entre les sociaux-démocrates, la liste du magistrat Mislav Kolakušić, anticorruption, le parti antisystème eurosceptique Bouclier humain, les centristes libéraux, l’eurodéputée sortante ultraconservatrice Ruža Tomašić. Les partis d’extrême droite échouent en revanche à emporter un siège.

22 décembre 2019 - 5 janvier 2020

Élections présidentielles

L'ancien Premier ministre social-démocrate, Zoran Milanović (centre gauche), a remporté la présidentielle le 5 janvier devant la conservatrice sortante Kolinda Grabar-Kitarović. Le second tour de cette élection s’est joué à 52,73 % des voix contre 47,27 %, quelques jours après l’accession de la Croatie à la présidence tournante de l’Union européenne.