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Turaco géant © feathercollector - Shutterstock.com.jpg

La faune

Gorille des montagnes. Ces grands primates en voie de disparition vivent dans les forêts de bambous du massif des Virunga. S’ils peuvent mesurer jusqu’à 2 m de hauteur et peser près de 200 kg, ce sont pourtant de pacifiques herbivores. Extrêmement sociables, ils vivent en petits groupes constitués d’un mâle dominant au dos argenté, de trois ou quatre femelles et de plusieurs petits, du bébé à l’adolescent. Dans leur milieu naturel, les gorilles peuvent vivre près de 50 ans.

Éléphant d’Afrique. Le parc de l’Akagera compte près d’une centaine de ces pachydermes aux grandes oreilles. Les éléphants vivent dans une société matriarcale, leurs troupeaux sont dirigés par les femelles les plus anciennes. Ce sont elles qui prennent la décision de fuir ou de charger en cas de danger. Les mâles, reconnaissables à leurs fronts bombés, n’ont pas leur mot à dire ! La solidarité et l’entraide sont de mise chez les éléphants qui protègent coûte que coûte leurs enfants et les animaux âges ou blessés.

Le buffle. Visibles dans la plupart des régions du Rwanda, ces bovins noirs aux cornes larges sont des mastodontes. Les mâles peuvent peser jusqu’à 900 kg et se montrer particulièrement agressifs et dangereux lorsqu’ils se sentent menacés. Si vous ne souhaitez pas finir piétinés par les sabots de ces herbivores géants ou empalés au bout de leur cornes, ne les approchez sous aucun prétexte !

L’antilope rouanne. Également connue sous le nom d’antilope-cheval, c’est un animal difficile à observer. Devenue rare dans le parc de l’Akagera, l’antilope rouanne est pourtant extrêmement reconnaissable grâce à sa couleur fauve, sa face noir et blanc et ses longues cornes. Elle est plus facilement visible lors des saisons sèches lorsque les troupeaux se rassemblent près des points d’eau.

Le zèbre des plaines. Au Rwanda, on le trouve seulement dans le parc national de l’Akagera. Appartenant à la famille des équidés, les zèbres se distinguent de leurs cousins chevaux grâce à leur pelage teinté de rayures noir et blanc qui servent à repousser les insectes et notamment les taons, ces grosses mouches aux piqûres douloureuses.

Le lion. Après le génocide, les lions du Rwanda ont progressivement disparu, empoisonnés par les éleveurs pour préserver leur bétail. En 2000, il n’en restait plus un seul dans tout le pays. En 2015, le gouvernement a fait venir sept lions sauvages d’Afrique du Sud afin de réintroduire l’espèce dans le parc national de l’Akagera. Aujourd’hui, ils seraient près d’une trentaine à arpenter la savane de la réserve naturelle, chassant en groupe les antilopes et les zèbres.

La girafe. En 1986, six girafes en provenance du Kenya ont été introduites dans le parc national de l’Akagera. Aujourd’hui, la réserve en compte plus d’une centaine. La girafe est le plus grand mammifère du monde. Grâce à la longueur exceptionnelle de son cou, elle peut atteindre les 5,80 m. Si son anatomie étonnante lui permet de voir venir les prédateurs de loin, elle lui cause aussi quelques désagréments. Pour boire, la girafe doit adopter une position curieuse et peu confortable, écartant les pattes avant et pliant les genoux. Pour mettre bas, les girafes restent debout. Leurs petits commencent donc leur vie par une chute de 2 m de haut !

L’hippopotame. Très nombreux dans le parc de l’Akagera, ces mammifères semi-aquatiques passent la plus grande partie de leur temps dans l’eau. Malgré un poids pouvant atteindre les 2 t, ils nagent avec aisance et peuvent rester en apnée pendant plus de 5 minutes. Grace à leur squelette très lourd, ils sont capables de marcher tranquillement au fond de l’eau. Méfiance tout de même, ces animaux peuvent être agressifs et n’ont aucun scrupule à briser les embarcations jugées trop envahissantes.

Le rhinocéros noir. Disparus du Rwanda depuis la fin des années 1990 à cause du braconnage, les rhinocéros noirs ont été réintroduits dans le pays en 2017. Ces animaux à l’aspect préhistorique sont reconnaissables aux deux cornes qui ornent le devant de leur crâne. Contrairement à ce qu’indique leur nom, ils ne sont pas noirs mais gris foncés. En danger critique d’extinction, ils semblent se plaire dans les plaines de l’Akagera. Toutefois, leur population augmente lentement car la durée de gestation des femelles est très longue, 450 jours en moyenne.

Les oiseaux. Le Rwanda apparaît comme un paradis pour les ornithologues. 683 espèces d’oiseaux nicheurs ou migrateurs y sont observables. En plus des martins-pêcheurs, des aigles et des pélicans, vous pourrez peut-être avoir la chance d’observer le touraco géant, un oiseau rare au plumage turquoise étincelant.

La flore

L’orchidée. La réserve naturelle de Nyungwe, considérée comme la plus grande forêt primaire d’altitude d’Afrique, recèle près de 150 espèces d’orchidées. Lors de leur floraison durant les mois de mai et juin, le spectacle est à couper le souffle.

Le bambou. Principale source de nourriture des gorilles des montagnes, les bambous abondent sur les versants des montagnes Virunga. Certains plants peuvent mesurer jusqu’à 30 m de hauteur.

Le frangipanier. Cet arbre qui peut atteindre une dizaine de mètres produit de magnifiques fleurs étoilées. Agréablement parfumées, elles peuvent être de couleur blanche, rose ou jaune clair.

L’erythrine. Cet arbre sacré, aussi appelé arbre corail, peut dépasser les 10 m de haut. Ses grosses fleurs rouges sont constituées d’une multitude de filaments. Il est utilisé en médecine traditionnelle pour traiter les maux de ventre et la toux.

Le bananier. La plupart des bananiers présents sur le territoire rwandais produisent ce que l’on appelle des plantains, de grosses bananes peu sucrées qui se consomment comme légumes ou à partir desquelles on fabrique de la bière.

L’eucalyptus. Importés d’Australie, ces arbres ont été plantés en très grand nombre sur le territoire afin de limiter l’érosion des sols et les glissements de terrain. Reconnaissables à leurs feuilles pâles aux reflets argentés, ils laissent dans l’air un agréable parfum mentholé.

Le flamboyant. Cet arbre décoratif originaire de Madagascar porte bien son nom. Lors de sa floraison spectaculaire, il se pare d’une multitude de fleurs rouges éclatantes. Au Rwanda, on le trouve sur de nombreuses voies publiques.