De l’aéroport au centre-ville au Bénin

Tous les vols internationaux atterrissent à l'aéroport international Cadjehoun de Cotonou. Les grands hôtels internationaux sont à moins de 10 minutes en voiture, alors que ceux de Ganhi, le centre-ville, sont situés à une quinzaine de minutes du tarmac. Si vous logez dans l'un des grands hôtels de la ville, il y a de grandes chances qu'une navette vous attende à la sortie de l'aéroport (même les plus petites structures proposent ce service, renseignez-vous lors de la réservation). Sinon, vous monterez dans un taxi (autour de 5 000 FCFA la course). Les plus aventureux (et les moins chargés en bagages) pourront grimper sur un zem, la moto-taxi locale, pour 1 000 ou 1 500 FCFA.

Arrivée en bateau au Bénin

Il y a les pirogues à moteur et les pirogues au bambou ou à la perche qui rappellent les gondoles. Pour visiter les sites touristiques que sont les villages lacustres du lac Nokoué, il faut louer une pirogue que vous trouverez aux embarcadères d’Abomey-Calavi et de Porto-Novo. Mais vous pouvez aussi prendre une pirogue pour descendre une rivière, aller voir les villages riverains d’un fleuve ou du lac Ahémé ou découvrir la lagune. Dans ce cas, si rien n’est organisé par un hôtel, il faut louer aux riverains une embarcation qui sera généralement sans moteur.

Transports en commun au Bénin

Taxi-brousse. Pour sortir ou arriver à Cotonou, la solution la moins chère consiste à partager un véhicule qui a déjà bien roulé avec «  beaucoup  » d’autres personnes et de bagages  : le taxi-brousse. Ce genre d’expérience ne s’oublie pas  ! Même si l’on vous assure que le taxi part immédiatement, sachez qu’il ne partira que complet et cela prend parfois un certain temps. La 504 Peugeot est considérée comme pleine quand il y a 6 passagers, chauffeur non compris… Si vous voulez être assis(e) confortablement, vous pouvez payer le prix de deux places, ce qui vous donne droit au siège avant pour vous seul ! On trouve des taxis-brousse dans la plupart des villes et des gros villages du Bénin. Il faut choisir le véhicule en fonction de votre itinéraire. Le prix du trajet est normalement fixe et le même pour tous les passagers. Si le taxi-brousse est un moyen de transport économique, il n’est pas sans risque, en raison du mauvais état des véhicules, le plus souvent surchargés, et de la conduite souvent dangereuse des chauffeurs. Par contre, contentez-vous de l'utiliser dans le sud du pays ou jusqu'à Abomey en remontant vers le Nord, après les courses promettent d'être (beaucoup) trop longues, voire dangereuses. 

Bus. Pour les petits budgets, la meilleure solution pour vadrouiller à travers le pays reste le bus. Les compagnies ATT et Baobab sont aujourd'hui les plus recommandables. Les véhicules sont tout à fait corrects, proposent la climatisation, voire le Wi-Fi. Ils circulent entre les principales villes du pays et sont une solution plutôt sûre et économique. N'hésitez pas à contacter les compagnies pour s'assurer des horaires et des tarifs qui peuvent, il faut bien le dire, être un peu fluctuants. 

Avec un chauffeur au Bénin

Taxi. Il y a peu de taxis à Cotonou et dans les grandes villes du Bénin. Si vous en voyez un de libre, il faut le héler d’un geste de la main et négocier le prix de la course avant d’embarquer. Des taxis sont aussi garés devant les grands hôtels, mais leurs tarifs sont nettement plus élevés. Pour sortir de Cotonou, c'est le taxi-brousse ou le bus. 

Zemidjan. A Cotonou et dans toutes les grandes villes du pays, le taxi-moto ou zemidjan est le moyen de transport le plus courant, car rapide et pas cher. On est assis derrière un chauffeur vêtu d’une tunique dont la couleur est propre à chaque ville. A Cotonou, les zemidjans sont en jaune. Comme pour le taxi, le prix de la course se négocie à l’avance, et se situe généralement entre 100 FCFA et 600  FCFA (moins d'un euro !).

En voiture au Bénin

La location d’un véhicule au Bénin est un gros poste de dépense dans le voyage. Les agences de location pratiquent différents prix selon les régions. Ainsi, le prix d’une location est souvent plus élevé si vous circulez dans le Nord que si vous restez à Cotonou. Pour vous déplacer dans les parcs nationaux ou circuler sur la plupart des pistes, il faut un véhicule tout-terrain qui coûte évidemment assez cher. Les agences de location de voitures, présentes dans tous les pays du monde, demandent au minimum 25  000 ou 30 000 FCFA par jour pour une petite voiture de tourisme et 80  000 FCFA et plus pour un 4X4. Certes, elles sont souvent plus chères que des petites agences de voyages ou associations qui fournissent ce service, mais elles offrent une certaine sécurité. Les véhicules sont en bon état et assurés. N'oubliez pas que le prix du carburant n’est jamais compris dans la location d’un véhicule.

Location avec chauffeur. C’est la solution la plus courante et la plus pratique. Vous pouvez pleinement profiter des paysages, tout en bavardant agréablement avec le chauffeur et, surtout, en cas de panne ou d’un problème quelconque, il saura se débrouiller pour faire le nécessaire. Cependant, il faut ajouter au prix de la location du véhicule la rémunération du chauffeur, entre 5  000 et 10 000  FCFA (8 à 15 €) par jour. Assurez-vous en tout cas que cette rémunération couvre ses dépenses personnelles pour l’hébergement et la restauration. Les chauffeurs ont leurs adresses et savent comment faire. Néanmoins, il faut veiller à ce que le chauffeur prenne bien le temps de manger avant de prendre la route.

Principales routes. Les routes nationales et les autres routes bitumées sont bien fléchées. En revanche, lorsque vous empruntez des pistes secondaires, il arrivera que vous vous perdiez. Pendant la saison sèche surtout, les pistes se distinguent mal, notamment dans les parcs nationaux, mais les guides sont là pour ça. La route nationale 1 longe tout le littoral depuis le Nigeria jusqu’au Togo, sur 87 km. Elle passe par Cotonou, Ouidah, Grand-Popo. La route nationale 2 va du sud au nord, de Cotonou jusqu’à la frontière nigérienne (733 km), en passant par Dassa, Parakou, Kandi et Malanville. A partir de Parakou, la route est souvent fréquentée par de gros transporteurs de coton. La route nationale 3 va de Dassa à Natitingou (435 km). Ces routes nationales, appelées routes inter Etats car reliant le Bénin à un pays limitrophe, ont fait l’objet d’un effort particulier, l’Union européenne ayant financé le bitumage d’un grand nombre de ces routes dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine. A partir de ces grands axes, quelques axes secondaires, parfois en bon état mais le plus souvent difficilement praticables, dessinent un réseau assez dense.