Organiser son séjour en Côte d'Ivoire

Covid-19 : situation actuelle en Côte d'Ivoire

En raison de la pandémie lié à la Covid-19, des restrictions d'entrée et de déplacement peuvent s'appliquer en Côte d'Ivoire. Pensez à visiter avant votre départ le site du ministère des Affaires étrangères pour obtenir les dernières informations

Argent Argent en Côte d'Ivoire

Monnaie. La devise ayant cours en Côte d'Ivoire est le franc de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA, à ne pas confondre avec le franc de la CEMAC - Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale, qui n'appartient pas à la même zone FCFA et n'a pas cours dans les mêmes pays), plus communément appelé franc CFA et auquel on se réfère généralement en CFA (tout court) sur place. Les billets sont émis pas la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO). Cette devise est commune à tous les pays francophones frontaliers d'Afrique de l'Ouest : Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, et Togo. Il est donc possible d'utiliser des francs CFA dans ces huit pays. Les coupures se présentent sous forme de billets de 500, 1 000, 2 000, 5 000 et 10 000 FCFA, la monnaie se déclinant quant à elle en pièces de 10, 25, 50, 100, 200, 250 et 500 FCFA.  

Le taux de change, fixé et immuable avant l’entrée en vigueur de l’euro, et étalonné sur le franc français post-dévaluation, était de 1 FF pour 100 FCFA. Aujourd’hui, ce taux de change, appliqué à l’euro, est bien moins évident à calculer  : 1 € = 656,96 FF = 656,96  FCFA.

Banques et change. Toutes les banques en activité en Côte d’Ivoire ont leur siège au quartier du Plateau à Abidjan. Il est bon de savoir qu’elles fonctionnent généralement en continu (de 8h à 14 ou 15h) du lundi au vendredi (ainsi que le samedi matin dans de plus rares cas), et sont toujours remplies de monde. Sachez que la principale devise utilisée restant le franc CFA, vous aurez beaucoup de mal à écouler des euros, hormis peut-être pour des achats conséquents et dans quelques rares établissements les acceptant. Pour changer vos devises, vous pouvez passer par les bureaux de change ; on en trouve dans la plupart des grands hôtels et hôtels d’affaires, mais également dans certains centres commerciaux. Les frais de change peuvent cependant être multipliés par cinq d’un bureau de change à un autre (ces frais sont souvent déjà inclus dans le taux de change affiché). On constate la même pratique en France. Préférez donc la carte bancaire. Pour les paiements comme les retraits par carte, le taux de change utilisé pour les opérations s’avère généralement plus intéressant que les taux pratiqués dans les bureaux de change. 

Espèces. Abidjan est plutôt bien fournie en distributeurs automatiques de billets (DAB), et vous pourrez retirer un peu partout en ville. Il est bon cependant d’être au courant des divers incidents ou événements qui pourraient entraver vos transactions : distributeurs hors service ou défectueux, pris d’assaut dans la semaine à cheval entre la fin du mois et le début du mois suivant, parfois vidés ou sujets à des problèmes de réseau rendant impossible la connexion au terminal... Pour effectuer vos retraits en réduisant le risque d’encourir certains de ces désagréments, mieux vaut vous rendre au Plateau ou dans les grandes agences bancaires qui disposent de plusieurs DAB, et retirer d’un coup une grosse somme d’argent, afin d’éviter le cumul des commissions prélevées sur chaque retrait. Tous les sièges des banques se trouvent au Plateau. Les trois principales banques sont la BICICI, filiale de BNP Paribas, la SGBCI (Société Générale) et la SIB (Attijariwafa Bank). Evitez de retirer de l’argent entre le 28 et le 3-4 du mois suivant, et surtout pas le 30 du mois, car, avec la cohue générale observée à tous les distributeurs, l’entreprise peut se révéler fastidieuse. L’avertissement vaut également pour les veilles de fêtes ou de vacances, où certains DAB en ville sont mis à rude épreuve et souvent essorés.

Monnaie. Il est conseillé de toujours avoir de la petite monnaie sur soi lors des transactions de base (taxi, achats d’appoint au marché, repas au maquis, etc.), car la monnaie, c’est le cas de le dire, n’est pas monnaie courante. Par exemple, dans les supermarchés, les caissières vous proposeront souvent l’équivalent de la petite monnaie qu’elles n’ont pas en friandises, et dans la rue, il ne sera pas rare de voir un vendeur refiler votre billet à son commis pour que celui-ci envoie le rabatteur faire l’appoint chez un autre commerçant (la chaîne peut être plus longue) ; autre cas de figure : ils vous régleront la monnaie de leur poche et s’arrangeront ensuite entre eux (plus rapide). 

Carte bancaire. Si vous disposez d’une carte bancaire (Visa, MasterCard, etc.), inutile d’emporter des sommes importantes en espèces. Dans les cas où la carte n’est pas acceptée par le commerçant, rendez-vous simplement à un distributeur automatique de billets. Abidjan est plutôt bien fournie en distributeurs automatiques de billets, et vous pourrez retirer un peu partout en ville. Dans le cas où les distributeurs autour de vous ne seraient pas disponibles (car hors service ou à court de billets), rendez-vous au Plateau ou dans les grands centres bancaires qui bénéficient de plusieurs distributeurs. Tous les sièges des banques se trouvent au Plateau, les trois principales banques sont la BICICI, filiale de BNP Paribas, la SGBCI (Société Générale) et la SIB (Attijariwafa Bank). A noter qu’en fin de mois, les queues aux distributeurs peuvent être vraiment très longues, essayez d’anticiper vos retraits si possible. Lors de vos déplacements hors d’Abidjan, pensez bien à toujours vous retirer une quantité de liquide suffisante (mieux vaut parer à toute éventualité, et n’oubliez pas la petite monnaie, pour les barrages ou menus achats sur la route) : les villes dotées de distributeurs sont de plus en plus nombreuses, mais il est préférable de jouer la prudence et éviter de se trouver démuni face à un distributeur hors service. 

Frais de retrait. L’euro n’étant pas la monnaie du pays, une commission est retenue à chaque retrait. Les frais de retrait varient selon les banques et se composent en général d’un frais fixe d’en moyenne 3 euros et d’une commission entre 2 et 3 % du montant retiré. Certaines banques ont des partenariats avec des banques étrangères ou vous font bénéficier de leur réseau et vous proposent des frais avantageux ou même la gratuité des retraits. Renseignez-vous auprès de votre conseiller bancaire. Notez également que certains distributeurs peuvent appliquer une commission, dans quel cas celle-ci sera mentionnée lors du retrait.

Frais de paiement par carte. Hors zone Euro, les paiements par carte bancaire sont soumis à des frais bancaires. En fonction des banques, s’appliquent par transaction : un frais fixe entre 0 et 1, 20 € par paiement, auquel s’ajoutent de 2 à 3 % du montant payé par carte bancaire. Le coût de l’opération est donc globalement moins élevé que les retraits à l’étranger. Renseignez-vous auprès de votre conseiller bancaire. 

Transfert d'argent. Avec ce système, on peut envoyer et recevoir de l’argent de n’importe où dans le monde en quelques minutes. Le principe est simple : un de vos proches se rend dans un point MoneyGram® ou Western Union® (poste, banque, station-service, épicerie...), il donne votre nom et verse une somme à son interlocuteur. De votre côté de la planète, vous vous rendez dans un point de la même filiale. Sur simple présentation d’une pièce d’identité avec photo et la référence du transfert, on vous remettra aussitôt l’argent.

En cas de perte ou de vol de votre carte à l’étranger, votre banque vous proposera des solutions adéquates pour que vous poursuiviez votre séjour en toute quiétude. Pour cela, pensez à noter avant de partir le numéro d’assistance indiqué au dos de votre carte bancaire ou disponible sur internet. Ce service est accessible 7j/7 et 24h/24.  

Conseils avant départ. Pensez à prévenir votre conseiller bancaire de votre voyage. Il pourra vérifier avec vous la limitation de votre plafond de paiement et de retrait. Si besoin, demandez une autorisation exceptionnelle de relèvement de ce plafond. 

Budget / Bons plans Budget / Bons plans en Côte d'Ivoire

La Côte d’Ivoire n’est pas – n’est plus – un pays qui se voyage la tête dans les nuages, cheveux au vent et sac au dos. Ici, voyager futé n’est pas forcément synonyme de voyager économique, et avant d’effectuer tout déplacement fleur en bandoulière, assurez-vous d’avoir (1) opté pour un moyen de transport à peu près sécurisé (bien choisir sa compagnie de bus et éviter les gbakas dans la mesure du possible) ; (2) pris des informations viables sur votre destination et vous être renseigné au préalable sur les conditions sécuritaires (ceci vaut particulièrement pour l’Ouest, notamment les régions frontalières du Liberia) ; (3) si possible des contacts et/ou points de chute sur place, par exemple un ami d’ami auprès duquel on vous aura recommandé et qui connaît bien la région (une des meilleures façons de découvrir le pays et ses habitants). Dans certaines zones comme le nord ou l’ouest du pays, les services d’un guide vous seront précieux – pour ne pas dire nécessaires – afin d’accéder sans encombre aux différents sites touristiques et interagir au mieux avec les populations locales. Bien sûr, vous pouvez toujours opter pour un voyage en mode backpacker, et dans ce cas, en effet, vous limitez les risques de vous ruiner, mais cette option implique de passer du mode de vie occidental à l’ « ivorian way of life », et si l’expérience peut s’avérer arrangeante, voire amusante, de manière ponctuelle, elle l’est bien moins sur le long terme et pourra même parfois s’avérer dangereuse. Sans compter que l’image du bourlingueur sympathique a tout de même vécu, et que le routard sac au dos aura tendance à être considéré de façon assez négative en Afrique, particulièrement en Côte d’Ivoire où certaines régions pâtissent encore gravement de la décennie de crises et où près de la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. De plus, pour les Ivoiriens, le Blanc n’a pas de problèmes d’argent, tenez-le-vous pour dit. Dans cette optique, choisir délibérément de vivre « comme un pauvre » relève du non-sens pour la plupart d’entre eux : si vraiment on est pauvre, on ne voyage pas. Ceci étant dit, il est bien évidemment possible de barouder et vivre « à la locale », au détriment cependant de certaines normes de sécurité, d’hygiène et de confort. Dans ce cas, on aura recours aux transports en commun qui souvent en ville, n’excèdent pas les 300-500 FCFA (tarifs « province » versus Abidjan), et oscillent en moyenne entre 2 500 et 7 000 FCFA maximum pour les déplacements à l’intérieur du pays (bus, gbakas) depuis la capitale économique ; on mangera dans les kiosques, les maquis et autres cantines itinérantes pour des prix variant entre 1 000 et 6 000 FCFA par jour selon les régions et les réceptifs, et l’on pourra dormir en chambre ventilée dans certains hôtels de quartier ou dans les missions catholiques pour une somme égale ou inférieure à 10 000 FCFA la nuit. En théorie, il est donc possible de s’en tirer pour moins de 20 000 FCFA par jour, mais outre que cela mobilisera beaucoup de votre énergie et vous demandera une certaine dose d’ingéniosité, il vous faudra également par instants faire l’impasse sur votre sécurité et votre bien-être personnel, et abandonner l’idée de planifier votre voyage ou maîtriser votre emploi du temps. Pour ceux qui préfèrent voyager avec une certaine marge de manœuvre et en optant pour un minimum de confort, il vous faut savoir qu’une nuit dans un hôtel de standing moyen-correct coûte rarement moins de 40 000 FCFA sur Abidjan, et 20-25 000 FCFA en « province ». Pour un repas complet (entrée+plat+boisson+dessert) dans un restaurant de type occidental ou un maquis-restaurant, comptez une base de 10-15 000 FCFA minimum. Enfin, si vous choisissez de faire appel à des services de location de véhicules, vous en serez quitte pour un minimum de 30-40 000 FCFA bruts par jour, sans compter les per diem de l’éventuel chauffeur. Le budget journalier passe ainsi à une catégorie nettement supérieure, flirtant plus près des 100 000 FCFA que des 10 000. Par ailleurs, le fait d’avoir un véhicule personnel grèvera nettement votre budget. Une solution intermédiaire pourra consister à mutualiser les dépenses en voyageant en groupe.

Côté transport et dépenses aériens, depuis fin 2014, la nouvelle compagnie nationale Air Côte d’Ivoire a démarré ses vols domestiques, avec une desserte régulière des villes de Korhogo (nord), Bouaké (centre), San Pedro (sud-ouest), Man (ouest) et Odienné (centre), dix-sept ans après leur suspension par la défunte Air Ivoire, sur la base d’un aller-retour compris entre 40 et 90 000 pour les meilleures offres. Les trois grands postes de dépense qui déterminent le budget journalier sont donc les moyens de transport, le confort de l’hébergement et la qualité de la restauration. Le coût de l’accès aux différents points d’intérêt est souvent peu élevé, voire gratuit, ou au bon cœur du touriste, de nombreux sites n’ayant pas été entretenus ni réhabilités, ou fort peu. On comptera donc une moyenne de 1 000 à 5 000 FCFA de droits d’entrée pour les étrangers avec frais de guidage en supplément, même si de rares sites, relativement peu nombreux, font exception. En conclusion, la Côte d’Ivoire, comme tous les pays du monde, présente globalement trois types de budgets :

Le budget « sac à dos », entre 10 et 20 000 FCFA par jour, pour les voyageurs qui tendent à adopter le mode de vie local et se déplacent en transports en commun. Il est évident qu’en optant pour ce mode de déplacement, on ne peut pas couvrir la même étendue qu’en véhicule privé ni jouir de son voyage de façon totalement autonome. Pour les petits budgets, il est donc inutile de chercher à voir plus que de raison : mieux vaut profiter des contacts privilégiés avec la population qu’offre cette façon de voyager.

Le budget classique, entre 90 et 130 000 FCFA par jour, pour ceux qui voyagent en véhicule privé et tiennent à un certain confort.

Le budget luxe, entre 150 et 200 000 FCFA par jour ou plus, pour ceux qui préfèrent (et ont les moyens de se les offrir) les grands hôtels, les bons restaurants et les moyens de transport les plus confortables. Les débats sur la question restent ouverts, mais il semble que Félix Houphouët-Boigny ait voulu faire de la Côte d’Ivoire une destination de prestige, privilégiant pour cela l’émergence d’un tourisme de luxe, destiné aux politiciens et aux hommes d’affaires davantage qu’aux néo-babas en quête de sensations fortes ou d’un présumé retour aux sources. Cette volonté s’est notamment traduite par la construction de réceptifs hôteliers de standing international (l’hôtel Ivoire, l’hôtel Président, etc.), s’accompagnant de la mise en place d’infrastructures qui comptent parmi les plus importantes et les plus ambitieuses d’Afrique. En gros, la Côte d’Ivoire en XXL, ça se mérite, et le porte-monnaie doit suivre. 

Pourboires. Comme dans le cas de nombreuses destinations, et d’autant plus dans un pays se remettant de nombreuses années de crise, il sera bienvenu de laisser un pourboire dans les bars et restaurants, ou encore à l’hôtel pour le personnel, si le service rendu a été apprécié. Pour les guides locaux, le pourboire équivaudra souvent au salaire journalier, d’autant que dans le contexte actuel, la plupart des Ivoiriens qui se proposeront de vous servir de guide ne le seront pas forcément de formation. Les prix restent aléatoires et varieront là aussi en fonction du degré de satisfaction, mais la rétribution reste la moindre des choses, et partager un repas ou une boisson au maquis en fin de journée avec votre guide sera également apprécié. 

Marchandage. En Côte d’Ivoire comme partout en Afrique, le marchandage, particulièrement pour tout ce qui concerne l’artisanat, fait partie des institutions et relève quasiment d’un jeu social avec l’interlocuteur. Les tarifs pratiqués varieront de façon inversement proportionnelle au bronzage de la peau (c’est-à-dire que moins vous êtes bronzé plus ils seront élevés), et en général, si on vous sort un « Pour toi, je fais prix d’ami », vous pouvez être sûr qu’il s’agit du « prix toubabou ». La règle veut que l’on divise par quatre le prix annoncé pour remonter vers la moitié ; s’engage alors toute une joute oratoire qui peut s’avérer des plus savoureuses, pour peu que l’on y mette la dose d’humour et de bonne (ou mauvaise !) foi réglementaire... Cependant, le marchandage ne doit pas devenir une habitude applicable à tous les secteurs de l’économie ni virer à l’indécence crasse. Certains touristes implacables n’hésitent pas à pinailler sur l’équivalent de 1 ou 1,50 euro, par principe ou par jeu. Sans pour autant sombrer dans l’angélisme, gardez tout de même à l’esprit qu’une telle somme, quasiment insignifiante pour vous, peut assurer la pitance journalière du commerçant et de sa famille. Ne marchandez pas pour le plaisir de marchander : marchandez mesuré et intelligent, sachez rester réaliste et fixez le prix que vous estimez juste, en n’oubliant pas de tenir compte de la qualité de l’objet de la transaction commerciale et de la quantité de travail qu’il a pu nécessiter. 

Passeport et visas Passeport et visas en Côte d'Ivoire

En plus d’un passeport encore valide pour une durée de six mois minimum après la date de retour, les voyageurs désireux de se rendre en Côte d’Ivoire (hors ressortissants CEDEAO) sont soumis à l’obligation du visa biométrique. Pensez à vous y prendre à l’avance, car de nombreuses pièces sont nécessaires pour constituer le dossier, dont un extrait d’acte de naissance ou le certificat de scolarité pour les enfants.
Le visa coûte 50 euros pour un séjour de 1 à 3 mois, pour retrait à l’ambassade de Côte d’Ivoire à Paris. Sur le site www.snedai.com, vous trouverez le détail de la marche à suivre pour son obtention (formulaire téléchargeable en ligne, avec possibilité de prendre rendez-vous en ligne, possibilité de paiement sécurisé en ligne).

A noter qu'il est également possible d’effectuer un pré-enrôlement en ligne (73 euros pour un visa à entrées multiples d’une durée de trois mois) et de se faire délivrer son visa à l’arrivée à l’aéroport d’Abidjan sur présentation d’un document de pré-enrôlement approuvé à l’espace « Visa aéroport » (voir modalités sur le site www.snedai.com).

Mise en garde. Un problème très fréquent est que la demande (qui nécessite une réservation d'hôtel ou un certificat d'hébergement et la copie couleur du passeport) se « perd » dans les bureaux de la Sûreté à Abidjan et vous ne voyez jamais la couleur de votre pré-approbation. C'est très fréquent (au vu des piles de passeports toutes nationalités confondues confisqués à l'aéroport et à la Sûreté) et le cauchemar commence alors. Il s'agit d'un système totalement arbitraire et non justifié de refus de visa qui vise à redemander l'argent aux touristes à l'arrivée. Car votre passeport sera confisqué à votre arrivée à l'aéroport, on vous dira d'attendre encore et encore la réponse qui n'arrivera jamais. Il faut alors se rendre dans les bureaux de la Sûreté au Plateau (du lundi matin au vendredi midi),  pour faire « régulariser » la situation, on vous demandera 38 000 FCFA et 2 photos pour refaire la demande de visa, même si vous avez déjà payé 73 euros en ligne et que vous avez la preuve de paiement. C'est de toute façon pour vous faire repayer que justement la demande est bloquée. Il ne faut pas s'énerver ou paniquer car cela compliquerait la situation (malgré le monde, le stress de cette situation et le temps perdu dans les bureaux) et repasser la semaine suivante avec l'argent et les photos pour faire régulariser la demande et obtenir enfin son visa. Si vous restez peu de temps, il faut absolument régler votre problème avant votre départ sinon les douanes ne vous laisseront pas repartir. Ne pensez pas compter sur les services de l'Ambassade de France pour régler votre problème, car – problème vécu – après avoir contacté le numéro d'urgence on va vous signifier d'être « proactif » et d'aller à « l'immigration » (en fait la Sûreté) et que les services sont beaucoup trop occupés pour passer un coup de téléphone et faire débloquer votre demande de Visa, en gros, « débrouillez-vous ! » à bon entendeur..

Permis de conduire Permis de conduire en Côte d'Ivoire

Un permis de conduire international et l’assurance automobile sont obligatoires pour pouvoir conduire un véhicule sur le territoire ivoirien.

Santé Santé en Côte d'Ivoire

Pour les non-initiés ou ceux qui pâtissent d’une santé fragile, les principaux problèmes à déplorer se situeront au niveau des troubles digestifs (les Africains ont un estomac en acier blindé) et de la difficulté à s’adapter au climat (chaleur écrasante, humidité poisseuse et changement drastique de climat occasionnant souvent une fatigue accrue). A signaler par ailleurs, les infections des voies aériennes et les maladies de peau, aggravées notamment par la forte pollution d’Abidjan, la poussière charriée par l’harmattan, les nombreuses pistes de latérite et les climatiseurs et splits qui sont souvent des nids à miasmes. En milieu tropical et humide, un soin particulier doit aussi être accordé aux moindres blessures, piqûres et autres petits bobos, qui s’infectent plus vite que sous des latitudes plus océaniques. Enfin, n’oubliez pas de sortir couvert, que ce soit sous le soleil ou en soirée (on ne vous fait pas de dessin).

Hygiène alimentaire. Pour les personnes de santé fragile et celles qui n’ont jamais vécu en zone tropicale, il est déconseillé de boire de l’eau du robinet et de manger des mets crus ou insuffisamment cuits. De même, mieux vaut bien laver et éplucher ses légumes. L’idéal en matière d’hygiène alimentaire restant de boire des bouteilles d’eau minérale encapsulées ou à défaut pour les maniaques de la santé, de purifier celle-ci avec des pilules (Aquatabs, Drinkwell chlore, etc.). En effet, l’hépatite A, le plus souvent bénigne (mais parfois grave, notamment au-delà de 45 ans et en cas de maladie hépatique préexistante), s’attrape par l’eau ou les aliments mal lavés. A ne pas confondre avec l’hépatite B, beaucoup plus grave (elle peut devenir chronique, sinon mortelle), qui se transmet par le sang et les fluides sexuels.

Eau. Très rarement épurée (le problème de l’accès à l’eau des populations est particulièrement vivace dans le Nord, et pour beaucoup d’Ivoiriens, même dans les grandes villes, avoir son propre puits dans la cour est une pratique courante), l’eau de consommation courante concentre de nombreuses bactéries et amibes responsables de la plupart des diarrhées. De plus, la préservation de l’eau n’est pas toujours assurée dans des conditions optimales. Aussi, il est déconseillé de consommer de l’eau – y compris sous la forme de glaçons – dont l’origine est incertaine, hormis pour les besoins hygiéniques (n’exagérons pas non plus). Cependant, à table, il est préférable de consommer de l’eau minérale. Pour les voyages plus aventureux, il existe toute une gamme de produits qui permettent d’épurer l’eau d’origine douteuse, comme celle issue des puits. Ces produits sont vendus en pharmacie ou dans certains magasins spécialisés : Micropur forte Dccna (seul produit sur le marché qui purifie l’eau rapidement, il élimine bactéries, virus, giardia et amibes et permet à l’eau de rester potable), ou encore Aquatabs ou Hydroclonazone (ce dernier est le moins cher, mais il donne un goût de chlore très prononcé et n’élimine que les bactéries). Un filtre à eau est indispensable pour filtrer l’eau boueuse. Les filtres Katadyn répondent aux attentes de ces baroudeurs avec plusieurs modèles, dont le célèbre filtre bouteille qui permet d’avoir de l’eau potable instantanément sans pomper (et qui élimine aussi les souches virales).

Soleil. Quelle que soit la saison, le soleil dans cette partie du globe cogne fort, donc pensez à vous protéger en conséquence, et en tenant compte de la capacité naturelle de votre épiderme à se remettre des dégâts causés par une exposition prolongée. Par ailleurs, ne vous laissez pas berner par les journées qui affichent grise mine : un temps voilé n’empêche nullement l’action des U.V. et rend les coups de soleil d’autant plus traîtres. Comme partout dans le monde, le soleil le plus nocif brille entre midi et deux. 

Mer et plages. Attention à la baignade : le phénomène de la barre rend les plages de la côte Est extrêmement dangereuses, et certains excellents nageurs et surfeurs se sont fait prendre au piège des baïnes, courants de hauts fonds qui entraînent les imprudents au large. Pour le cas où vous seriez pris dans une de ces baïnes, ne luttez surtout pas : le mieux à faire est de se laisser dériver, car le courant, après avoir emporté le nageur, le ramène généralement vers le rivage, quelques kilomètres plus loin (ce qui est toujours mieux que de risquer de se noyer d’épuisement).

Sexe. Comme partout dans le monde, avoir des relations sexuelles non protégées soumet au risque d’attraper des maladies sexuellement transmissibles, dont le Sida, mais aussi beaucoup d’autres joyeusetés (herpès, hépatite B, chlamydia, etc.). Alors, rappelez-vous : une seule fois suffit (malheureusement), en général ce n’est pas écrit sur le visage de vos partenaires, et le bon vieux préservatif reste encore le moyen le plus efficace de se protéger contre le Sida et les autres MST. En Côte d’Ivoire, on estime à environ 7 % le taux de prévalence, ce qui est loin d’être négligeable. 

Paludisme. Un traitement prophylactique contre le paludisme est plus que fortement recommandé étant donné l'incidence du parasite dans le pays toute l'année. Et bien sûr un anti-moustique pour zone tropicale à appliquer matin et soir. 

En cas de maladie. Un réflexe : contacter le consulat de France. Il se chargera de vous aider, de vous accompagner et vous fournira la liste des médecins francophones. En cas de problème grave, c’est aussi lui qui prévient la famille et qui décide du rapatriement. Pour connaître les urgences et établissements aux standards internationaux : consulter les sites www.diplomatie.gouv.fr et www.pasteur.fr 

Vaccins obligatoires Vaccins obligatoires en Côte d'Ivoire

Pour tout séjour dans le pays, le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire, et les vaccins contre le tétanos, la diphtérie et l’hépatite A, indispensables. Il est également fortement conseillé de se prémunir contre l’hépatite B, la fièvre typhoïde, la poliomyélite et les méningites A et C.

Sécurité Sécurité en Côte d'Ivoire

Accueil. La crise de 2004, au cours de laquelle des émeutes « anti-Français » ont conduit à des pillages et des violences à l’encontre des expatriés, appartient aujourd’hui au passé. Les Ivoiriens sont connus pour leur sens de l’hospitalité, et c’est très probablement le souvenir le plus vif que vous emporterez avec vous à la fin de votre séjour. Néanmoins, le pays a connu en 2010-2011 une grave crise politico-militaire dans la foulée des élections présidentielles de 2010 ; crise qui s’est soldée par un bilan de plus de 3 000 morts, et à laquelle la France a pris part militairement sous mandat des Nations unies pour la protection des ressortissants étrangers. Il n’est donc pas impossible de rencontrer quelques Ivoiriens nourrissant une certaine antipathie à l’égard des Français, et ce d’autant plus que le statut d’ancienne puissance coloniale de la France pourra occasionnellement contribuer à biaiser ou carrément empoisonner les relations. Cependant, d’une manière générale, on ne constate aucune animosité, bien au contraire, les Ivoiriens, dans leur majorité et leur grande pluralité se révélant un peuple accueillant et attachant au possible. 

Risque terroriste. Il n'est pas plus élevé dans l'ensemble du pays qu'en France, excepté la zone nord à la frontière du Burkina Faso et du Mali, désormais classé en zone rouge formellement déconseillée aux voyageurs depuis l'attaque terroriste de juin 2020 dans les environs du Parc national de la Comoé.  

Recommandations. Depuis la fin de la crise politico-militaire de 2011, la situation est à la normalisation. L’insécurité peut se manifester en certains endroits de la ville et à certaines heures de la nuit, comme dans toute grande ville du monde, et se traduit également par des problèmes ponctuels de banditisme sur les axes routiers (phénomène des « coupeurs de route », notamment dans le nord sur l’axe Bouaké-Korhogo, et sur la route côtière longeant le littoral ouest). Ces incidents sont en net recul, mais par précaution, il est fortement recommandé de toujours se tenir au courant de la situation sécuritaire sur place avant d’envisager un déplacement en dehors d’Abidjan. L’Ouest du pays demeurant une région instable, il est déconseillé de se rendre dans la zone située à la frontière libérienne et incluant les villes de Taï, Tabou et Grabo, où se produisent encore occasionnellement des attaques armées. Sur Abidjan, les principales attaques sont motivées par le profit et ce sont généralement les biens qui sont ciblés, et non les personnes qui les détiennent. On veillera donc à conserver autant que faire se peut ses biens de valeur en lieu sûr et à faire particulièrement attention à son sac à main, appareil photo, ordinateur, téléphone portable et autres objets susceptibles d’attirer la convoitise des pickpockets. Parmi les précautions de base à prendre pour qui voyage en Côte d’Ivoire :

 Se déclarer au consulat de France. Depuis novembre 2016, une borne Ariane, installée dans le hall d’accueil du consulat général de France à Abidjan, permet aux Français de passage en Côte d’Ivoire de s’enregistrer et signaler ainsi leur présence dans le pays. Grâce à ce système, il est possible de (1) recenser, en situation de crise, les Français déclarés présents dans la zone touchée ; (2) informer les ressortissants en les appelant directement ou en leur envoyant un SMS ; (3) contacter la personne désignée par l’utilisateur comme référent en France à prévenir en cas d’urgence, afin de donner, d’obtenir ou de recouper les informations relatives au voyageur.

Consulter régulièrement le bulletin de sécurité hebdomadaire mis en ligne sur le site internet de l’ambassade de France en Côte d’Ivoire : www.ambafrance-ci.org (à lire avec un minimum de recul cependant, et en tenant compte des informations de terrain fournies par les résidents ; il en va de même pour les informations relatives à la Côte d’Ivoire répertoriées sur le site du ministère des Affaires étrangères. Prudence est certes mère de sûreté, mais il ne faudrait pas qu’elle engendre de crises de paranoïa inutiles).

Quelques conseils. Ne pas se rendre seul(e) dans certains quartiers populaires comme Yopougon, Adjamé ou Abobo, a fortiori la nuit : préférez y aller en groupe, si possible en compagnie d’une ou plusieurs connaissances ivoiriennes, plutôt que seul(e) ou uniquement accompagné(e) de Blancs. Bien évidemment et comme partout ailleurs, ne pas afficher de façon ostentatoire les attributs de votre aisance financière : bijoux, billets (ne sortez jamais avec trop d’argent liquide sur vous : 50 000 FCFA devrait être la somme maximum), Smartphones, appareils photo et joujoux high-tech dernier cri sont de véritables appels au vol. Un geste bien placé de la part d’un habile pickpocket et vos possessions auront toutes les chances de se retrouver au « Black » (marché noir) d’Adjamé. Eviter de se balader seul et à pied la nuit, notamment, comme dit précédemment, dans les quartiers populaires (Yopougon, Abobo etc.) et déserts (le Plateau de nuit). Quoi qu’il arrive, toujours se déplacer avec ses papiers (préférer le passeport à la carte d’identité, car votre visa y figure) et en conserver une copie certifiée en lieu sûr.

Femme seule en voyage. Pas toujours évident de voyager seul en Côte d’Ivoire, a fortiori lorsqu’on est une femme. Pour peu que vous vous exposiez un minimum, vous serez sollicitée par tous les représentants de la gent masculine présente sur place. En général, il ne s’agit de rien de bien méchant, mais selon les jours et l’humeur du moment, vous recevrez les avances de vos assaillants avec plus ou moins d’humour et de tolérance, et même dans le cas de contacts noués sous couvert d’une amitié purement désintéressée, vous échapperez difficilement, au final, à une déclaration plus ou moins avouée et sincère. Néanmoins, à condition d’endurer les sollicitations permanentes de la part de la gent masculine (par ailleurs assez galante), une femme seule se verra souvent aidée et accueillie comme quiconque, c’est-à-dire chaleureusement. Pour vous affirmer face à vos homologues masculins, une détermination énoncée avec humour sera souvent suffisante, la meilleure option restant d’expliquer que vous êtes mariée, éventuellement que vous avez des enfants. Si jamais l’affaire se complique, n’hésitez pas à faire appel à un tiers dans la rue qui ne manquera pas de vous aider. Bien évidemment, il est vivement recommandé de ne pas sortir seule la nuit et d’éviter de se balader vêtue de façon indécente. Toutes ces précautions sont surtout valables pour les femmes jeunes et non mariées. En effet, la mère est une institution si cruciale et sacrée en Afrique qu’une maman, d’où qu’elle vienne, sera la plupart du temps respectée, et parfois même affectueusement appelée Tantie. 

Décalage horaire Décalage horaire en Côte d'Ivoire

Tout le territoire ivoirien vit à l’heure GMT (heure universelle de Greenwich) ; c’est-à-dire que lorsqu’il est midi en Côte d’Ivoire, il est une heure de plus en France, en Belgique ou en Suisse, et deux heures de plus quand ces pays sont à l’heure d’été (il n’y a pas de changement d’heure en Afrique).

Langues parlées Langues parlées en Côte d'Ivoire

La Côte d’Ivoire offre une très grande diversité sur le plan linguistique, puisque l’on y dénombre pas moins de 70 langues, dont la quasi-totalité appartient à la grande famille nigéro-congolaise. On distingue 4 grands groupes linguistiques (kwa, gour, krou et mandé), et quelque 17 langues ne dépassant pas les frontières du village ou de l’ethnie, parlées par 100 000 locuteurs ou plus. Le dioula occupe une position privilégiée, puisqu’il sert de langue véhiculaire commerçante entre les Ivoiriens. Bien que ne constituant la langue maternelle que de 15 % de la population, il serait utilisé comme langue secondaire par sept millions de locuteurs. Le français est la langue officielle de l’Etat, celle que l’on enseigne à l’école ; il est parlé par une grande majorité des Ivoiriens. Cependant, dans les campagnes et certains villages, les populations locales lui préfèrent leur idiome et ne le parlent parfois pas du tout. Le nouchi, développement urbain et moderne du « français de Moussa », est une sorte d’argot populaire ivoirien né dans les gares de transports en commun et la rue. Il est parlé principalement dans les grands centres urbains, particulièrement à Abidjan. Véritable « créolisation du français », cet argot expressif et coloré se présente comme un mélange de termes empruntés au français, au bambara et parfois à l’anglais, l’espagnol ou autre. Certains dictionnaires de langues vernaculaires sont disponibles dans les librairies d’Abidjan. Pour ce qui est du nouchi, il évolue si rapidement et est soumis à tant de variations que la meilleure école reste encore celle de la rue, des milieux populaires, de quelques journaux comme Gbich ! et de l’excellent nouchi.com

Communiquer Communiquer en Côte d'Ivoire

Téléphoner. Les appels sortants s’effectuent en composant le 00 + indicatif du pays + le numéro (sans le 0 préalable pour la France), et pour appeler en Côte d’Ivoire depuis l’étranger, on compose le 00 225 ou +225, suivi du numéro intégral. A l’échelle du pays, chaque région possède un indicatif spécifique, qui correspond aux deux premiers chiffres du numéro. Pour appeler de la Côte d’Ivoire vers la France, composez le 0033 ou +33, suivi du numéro de votre correspondant sans le 0. Pour appeler de la France vers la Côte d’Ivoire, composez le 00225 ou +225, suivi du numéro du correspondant dans son intégralité. Le secteur de la téléphonie mobile connaît depuis quelques années un véritable boom en Côte d’Ivoire, qui se traduit par une concurrence effrénée et une surenchère des opérateurs dans la course aux tarifs, offres promotionnelles et de lancement, campagnes publicitaires et services intégrés. Acheter une puce locale est idéal pour un séjour sur place. 

Internet. Il est possible de se connecter (avec plus ou moins de bonheur selon l’endroit où vous vous trouvez) quasiment partout dans le pays. La plupart des grands hôtels d’Abidjan sont munis d’un business center avec accès à Internet et le réseau est opérationnel globalement partout en ville, où l’on trouve de nombreuses zones Wifi. Les opérateurs de téléphonie mobile proposent également des clés et modems 3G/4G avec des forfaits jour, semaine ou mois et bien sûr des puces de téléphones mobiles à recharger avec des datas téléphone et Internet, le plus pratique. 

Electricité et mesures Electricité et mesures en Côte d'Ivoire

La norme est le 220 V, et les prises sont similaires aux branchements électriques français. Certaines régions mal alimentées (à l’est du pays) sont ponctuellement sujettes à des coupures d’électricité, plusieurs localités n’étant quant à elles pas du tout alimentées. Le système métrique est en vigueur en Côte d’Ivoire. 

Bagages Bagages en Côte d'Ivoire

En Côte d’Ivoire, il fait chaud toute l’année, avec des températures variant de 22 °C (l’hiver quoi !) à 35 °C.
Il faut donc avant tout se munir de vêtements légers, de préférence en coton ou matière naturelle (évitez le synthétique). Hormis pour certaines soirées si vraiment vous y tenez, les « itsi bitsi tini ouini, tout petits, petits » shorts et jupes ne sont pas une nécessité. Outre le fait qu’ils ne sont pas des plus pratiques pour voyager, ils risquent de vous attirer plus d’ennuis qu’autre chose. On leur préférera donc des bermudas, pantacourts ou pantalons fins. D’une manière générale, plus ce sera ample et léger, mieux ce sera, car sous certaines températures, même un jean peut parfois s’avérer insupportable. Pour le haut, quelques tee-shirts ou tuniques légères, tops et débardeurs pour les femmes, et chemisettes ou polos pour les hommes feront amplement l’affaire. Les Ivoiriens, sans être excessivement coquets, font attention à leur habillement et n’apprécient guère un air débraillé ou des vêtements à la propreté douteuse, qui seront interprétés comme un manque de respect. Si l’on est invité, il convient donc de faire un effort vestimentaire. Pour le soir, pensez à vous munir d’un tee-shirt ou chemise à manches longues, ou d’un châle en voile léger, à mettre quand la fraîcheur de la nuit se fait sentir (et par ailleurs bien utile pour se protéger des moustiques).

Si l’on se rend en Côte d’Ivoire pendant la saison des pluies (de juin à septembre), un coupe-vent ou un poncho de pluie seront les bienvenus, ainsi qu’éventuellement un petit chandail, de type sweat ou lainage. Une paire de sandales et une paire de chaussures fermées type tennis (voire baskets) pour le soir (efficace aussi contre les moustiques) ou pour marcher à travers les hautes herbes et pistes de brousse. Concernant les sandales et les tongs, vous en trouverez pléthore sur place, en une gamme aussi variée que l’échelle de prix correspondante. Un drap type sac à viande en coton ou en soie. Pratique si la propreté de la literie est douteuse, ou pour coucher sur une natte à même le sol. Une moustiquaire peut s’avérer très utile, car la plupart des hôtels n’en sont pas munis. Idem : ce n’est pas ce qui manque sur place. Une lampe de poche en cas de panne de courant, si vous voyagez dans les terres. Et un anti-moustique pour zone tropicale indispensable.