Deuxième métropole du pays par sa population (environ 5 millions d'habitants avant la guerre), Alep (altitude 390 m), " la belle ennuagée ", était incontestablement l'une des villes syriennes les plus authentiques et les plus attachantes. Peut-être plus qu'ailleurs, on avait l'impression de poser les pieds sur les sols de l'Orient.

Capitale de la Syrie du Nord, Alep plonge de profondes racines dans un passé qui remonte à la préhistoire. On dit qu'Abraham passa par Alep, dressa son camp sur sa plus haute colline (où se trouve aujourd'hui la forteresse) pour traire sa vache rousse. D'où le nom d'Alep " la Rousse ", qu'on donne encore quelquefois à la ville.

Déjà, au XI^esiècle, le poète et philosophe Al-Maari écrivait à son sujet : " Notre Alep - Dieu la garde ! est vraiment maternelle. Le bonheur n'a-t-il pas fixé les yeux sur elle ? Ce qu'elle a de meilleur - s'il plaît à Dieu - Est qu'elle soutient l'irrévérence et se moque des droits. "

Alep

Damas

Lattaquie - Lazakia