De l’aéroport au centre-ville dans le Kerala

Ernakulam-Kochi. L’aéroport est situé à Nedumbassery, à environ 30 km au nord-est d’Ernakulam. Le moyen le plus efficace pour se rendre à Ernakulam ou à Fort Kochi est le taxi. Un comptoir de taxis pré-payés se trouve à l’intérieur du hall des arrivées. Comptez 1 800 Rs pour rejoindre Fort Kochi et 2 heures de trajet, la circulation à Ernakulam puis entre les différentes îles étant très dense, et environ 1 000 Rs pour Ernakulam. Les plus téméraires pourront prendre un auto-rickshaw. Comptez environ 1 000 Rs. Le trajet s’avère beaucoup plus court la nuit, lorsque la circulation est moindre.

Thiruvananthapuram (Trivandrum). L'aéroport est proche du centre-ville et vous trouverez également un comptoir de taxis pré-payés.

Arrivée en train dans le Kerala

Le réseau ferroviaire indien est le second plus grand du monde et dessert pratiquement toutes les régions du pays. Bien moins cher que l’avion, le train représente souvent la meilleure solution pour couvrir de longues distances. C’est moins vrai pour les courtes distances car seules les grandes villes possèdent des gares bien desservies. Attention également aux temps de trajet : il faut compter une moyenne de 50/60 km/h, si le train ne s’arrête pas des heures en gare ou en rase campagne sans raison apparente. Il s’agit le plus souvent d’attendre un train qui vient dans l’autre sens. Le réseau ferré n’est pas à double voie de circulation partout. Voyager de nuit permet « d’économiser » un jour de vacances si votre temps est compté, d’autant que le train est plutôt confortable. Le fonctionnement du réseau, les différentes catégories de train et le système des classes peuvent sembler confus au premier abord.

Les différentes classes de confort

Il existe 5 classes différentes. Tous les trains n’offrent pas ces cinq niveaux de confort différents. Cela dépend de la distance parcourue et si ce sont des trains-couchettes ou des trains avec sièges.

Pour les trains-couchettes, les différentes classes sont : 1AC (AC First Class) – 1re classe avec climatisation (compartiments fermés de 2 ou 4 couchettes) ; 2AC (AC 2 Tier) – 2e classe avec climatisation (compartiments ouverts de 4 couchettes + 2 de l’autre côté de la coursive) ; 3AC (AC 3 Tier) – 3e classe avec climatisation (compartiments ouverts avec 6 couchettes + 2 de l’autre côté de la coursive) ; Sleeper Class (SL) – identique à la 3AC, mais sans la climatisation, de simples ventilateurs sont fixés au plafond ; General car ou Chair car – banquettes ou sièges pour les personnes voyageant sans réservation.

Pour les trains avec siège, il existe trois catégories différentes : CC (AC Chair Car), voitures climatisées et sièges inclinables ; 2S (Second Sitting), voitures non climatisées avec ventilateurs ; General car ou Chair car, banquettes ou sièges pour les personnes voyageant sans réservation.

Si vous voyagez en train de nuit, des draps, oreillers et couvertures vous sont fournis des classes 3AC à 1AC. Si vous n’appréciez guère la promiscuité, vous voyagerez en 2AC ou 1AC, plus chères mais plus confortables et sécurisées. Les wagons sont verrouillés la nuit et il est par conséquent impossible aux vendeurs de chai de remonter les coursives. Les voyageurs à petit budget opteront pour la classe Sleeper, surtout en hiver, où il ne fait pas chaud. Pourquoi payer un surplus pour la climatisation, inutile en cette saison ?

Il se peut que la place que vous avez réservée soit déjà occupée lorsque vous monterez dans le train. Il s’agit en général d’une personne qui n’a pas réservé et qui s’octroie un espace libre. Réappropriez-vous gentiment votre siège. De la même manière, la couchette intermédiaire est souvent rabattue dans la journée. Si vous occupez la couchette inférieure ou intermédiaire et que vous souhaitez vous allonger, faites-le savoir gentiment aux personnes qui voyagent avec vous.

Les tarifs

En Inde, le train est un moyen de se déplacer à prix vraiment réduit. Les tarifs sont proportionnels à la distance parcourue et à la classe choisie. Plus votre trajet est long, moins le rapport prix/km sera élevé. Comptez environ 350 Rs pour 500 kilomètres en classe sleeper et train express, 880 Rs en 3AC, 1 200 Rs en 2AC et 2 000 Rs en 1AC.

Acheter son billet

Il existe deux guichets bien distincts, selon que vous souhaitez réserver ou acheter un billet pour un départ immédiat. Si vous partez dans la foulée, les guichets se trouvent en général dans le hall des départs. Il faut souvent faire la queue. En théorie, il y a un guichet réservé aux femmes. Si ce n’est pas le cas, que vous êtes une femme et que vous ne souhaitez pas faire la queue au milieu d’hommes, remontez n’importe quelle file et imposez-vous. Il faut souvent jouer des coudes, mais ça marche. Un billet acheté sans réservation n’est valable que le jour de sa délivrance. Dans certaines gares d’importance, où le trafic est dense, la queue peut parfois se montrer très longue. Ne vous présentez pas à la dernière minute. Pour de courtes distances, inutile de réserver à l’avance. Achetez votre billet pour la destination au guichet et grimpez dans n’importe quel wagon. Le contrôleur vous fera payer la différence entre un billet ordinaire et la classe choisie et vous assignera une place.

Réserver son billet

Vous pouvez réserver votre billet en gare au guichet des réservations, le faire vous-même sur Internet ou passer par une agence locale. Les réservations sont ouvertes 3 mois avant le départ du train. Les places dans les trains de nuit ou pour de longues distances peuvent partir très vite, notamment en haute saison. Mieux vaut vous y prendre à l’avance.

Si vous vous rendez au guichet, vous devrez compléter un formulaire indiquant votre identité, votre âge, le nom et le numéro du train, la gare de départ et la gare d’arrivée. Un site très pratique vous permettra d’obtenir toutes les informations concernant les trains en quelques clics : www.erail.in. Entrez votre point de départ et la destination, choisissez la date et le site vous affichera tous les trains avec leurs jours de circulation. Vous obtiendrez également le tarif (pour cela passer la souris sur la classe désirée) et le nombre de places restantes (cliquez sur la classe désirée). Les gares des très grandes villes ont parfois un guichet de réservation pour les touristes étrangers. Pour bénéficier d’une place sur le quota touriste, vous devrez impérativement montrer votre passeport. Inutile de faire la queue si vous n’avez pas complété votre formulaire. Pour l’obtenir, remontez la file et demandez-le au guichet, puis faites la queue.

Vous pouvez réserver par Internet sur le site www.indianrail.gov.in. La procédure est longue et complexe, mais pas insurmontable et il vous faudra un numéro de téléphone indien. Comme pour une réservation au guichet, ayez toutes les informations concernant le train sous la main. Vous devrez également choisir le quota sous lequel vous voyagez. Choisissez General ou Tourist. N’oubliez pas d’imprimer votre billet.

Si vous passez par une agence, vous ne vous occuperez de rien, mais vous payerez un peu plus cher. L’opération prend en général une heure, car l’agence se charge d’aller retirer votre billet à la gare.

Bon à savoir

Waiting list : Indian Railways pratique le surbooking. De nombreuses annulations interviennent à quelques jours ou quelques heures du départ. Il vous est possible de réserver un billet en vous plaçant sur la liste d’attente (waiting list). Jusqu’à la 25e place, vous prenez peu de risques. Vous pouvez vérifier le statut de votre réservation en vous rendant sur le site d’Indian Railways (www.indianrail.gov.in). Choisissez l’onglet PNR Status et rentrez la référence de votre réservation. Vous êtes sûr d’avoir une place à bord à partir du moment où vous passez sous le statut RAC (Reservation Against Cancellation). La liste définitive du statut de réservation est arrêtée deux heures avant le départ du train. Elle est affichée en gare. Si vous êtes en RAC, contactez le contrôleur qui vous assignera une place. Si vous avez une place confirmée, rejoignez le wagon et le numéro de place obtenu. Si vous n’avez pas obtenu de place, vous pourrez vous faire rembourser au guichet de la gare, avant le départ du train.

Les billets Tatkal : si vous n’avez pas pu réserver un train à temps ou que la liste d’attente s’avère trop longue, rien n’est perdu. Vous pouvez réserver un billet Tatkal (qui veut dire « immédiat » en hindi), la veille du départ du train (attention de bien vérifier l’heure de départ de la gare initiale). Indian Railways conserve un quota de places mises en vente au dernier moment. Les prix sont évidemment beaucoup plus élevés que pour un billet normal. Vous devez vous rendre en gare ou dans une agence de voyage, les billets Tatkal, ne sont disponibles qu’à partir de 10h du matin.

Arrivée en bateau dans le Kerala

Il n'existe pas de bateaux commerciaux effectuant le trajet pour l'Inde depuis l'Europe ou d'autres continents... Il existe par contre des services de ferrys disponibles pour se déplacer dans les backwaters au Kerala ainsi que des bateaux aménagés en houseboats permettant de faire des croisières de un à plusieurs jours le long de ces canaux.

Transports en commun dans le Kerala

Bus. C’est le transport en commun le plus efficace, le plus flexible, le moins cher, mais aussi souvent le moins confortable et le plus risqué. Souvent bourrés de gens faisant la navette entre leur foyer et leur lieu de travail, les bus d’État sont lancés à des vitesses à glacer le sang, sur des routes dangereuses et qui ne pardonnent pas. De nombreux bus, prétendument Deluxe ou Luxury, gérés par des compagnies privées, avalent fréquemment des routes de ce genre en roulant des nuits entières. Vous pourriez être tenté d’économiser du temps et de l’argent, mais sachez que pour ces bus, la sécurité n’est jamais une priorité. En outre, il est impossible d’y dormir, en raison du bruit et de l’inconfort des sièges. Si vous êtes grand, la faible place disponible peut vraiment vous poser problème. Après les innombrables arrêts sur les bas-côtés des aires où s’arrêtent les camions, vous arriverez certainement épuisé à destination et les yeux larmoyants, en vous demandant pourquoi vous vous êtes imposé ce voyage. Cependant, si vous êtes quand même intéressé, vous trouverez toutes les informations dans les parties de ce guide. Mais n’oubliez pas : évitez les sièges à l’arrière du bus à cause des cahots dus aux mauvaises routes et ne passez jamais votre tête par la fenêtre, car les bus, qui se font la course, passent très près les uns des autres.

Pour de courtes distances en journée, il est tout à fait possible d’opter pour ce moyen de transport. Il en passe plus souvent que des trains et ils permettent également de rallier des destinations à l’écart des voies ferrées. On peut considérer qu’il faut goûter au moins une fois à un trajet dans un bus brinquebalant avec la pop de Bollywood crachée au volume maximal par les enceintes, mais sur une courte distance !

Dans certaines villes, vous pourrez choisir entre les bus ordinaires et les Deluxe. Certains Deluxe ou Superdeluxe vous feront hésiter : avec ou sans climatisation, avec ou sans couchette ? La question essentielle étant : avec ou sans musique pendant toute la durée du voyage ? Chaque ville possède sa gare routière (bus stand) d’où partent des bus en direction des quatre coins de son État. Pour les bus standard, il n’y a pas besoin de réserver car les départs sont souvent nombreux au cours d’une journée.

Se déplacer dans une ville en bus relève de la mission impossible : les trajets ne sont pas clairs et inscrits en malayalam, de plus ils sont pour la plupart du temps bondés de voyageurs.

Métro. Un métro aérien existe à Kochi, dans le quartier d'Ernakulam. Peu utile aux touristes, il permet cependant à ceux qui le souhaitent d'avoir une vision d'ensemble de la ville ou de gagner le grand centre commercial Lulu Mall.

Ferry. Des ferries publics sont en fonction dans les backwaters et permettent de relier différentes villes et îles à des tarifs très bas. Pour ceux qui n'ont que peu de moyens, cela peut être un moyen de voguer sur les canaux à moindre prix.

Vélo, trottinette & co dans le Kerala

Moto. Peu de gens emportent leur propre moto pour visiter l’Inde, mais nombreux sont ceux qui s’en procurent une sur place pour voyager plus librement. Cela dit, mieux vaut être un motard expérimenté car conduire en Inde relève, sinon de l’inconscience, du moins de l’aventure. Si vous êtes prudent, la moto reste une bonne option pour découvrir des coins inexplorés et s’éloigner des circuits touristiques. Pour une 350 cm3 d’occasion, comptez entre 18 000 Rs et 40 000 Rs (de 270 euros à 600 euros), contre 50 000 Rs en moyenne pour une 500 cm3 (750 euros). Vous pouvez également organiser votre voyage via une agence spécialisée dans les circuits à moto. Vous aurez alors l’occasion d’enfourcher la célèbre Royal Enfield.

Scooter. Très pratique pour circuler en ville ou couvrir de petites distances si, et seulement si, vous êtes expérimenté et attentif. Il serait très imprudent de tenter sa première expérience en deux-roues en Inde. Quoi qu’il en soit, soyez vigilant et ayez l’œil ! Les loueurs ne fournissent que rarement des scooters en bon état. Vérifiez systématiquement le système de freinage avant de partir le nez au vent. Compter entre 250 et 500 Rs par jour selon les endroits.

Vélo. Le vélo s’avère très agréable dans les petites villes et les zones rurales (la bicyclette représentant là une agréable alternative aux auto-rickshaws)... mais presque suicidaire dans les grandes villes où l’on conduit « au klaxon ». Vous pourrez en louer dans les hôtels, dans les petites boutiques des quartiers touristiques et, en général, dans la plupart des endroits touristiques (de 50 Rs à 200 Rs la journée). Assurez-vous que le vélo soit dans un état correct et qu’il soit muni d’un cadenas. Assurez-vous également que les freins fonctionnent.

Avec un chauffeur dans le Kerala

Taxi. Les chauffeurs de taxi refusent en principe systématiquement de mettre leur compteur (meter). Vous devrez donc négocier le prix avant de monter (comptez environ 10 Rs par kilomètre). Les taxis ne sont en fait disponibles que dans les très grandes villes et le plus souvent vous aurez donc affaire à des auto-rickshaws (tuk tuk ou triporteurs motorisés).

Auto-rickshaws. Vous remarquerez de loin les autos-rickshaws grâce à leur carrosserie jaune, verte, noire ou bleue selon les villes et à leurs pétarades caractéristiques. Compteur pratiquement inconnu. Prévoyez en général 20 Rs pour 2 km, mais les tarifs changent sensiblement d’une ville à l’autre. Beaucoup de conducteurs d’autos-rickshaws essayeront de vous mener dans les hôtels ou dans les boutiques qui leur versent des commissions. Ils vous diront souvent que votre guesthouse n’existe plus ou bien qu’elle est complète : c’est systématiquement faux. C’est malheureux à dire, mais ne croyez jamais un conducteur d’auto-rickshaw... D’autre part, ne laissez jamais le conducteur embarquer un de ses amis, ça n’est jamais très bon signe. Les vélos-rickshaws sont beaucoup plus discrets et écologiques et, en général, leurs courageux conducteurs sont bien plus honnêtes. Comptez 10 Rs par kilomètre.

Les compteurs. Que ce soit en taxi ou en auto-rickshaw, si vous avez la chance d’avoir un compteur, vous n’êtes pourtant pas encore au bout de vos peines. En effet, en raison de l’inflation galopante, les chauffeurs n’ont pas les moyens de changer d’appareil chaque année ; du coup, ils ont une petite feuille qui leur permet d’actualiser le montant affiché. Demandez systématiquement à la vérifier et comment cela fonctionne avant de partir, sinon vous vous retrouverez vite avec le quadruple du montant affiché au compteur.

Comptoirs pré-payés. À la sortie des aéroports et des gares vous trouverez souvent des comptoirs de taxis et d'auto-rickshaws pré-payés, l'assurance de réserver un transport au tarif juste.

Jeep-Taxi. C’est un moyen de transport très couramment utilisé dans les montagnes, donc dans les Ghâts occidentaux. Des jeeps d’environ dix places partent régulièrement des stations de bus quand elles sont pleines. C’est un peu plus cher que le bus (20 % de plus en moyenne), mais plus pratique et nettement plus rapide.

Pourboires. Un chauffeur ou un guide qui aura passé une journée à votre service vous sera très reconnaissant pour un petit extra de 200 Rs.

En voiture dans le Kerala

Selon les statistiques, les routes de l’Inde sont parmi les plus dangereuses du monde. Aussi louer une voiture et tenter de se mêler au chaos du trafic est simplement suicidaire. Cela étant dit, disposer de sa propre voiture – et d’un chauffeur qui connaît les routes, sait lire les signes quand il y en a, et peut communiquer avec les locaux – est encore le meilleur moyen de pouvoir aller où l’on veut. Vous allez à votre propre rythme, sans avoir à vous soucier de retenir vos places, de faire vos réservations et de prévoir vos correspondances, et vous pouvez admirer les paysages et faire pas mal d’expériences sans éprouver la moindre anxiété (votre chauffeur vous sera d’une grande aide en vous conseillant sur les usages et les prix), ainsi que vous aventurer dans des coins écartés des sentiers trop piétinés, qui sont le visage souvent caché de l’Inde véritable. Et le luxe de se faire voiturer à travers le pays – pas nécessairement dans une voiture de luxe – est ridiculement bon marché, comparé aux standards européens.

Attention, il n’est pas conseillé de parcourir de trop longues distances dans une journée, pas plus de 4 à 5 heures par jour de voiture en général, même si c’est difficile tant les distances sont grandes. Où que vous alliez, ne voyagez jamais de nuit.

Quel genre de voiture ? Les voitures standard sont souvent des Tata ou des Toyota. Les Ambassador, ces mythiques voitures indiennes, ont quasiment disparu de la circulation et ne sont plus produites. Dans les Ghâts occidentaux, vous aurez la possibilité de louer une Jeep, rassurante et pratique pour sillonner les routes de montagne. Les voitures climatisées sont plus chères mais pourtant recommandées car il fait souvent chaud en Inde et imaginez devoir garder la fenêtre ouverte avec le bruit incessant des klaxons et la pollution... Elles sont quasiment indispensables si vous partez en été.

Combien cela va-t-il coûter ? Les prix sont très variables. Il faut compter généralement entre 2 500 Rs et 4 000 Rs (30‐50 €) par jour pour l’essence, le chauffeur, la voiture et les taxes. Attendez-vous à payer plus si la voiture est plus grande ou si elle est climatisée. Les prix pratiqués par les agences de voyages incluent tous les éléments tels que le carburant, les taxes de route, le stationnement, etc. Cependant, il est d’usage de donner un pourboire au conducteur vers la fin du voyage. Il vaut mieux s’assurer que ce dernier parle anglais et connaît bien les routes. De temps en temps, pour économiser, le conducteur d’un tour précédent attend dans la ville, mais il ne connaît pas la langue locale et cela cause beaucoup de difficultés.

Adressez-vous à un loueur recommandé par un tour-opérateur ou à l’agence de location de votre hôtel, et vous aurez de fortes chances d’avoir à payer le maximum – mais le véhicule et la qualité du service seront probablement au top. Une autre façon de faire les choses, c’est d’aborder un chauffeur dans la rue, négocier une excellente affaire, et passer le reste de ses vacances à le regarder changer les pneus. C’est toujours une bonne idée que de commencer par contacter le Conseil municipal de développement du tourisme, quel que soit l’État où vous désirez louer la voiture. Leurs prix étant raisonnables et fixes, la bataille du marchandage vous sera épargnée ainsi que la pénible certitude d’avoir été roulé. Les agences de voyage peuvent également vous aider à trouver un loueur, mais vous aurez à leur verser une commission.

Accessibilité dans le Kerala

Les transports en commun et les trottoirs des villes ne sont absolument pas adaptés aux personnes à mobilité réduite.

Les attrape-touristes dans le Kerala

Ne montez jamais dans un taxi ou un auto-rickshaw sans avoir au préalable négocié le prix de la course. Nombreux sont ceux qui enflent leurs tarifs à la vue de touristes.

Plan futé : téléchargez une application type Ola ou Uber qui permet de réserver un trajet en voiture ou en auto-rickshaw. Même si vous ne réservez pas sur l'application, cela vous donnera une idée précise du prix officiel de la course !