De l’aéroport au centre-ville en Istrie

Les liaisons aériennes sont en constante augmentation en Croatie mais la saison hivernale reste relativement désertée, excepté vers Zagreb et Dubrovnik. Pour rejoindre l’Istrie en avion durant cette période de l’année, il faut faire une escale à Zagreb pour trouver une correspondance, avec Croatia Airlines, la compagnie aérienne nationale, des vols intérieurs (domestic fly) jusqu’à Rijeka ou Pula.

Du printemps à l’automne, des compagnies européennes low cost (Ryanair, Volotea, EasyJet) s’ajoutent au trafic aérien européen et multiplient les rotations entre la France (Paris, Marseille, Lyon) et l’Istrie (Pula, Rijeka). On peut aussi atterrir en Italie (aéroport de Venise-Marco-Polo) et finir le voyage par la route ou le bateau, direction l’Istrie croate (Nord), en passant par le Frioul-Vénétie-Julienne et le sud de la Slovénie.

À l’aéroport de Pula, tous les services aux voyageurs sont disponibles (taxis, location de véhicules, comptoirs bancaires, distributeurs de billets automatiques, informations touristiques, bars, restauration rapide, kiosque à journaux, boutiques). L’aéroport de Rijeka, basé sur l’île de Krk, est moins important. Pour les deux aéroports, des navettes desservent les gares routières des deux villes. De 3,50 à 4 € le ticket.

Arrivée en train en Istrie

Comparé au trafic des bus et bateaux, le train régional en Istrie est restreint : une seule ligne fonctionne entre Pula et Buzet. Elle reste intéressante pour les villages de l’intérieur. Pour Rijeka, correspondance en car à Lupoglav. À Rijeka, on y trouvera des trains rapides pour les pays frontaliers (Italie, Slovénie, Autriche, Hongrie, Serbie) et des lignes directes pour Zagreb. Informations : www.hzpp.hr.

Arrivée en bateau en Istrie

www.aci-marinas.com Ferries et catamarans. Pour aborder l’Istrie par la mer, les Français pourront se rapprocher de la Centrale des Ferries (www.lacentraledesferries.com), qui représente les compagnies maritimes naviguant sur l’Adriatique (Jadrolinija, Snav, Blue Line) et propose des traversées entre Venise et Pula ou Labin, avec des réductions sur le prix pour les réservations prises à l’avance.

Venezia Line, la compagnie maritime italienne assure des traversées entre Venise et Piran, Umag, Rovinj et Pula. Envoi gratuit de devis, de brochures et achat de billets sur www.venezialines.com.

Sur toute la bordure côtière, on circule presque mieux en bateau qu’en voiture, surtout l’été. Les billets coûtent moins cher que ceux des bus régionaux. Avec sa grosse flotte de ferries, la compagnie nationale assure quantité de rotations dans l’Adriatique croate à partir de Rijeka. On peut embarquer son véhicule sur de nombreux ferries. Un ferry assure la liaison entre Brestova (peu après Labin) et Porozina au nord-ouest de Cres. Le trajet dure 20 minutes, liaison environ toutes les deux heures hors saison et presque toutes les heures en été. www.jadrolinija.hr.

La plaisance. On peut aisément trouver à louer un bateau sur place dans les stations balnéaires et les marinas de l’Istrie. On peut aussi s’organiser à l’avance avec un voyagiste-spécialiste de la navigation touristique. Par exemple Filovent (www.filovent.com), qui propose principalement des voiliers et des catamarans, avec ou sans équipage. Sur les 22 grandes marinas croates du réseau international ACI, 4 sont localisées en Istrie (Pomer, Pula, Umag, Rovinj), auxquelles il faut ajouter celle d’Opatija. L’ancrage et le départ sont également possibles dans de nombreux petits ports de plaisance et autres bases nautiques bien équipés également, répondant pour la plupart aux exigences actuelles des navigants en termes de confort et de sécurité (capitaineries modernes, services, commerces, itinéraires, sécurité, confort, détente). Selon la saison et la longueur du bateau, le tarif journalier de ces places peut varier. Pour une place dans une marina, de la mi-juin jusqu’à fin août, compter 60 à 90 € par jour pour un voilier de 10-12m (32-38 ft). Consultez la liste et description complète des marinas, des informations marines actualisées, la météo, les itinéraires, ainsi qu’un système informatisé pour la réservation d’emplacements, sur le site officiel de la société, ACI Marinas (www.aci-marinas.com).

Transports en commun en Istrie

Les pionniers belges Eurolines (www.eurolines.fr) et les concurrents allemands Flixbus (www.flixbus.fr) assurent des trajets en cars confortables de jour comme de nuit, aux tarifs plus ou moins alignés. Toute l’année, ils partent de Paris, Ljubljana, Marseille, Nice, Venise et Trieste et vous déposent à la gare routière de Pula, en passant par l’Italie, la Slovénie.

Cars et bus croates. Si les cars Čazmatrans ou Brioni circulent toujours en Istrie, c’est bien la compagnie nationale Arriva-Autotrans (www.arriva.com.hr) qui quadrille tout le territoire avec des prix variant selon la distance du trajet effectué. On peut acheter ses tickets dans les gares routières ou sur Internet. Un ticket de bus urbain coûte entre 1,50 et 2 € selon la distance parcourue. On peut acheter son ticket auprès du chauffeur.

Vélo, trottinette & co en Istrie

Sur place, la culture du vélo est bien ancrée. On peut louer des deux-roues dans les grandes villes et dans les stations balnéaires. Le réseau des itinéraires et pistes cyclables EuroVelo 8 (www.eurovelo.org) passe par onze pays méditerranéens, fait une belle route en Istrie, venant de France, d’Italie et de Slovénie. La piste cyclable Parenzana est mythique ! Ancienne voie ferrée, construite entre 1902 et 1935, elle reliait Trieste à Poreč en passant par l’intérieur de l’Istrie à Savudrija, Buje, Grožnjan, Livade, Motovun et Vižinada. Elle ne fonctionna que trente années puis fut abandonnée. En 2002, la collectivité territoriale a décidé de réhabiliter le parcours en voie verte, à l’usage des randonneurs et des cyclistes. Avec des panneaux de signalisation, des garde-corps sur les ponts et viaducs, de l’éclairage dans les tunnels, elle attire les amateurs de cyclotourisme. C’est un voyage sportif, entre mer et montagne, avec de superbes paysages et... de gros dénivelés, du vent parfois et de grosses chaleurs en été. Informations : www.istria-bike.com

Avec un chauffeur en Istrie

La course en taxi est calculée sur compteur ou sur la base d’un forfait selon la destination. Chaque localité a son réseau de chauffeurs, qu’il est très facile de trouver (aéroport, gare, office de tourisme). Prix du kilomètre au compteur : 1 €.

En voiture en Istrie

Depuis la France, deux itinéraires routiers possibles :

Axe nord-est. Depuis Paris, le trajet le plus court emprunte l’autoroute de l’Est (A4), direction Reims, Metz et Strasbourg. Prendre ensuite l’A35, avant d’entrer sur le territoire allemand, direction Stuttgart, Munich puis l’Autriche via Innsbruck et Salzbourg. Ensuite prendre l’A10 qui descend sur la Slovénie par Ljubljana. Pour la côte slovène, descendre sur Piran via Koper à quelques dizaines de kilomètres de la frontière avec l’Istrie croate. Comptez environ 2 000 km par l’autoroute, avec de nombreux péages.

Axe sud-est. Par l’autoroute du Sud, longer la côte méditerranéenne via Marseille et Nice jusqu’en Italie. À Gênes, deux options, soit par Livourne, Florence, Bologne, Venise et Trieste pour entrer en Slovénie (Piran) et enfin Umag (Istrie), soit, une fois arrivé à Gênes, remonter vers Milan, Bergame, Vérone puis rattraper l’axe Venise-Trieste. Possible également, la traversée des Alpes par un tunnel à péage (Mont-Blanc ou Fréjus) jusqu’à Turin. À titre indicatif, pour le trajet Paris-Turin, comptez environ 8 heures de route pour 800 km, Paris-Venise : 11 heures. Ces itinéraires via le nord de l’Italie prennent du temps mais ils offrent les plus beaux paysages.

On peut évaluer son itinéraire sur des sites Internet français et sur le site officiel des autoroutes croates. Le prix des péages est variable selon le véhicule et la distance parcourue. Pour les formalités administratives, voir le site de l’ambassade de France à Zagreb (hr.ambafrance.org).

Location de voiture. Prix moins élevés en agences locales mais différences de traitement sur les assurances. À partir de 37 € par jour (assurances comprises), le carburant autour de 1,50 € le litre.

Accessibilité en Istrie

Mieux vaut planifier à l’avance son voyage avec les fournisseurs de transport pour un trajet en toute sécurité. Les compagnies aériennes croates sont tenues de fournir des services d’assistance aux personnes à mobilité réduite.

Pour les trajets en train, Eurowings, InterCity ou EuroCity proposent un service adapté aux voyageurs en situation de handicap. Les gares ferroviaires principales sont équipées de rampes d’accès, toilettes accessibles et de places réservées.

Les options de transport en bus varient d’une ville à l’autre. Les compagnies nationales Arriva et Čazmatrans ont des aménagements spécifiques mais la plupart des bus régionaux ne sont pas accessibles pour les PMR. Côté taxis, certains chauffeurs ont des véhicules avec une rampe d’accès pour les passagers en fauteuil roulant. On peut aussi louer sur place un véhicule bien équipé mais pour se garer, on doit pouvoir présenter une carte de stationnement au format européen.

Les attrape-touristes en Istrie

Vignette voiture obligatoire pour la Slovénie ! L’affichage d’une vignette permet de circuler sur ses autoroutes et voies rapides, y compris sur le périphérique de Ljubljana. Son coût varie selon la taille du véhicule à moteur et la durée du séjour sur le territoire slovène (de 8 € à 32 € la semaine). On peut l’acheter sur Internet ou dans les stations-services des autoroutes. Toute personne circulant sans vignette valide peut être verbalisée (amende de 300 € à 800 €).