1600-1800 av. J.-C.

Les vestiges mégalithiques de l'époque préhistorique témoignent de la présence très ancienne de l'homme à Formentera. La découverte de la sépulture de Ca Na Costa lors des fouilles archéologiques de 1974 a bouleversé l'histoire de l'île, qui pourrait bien avoir été habitée avant ses voisines des Baléares, pourtant plus étendues, puisqu'aucun autre vestige aussi ancien n'a été découvert dans les Baléares. Ca Na Costa apporte la preuve de la présence d'une civilisation stable et organisée établie sur Formentera à l'âge de bronze, entre 1600 et 1800 av. J.-C.

1 500 av. J.-C.

L'homme préhistorique nous a ainsi laissé des traces de son passage sur l'île, mais on ne sait pas avec exactitude à quel moment le premier Homme a posé le pied sur les rives paradisiaques de Formentera. Dans la région du cap de Barbaria, 21 vestiges de la préhistoire, de la même époque que ceux de Ca Na Costa, confirment que la présence humaine sur Formentera remonte au moins à la première moitié du deuxième millénaire av. J.-C.
Cette civilisation trouve refuge dans les grottes, comme nous le montrent les vestiges retrouvés dans la cova des Riuet, sur les hauteurs de La Mola, elle aussi visitée lors de la campagne archéologique de 1974. Les vestiges céramiques et organiques (animaux et végétaux) retrouvés dans la cova des Riuet appartiennent à la culture prétalayotique. Ils témoignent notamment de la première activité agricole attestée sur les îles Pityuses.
Dès 1500 av. J.-C., le commerce avec le bassin méditerranéen commence aux Baléares. Les Grecs, les Ibères et les Phéniciens font des haltes aux Baléares pour proposer leurs marchandises. Cette ouverture vers le reste du monde de l’époque va entraîner les premières constructions sur l’archipel.

A partir du VIIIe siècle av. J.-C.

Les Grecs tentent de s'installer sur l'île, en vain. Ils ont tout de même assez de temps pour baptiser Ibiza et Formentera les « îles Pityuses » ou « îles de pins ».

VIIe siècle av. J.-C.

Un siècle plus tard, les Phéniciens commencent à coloniser durablement Ibiza. S'ils s'installent sur le site de Sa Caleta et dans la baie d'Ibiza, Formentera sera quelque peu délaissée, puisque inoccupée. L'île connaît ainsi un peuplement épisodique pendant plusieurs siècles, sans doute à cause de la faiblesse de ses défenses naturelles, qui en faisait une cible facile pour les incursions pirates.

645 av. J.-C.

Les Carthaginois se rendent maîtres des Baléares en 645 av. J.-C. Ibiza devient un centre urbain important aux dépens de Formentera, périodiquement peuplée par quelques habitants venus d'Ibiza. Les Carthaginois détruisent les tours, bâtissent leurs propres villes et fortifications et surtout exploitent les richesses de l’archipel : les marais salants et le murex (mollusque carnassier dont est tirée la pourpre, un colorant très recherché dans l’Antiquité). Les envahisseurs tirent également parti du remarquable maniement de la fronde par les jeunes guerriers des Baléares. Ils les enrôlent dans leurs campagnes comme mercenaires dans les guerres puniques qui les opposent à Rome de 264 à 146 av. J.-C.

123 av. J.-C.

 Il ne faut que quelques années aux Romains pour comprendre l'intérêt de Carthage pour les Baléares. En 123 av. J.-C., le consul Caecilius Metellus intègre l'archipel à l'Empire romain. Les vestiges du Castellum de Can Blai, près d'Es Caló, témoignent de la domination romaine à la fin du IIIe siècle après J.-C et au début du IVe siècle après J.-C . Les fouilles réalisées entre 1979 et 1980 ont permis de mettre à jour les restes d'une fortification de plan carré flanquée de cinq tours défensives. Les Romains surnommèrent l'île Fromentaria, qui signifie « l'île au blé ». Il est fort probable que le nom « Formentera » trouve son origine dans cette dénomination romaine.

Ve siècle

La chute de l'Empire romain, vers 400 de notre ère, plonge les Baléares dans une période de repli. Formentera n’aura pas de population homogène et stable pendant une longue période.

425 apr. J.-C.

Formentera et l'ensemble de l'archipel sont dévastés par les Vandales, et une civilisation paléochrétienne subsiste comme elle peut durant cette période.

553

Après la conquête du général Bélisaire, sous le règne de Justinien, empereur de Byzance, Formentera et les Baléares sont intégrées en 553 à l’Empire d’Orient. Au VIIe siècle, les Wisigoths chassent les Byzantins, mais ce sont les Maures qui deviennent rapidement les maîtres des lieux.

902

Vandales, Byzantins, Barbares, Normands... Formentera a longtemps été le théâtre des différents conflits de la Méditerranée. Pourtant aucun peuple ne s'y installa véritablement après la chute de l'Empire romain. Les Arabes font leurs premières incursions dès le VIIe siècle, sans que l’on puisse parler de véritable invasion. Malgré quelques pillages, ils cherchent surtout à commercer, profitant ainsi de la position privilégiée des îles sur les grandes routes maritimes. Charlemagne tente de rétablir durablement une domination chrétienne sur Majorque, mais ses efforts sont réduits à néant en 902, lorsque le calife de Cordoue, Issam al-Jawlani, s’empare sans effort de l’archipel.

1031

A la mort du calife, en 1031, plusieurs suzerains maures d'Espagne se succèdent et entretiennent avec les chrétiens des rapports tolérants. Si aujourd'hui peu de vestiges sont visibles, les apports culturels, techniques – notamment dans le domaine de l'agriculture – et architecturaux des Maures sont à l'origine d'un sursaut de l'archipel.

1077

Les îles demeurent terres musulmanes, mais pour la première fois depuis des siècles, elles deviennent un royaume indépendant. L'histoire de Formentera sous la domination maure est très incertaine, car trop peu documentée, mais l'on sait que les Maures l'ont investie de manière plus ou moins stable, comme en témoignent certains vestiges laissés sur leur passage.

9 septembre 1229

Animé d’un véritable sentiment de mission divine et profitant des dissensions entre les différents suzerains arabes d’Espagne et des Baléares, Jacques Ier d’Aragon prend prétexte d’attaques permanentes des pirates arabes contre les bateaux de commerce pour tenter de chasser les musulmans des Baléares. En septembre 1229, il envoie une puissante flotte. Le 9 septembre, le jeune roi (21 ans) sort vainqueur du principal affrontement entre les deux armées. Les Maures se sont toutefois réfugiés à Medina Majorica, le nom arabe de Palma. Jacques Ier devra patienter trois mois. La ville tombe enfin entre ses mains et c’est le début du royaume de Majorque, rattaché à la Couronne d’Aragon.

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1235

Après avoir repris Minorque en 1231, les troupes de Jacques Ier parviennent à reconquérir sans trop de difficultés Ibiza et Formentera.

1200-1273

Guillem de Montgrí

Guillem de Montgrí est un noble et un ecclésiastique membre de la Couronne d'Aragon au XIIIe siècle, sous le règne de Jacques Ier d'Aragon dit le Conquérant. En 1234, Jacques Ier d'Aragon charge Guillem de Montgrí, administrateur de l'archevêché de Tarragone (1233-1239), de reconquérir les îles Pityuses occupées par les Maures, dans un délai de moins dix mois. Pour ce faire, Guillem de Montgrí s'allie avec l'infante Pedro de Portugal (1187-1258) et le comte Rosellón Nuño Sánchez et conquiert Ibiza puis Formentera, qui seront dès lors rattachées à la Couronne d'Aragon. Ainsi le roi distribue les terres des Pityuses en fonction du nombre de troupes apportées par chacun des conquérants. Guillem de Montgrí, qui avait fourni la moitié des troupes, hérite de la moitié des terres, ses compagnons se partagent le reste à parts égales. La sépulture de Guillem de Montgrí se trouve aujourd'hui dans la cathédrale de Girone, où il fut grand sacristain jusqu'à sa mort.

1276

A sa mort, Jacques Ier lègue Majorque à son fils cadet, Jacques II, le titre de roi des Baléares, tandis que l'aîné obtient le royaume d'Aragon. Les territoires de Formentera sont alors divisés, puis distribués aux nobles ayant participé à la reconquête de l'île. Quelque temps plus tard, Formentera connaît une période de peuplement stable, comme le montre la chapelle romane de Sa Tanca Vella, érigée en 1336 dans le hameau de Sant Francesc Xavier. En 1258, une communauté de moines hérite de terres sur le plateau de La Mola, où ils construisent un monastère qui sera habité jusqu'au XVe siècle.

XIIIe-XVIIe siècle

Les quatre siècles suivants seront chargés de menaces et de peur : les incursions de pirates en provenance du nord de l’Afrique sont très fréquentes. Elles apportent la mort et ruinent les îles.

1343

Partagées, les îles constituent un royaume indépendant pour la dernière fois de leur histoire. Il le reste jusqu'en 1343, malgré les pressions de la branche aragonaise de la famille pour récupérer les Baléares. Ces tensions atteignent un premier sommet lorsque Sanche, fils de Jacques II et sans héritier mâle, désigne son neveu, le futur Jacques III, pour lui succéder, alors que l'Aragon réclame l'archipel. Le conflit est évité grâce au soutien qu'apporte la France à Jacques III, mais à l'avènement de Pierre IV d'Aragon, le conflit rebondit, et le royaume de Majorque est délaissé par le roi de France, plongé en pleine guerre de Cent Ans.
En 1343, après s'être assuré du soutien de la population locale par la promesse de maintenir tous ses privilèges, Pierre IV s'empare du royaume de Majorque en écrasant l'armée de Jacques III. Ce dernier devient de fait une partie du royaume d'Aragon et perd donc son indépendance. Assujetties à des impôts nouveaux, concurrencées par les promesses du Nouveau Monde fraîchement découvert, les Baléares ne sont plus l'enjeu des routes maritimes qu'elles ont été pendant des siècles.

1348

Comme au temps des premières incursions arabes, la piraterie dévaste à nouveau Formentera et ses voisines Ibiza, Majorque et Minorque. Sans défense et trop dispersés, les habitants de Formentera sont contraints de se réfugier à Ibiza. La peste noire qui ravage la population en 1348 précipite sans doute son abandon, l'île est désertée.

XVe siècle

Mauvaises années de récolte, faim, peste noire, incursions pirates... Les raisons du dépeuplement de Formentera sont en réalité multiples. L'île sera désertée jusqu'au XVIIe siècle, bien que les habitants d'Ibiza continuent de la peupler périodiquement et d'éradiquer les pirates.

1695

Cette situation incertaine perdure jusqu'en 1695, date à laquelle le repeuplement durable et la protection des nouveaux habitants de l'île sont placés sous la gérance de l'Ibizien Marc Ferrer. C'est à cette époque que sont érigées les tours défensives élevées sur les côtes de Formentera. Inaugurée en 1726, l'église fortifiée de Sant Francesc Xavier revêt une double fonction, à la fois défensive et religieuse. Malgré les moyens mis en œuvre pour protéger les habitants, les Maures continuent toutefois leurs incursions depuis le cap de Barbaria. Mais grâce à Marc Ferrer et à son fils Toni Blanc, l'île est durablement repeuplée par les colons espagnols.

XVIIIe siècle

La guerre de succession d'Espagne oppose les Habsbourg et les Bourbon de 1701 à 1716. Philippe V sort vainqueur, mais les Anglais, bien que dans le camp des Habsbourg vaincus, conservent Minorque. Les Français, sous le commandement de Richelieu, viendront les en déloger en 1756. Finalement, à l'issue de la guerre de Sept Ans, la France rend le Canada, l'Inde et Minorque aux Anglais. L'Espagne ne regagne la souveraineté de Minorque qu'en 1802 par le traité d'Amiens.

1813

Au début du XIXe siècle, la France napoléonienne commence son processus d'expansion et envahit la péninsule Ibérique. En 1813, les habitants de Formentera affrontent les Français débarqués sur la plage de Migjorn et remportent la bataille.

1837

Pour la première fois est mise en service une ligne régulière entre la péninsule et l’archipel.  Le XIXe siècle est marqué par le développement agricole, industriel et urbain. Les habitants de Formentera vivent alors principalement de l'agriculture, de la pêche et de l'extraction du sel. Mais les conditions de vie difficiles sur une île aux terrains arides assommés par le soleil poussent de nombreux habitants à partir pour une vie meilleure.

1936

En 1936, la guerre civile espagnole éclate. Les militaires présents à Majorque et à Ibiza se rallient presque immédiatement au général Franco, seule Minorque reste fidèle aux républicains jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. L'île de Formentera sera occupée un temps par les républicains à partir du 7 août 1936, dans le cadre du « débarquement de Majorque ». Un camp de concentration républicain (Es campament) sera construit après la victoire du franquisme près du port de La Savina. L'île et l'Espagne tout entière sortent particulièrement ébranlées par les affrontements de la guerre civile qui prennent fin en 1939. S'ensuivent quarante années de dictature franquiste.

1963

Après des années de semi-autarcie, le gouvernement espagnol accélère le processus d'ouverture et les premiers touristes arrivent. Formentera voit débarquer des étrangers aux cheveux longs et aux vêtements bariolés de fleurs : ce sont les années hippies. Emerveillés par le mode de vie insulaire, ces pionniers sont suivis de millions de visiteurs qui ont transformé la structure socio-économique de l'île.

1983

Au début des années quatre-vingt, les îles connaissent une véritable révolution avec l'accession à l'autonomie et la création d'un gouvernement autonome des Baléares, le 25 février 1983. S'ensuit la mise en place d'un parlement et d'un gouvernement des Baléares, avec à sa tête un président. Chaque île possède son propre conseil insulaire avec d'importantes responsabilités dans les affaires îliennes. L'autonomie des Baléares encourage la mise en place de deux langues officielles : celle de l'État, le castillan, et celle des Baléares, le catalan. Régulièrement, depuis cette date, les électeurs baléares sont appelés aux urnes pour élire leurs députés. Le parlement des îles Baléares est composé de 33 députés de Majorque, 13 de Minorque, 12 d'Ibiza et 1 de Formentera. Un gouvernement est constitué, avec à sa tête un président : Gabriel Canella Fons.

1941 -

Gabriel Cañellas i Fons

Gabriel Cañellas Fons fut le premier président de la Communauté autonome des Baléares, et ce jusqu’en 1995. Après de multiples réélections à ce poste (1987, 1991 et 1995), il est contraint de démissionner. L'année 1995 reste en effet une date noire dans l’histoire des Baléares, avec la découverte d’un énorme scandale de corruption (affaires Calvià et Sòller) qui jette l’opprobre sur la classe politique tout entière. Le 15 juillet, il remet sa démission et Cristòfol Soler lui succède.

1995-1996

Démission de Gabriel Cañella Fons au printemps, qui sera suivie de l’élection de Cristòfol Sole à la présidence. Celui-ci démissionnera en 1996, et sera remplacé par Jaume Matas i Palau.

Juin 1999

Elections européennes et municipales ; élections de la nouvelle équipe du gouvernement autonome des Baléares avec coalition anti Parti populaire de tous les partis politiques ; nouveau président : Francesc Antich, du Parti socialiste des îles Baléares, qui arrive en tête des élections du Parlement régional des Baléares.

Mai 2003

Jaume Matas i Palau gagne les élections au parlement et récupère la présidence du gouvernement des Baléares.

Mai 2007

Lors des élections parlementaires, le Parti populaire (PP) reste de loin le premier parti en nombre de voix avec 46 %, mais perd sa majorité absolue. Le socialiste Francesc Antich i Oliver gagne la présidence en passant une alliance avec les partis régionalistes et forme un gouvernement de centre-gauche.

2008

Comme le reste de l'Espagne, les îles Baléares sont touchées par la crise financière et l'effondrement du secteur de la construction.

2010

Le scandale « Palma Arena » oblige Francesc Antich i Oliver à se séparer d'Unió Mallorquina, dont certains dirigeants sont impliqués dans cette affaire de corruption, pour gouverner seul sans la majorité.

2011

La droite est de retour au pouvoir lors des élections du 18 juin, avec une majorité écrasante. José Ramón Bauzà Díaz (PP) est le nouveau président du gouvernement des îles Baléares et doit affronter le problème du chômage. La même année, Iñaki Urdangarin – gendre du roi d'Espagne – fait l'objet d'une enquête dans le cadre de l'affaire Babel, dérivée de l'affaire Palma Arena. Il est mis en examen en 2012 pour détournement de fonds publics.

2013

En parallèle, la crise s'intensifie dans toute l'Espagne et particulièrement aux Baléares, où le taux de chômage atteint 28,5 % au printemps 2013. L'arrivée de l'été marque une courte période de répit, et le chômage descend à 22,5 % grâce aux emplois saisonniers. On est malheureusement loin des chiffres du début des années 2000, lorsque les Baléares connaissaient le plein emploi pendant la saison touristique. A l'automne, un profond malaise social vient se greffer au problème de la crise : la réforme du système éducatif, mise en place par le gouvernement de José Ramón Bauzá, menace l'usage du catalan dans les écoles des Baléares au profit de l'anglais.

2014

Le taux de chômage remonte à 26,7 % au premier trimestre. En septembre, la Cour suprême des Baléares annule la réforme du système éducatif, la jugeant non valide, du fait que l'Université des îles Baléares, organe compétent, n'a pas été consultée dans cette prise de décision. Suite à cela, la ministre de l'Education Juana Maria Camps est destituée de ses fonctions et remplacée par la porte-parole du gouvernement, Nuria Riera. Ces événements ont donné suite à de nombreuses manifestations anti Bauzá réclamant sa démission.

2015

Lors des élections, le pouvoir change de nouveau de main et revient aux socialistes. Francina Armengol devient la nouvelle présidente du gouvernement.

Juillet 2016

Le gouvernement des Baléares instaure une taxe touristique sur les hébergements afin de pouvoir financer le développement des infrastructures touristiques et préserver les espaces naturels de l'archipel. Le tourisme, véritable moteur économique, connaît en effet un boom sans précédent depuis le début du nouveau millénaire, représentant plus de 45 % du PIB des Baléares et jusqu'à 90 % dans les Pityuses. Mais parallèlement, les inégalités demeurent, puisque près de 20 % de la population des Baléares continue de vivre sous le seuil de pauvreté. La place occupée par le tourisme dans l'économie locale entraîne également une forte dépendance à l'activité saisonnière. Certes, le tourisme de masse remplit les caisses de l'Etat et fait gonfler l'économie nationale, mais on aurait tort de sous-estimer ses lourdes conséquences sur l'environnement et la qualité de vie.

2017

Le Conseil insulaire de Formentera lance le « Save Posidonia Project ».

2018

Une famille de luxembourgeois achète l'île de S'Espalmador pour 18 millions d'euros.

2 juin 2018

Pedro Sánchez, membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), devient le président du gouvernement d'Espagne. Il succède à Mariano Rajoy, qui a démissionné suite à l'adoption d'une motion de censure.

Février 2019

Le gouvernement des Baléares vote une loi fixant à zéro l'objectif d'émission de CO2 d'ici 2050.

2020

La pandémie de Covid19 n'épargne pas les Baléares, provoquant, en effet secondaire, la chute brutale du tourisme dans les îles à l'été 2020. Si la pilule n'est facile à avaler pour personne, cela crée une puissante onde de choc à Formentera, qui tire presque 90 % de son PIB du tourisme.

2021

Après plus d'un an de restrictions sanitaires, un mieux se fait sentir sur l'île. La fermeture des lieux de vie nocturnes et des clubs d'Ibiza pousse les visiteurs à pratiquer un tourisme plus orienté nature et gastronomie, ce qui profite à Formentera. Si bien que les établissements de l'île font en 2021 plus de recettes encore qu'en 2019.