On dit souvent que Raivavae est l'une des plus belles îles du Pacifique. Encore éloignée du monde moderne (même si Internet y fonctionne) et à l'écart des routes touristiques, Raivavae est un petit paradis préservé, où règne une tranquillité surannée dans un paysage de toute beauté. Certains disent que Bora Bora était comme ça, il y a cinquante ans...

De forme allongée, 10 km sur 3 km, elle est protégée par une barrière de corail percée de trois passes et parsemée de motus. L'intérieur, montagneux, est dominé par le mont Hiro (437 m), et une immense falaise borde toute sa côte nord, en face de la passe principale. Cinq villages regroupent la majorité des 947 habitants (recensement 2012) dans des maisons multicolores : Mahanatoa, le plus grand, possède un temple d'une blancheur immaculée ; Rairua, à 2 km de là, abrite la jetée qui reçoit le Tuhaapae IV. En suivant la route (goudronnée) qui fait le tour de l'île, on passe par Matotena, Vaiaru et Anatonu. Raivavae possède aussi un aéroport.

Les habitants vivent paisiblement de l'agriculture, rendue aisée grâce au climat mi-tempéré mi-tropical, et font pousser d'excellents choux, pommes de terre, oranges et taro, ainsi qu'un très bon café. Le lagon n'est pas en reste, puisqu'il apporte chaque jour des pêches miraculeuses, et surtout de succulents fruits de mer : oursins, palourdes, bénitiers...

Raivavae est la première île de Polynésie française sous le tropique du Capricorne et il peut y faire frais. On raconte qu'il y a 30 ans, avant l'arrivée des congélateurs, il arrivait qu'il grêle, alors tous les habitants sortaient pour ramasser la glace et la conserver...

Raivavae fut découverte en 1775 par le navigateur espagnol Thomas Gayangos, alors qu'il rejoignait le Pérou. A cette époque, Raivavae comptait sans doute près de 3 000 habitants, et une culture incroyablement riche. La première de leurs sciences était sans conteste la maîtrise de la navigation. A bord de pirogues très sophistiquées, observant les étoiles, ces navigateurs chevronnés se rendaient régulièrement vers les îles de la Société, et même en Nouvelle-Zélande. Les habitants sculptaient aussi d'imposants tikis et fabriquaient de superbes tambours. Il reste désormais un important tiki, près de la route entre Rairua et Mahanatoa, dissimulé dans les fougères, le reste de ces anciennes réalisations ornant désormais les jardins botaniques du musée Gauguin de Tahiti, ou les musées européens. Car Raivavae subit le même sort que Rurutu et Tubuai, les maladies n'épargnèrent que 100 personnes qui ne purent conserver les riches traces de leur civilisation... sauf leur dialecte, qui y est encore bien implanté (cette langue se distingue notamment du tahitien par l'absence de r, remplacé par un gue).

Au début du 19ème siècle, Raivavae fournissait du bois de santal aux Européens, une espèce endémique sur l'île.

Aujourd'hui, Raivavae, toujours accueillante et souriante, compte un petit nombre de pensions ouvertes. Cependant, on n'y trouve ni bar, ni discothèque, ni location de voitures et aucune banque (mais il y a un DAB au bureau de Poste).

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