PLACE ÇERÇIZ-TOPULLI
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Place désormais piétonne qui marque l'entrée dans la vieille ville inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco. Parling souterrain.
Dominée par la citadelle de Gjirokastra, cette place (Sheshi Çerçiz Topulli) marque l’entrée dans la vieille ville classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Abritant l’office de tourisme et le « Tunnel de la guerre froide », elle est nommée en l’honneur de Çerçiz Topulli (1880-1915), écrivain et guérillero bektashi de Gjirokastra qui s’illustra en combattant contre les Ottomans et les Grecs. On y trouve sa statue en bronze, réalisée en 1934 par le grand sculpteur Odhise Paskali (1903-1985), qui conserve la trace d’une balle tirée durant l’occupation italienne (1939-1943). Devenue piétonne en 2023, la place dispose désormais d’un parking souterrain de plus de 500 places. Elle est bordée par quatre bâtiments importants : le consulat grec (une forte population hellénophone réside dans la ville et ses environs), la préfecture du district, la mairie et le massif hôtel Çajupi. Ce dernier est un ancien établissement de tourisme de la période communiste qui porte le nom du poète et avocat Andon Zako Çajupi (1866-1930). À droite de ce dernier, devant le charmant petit hôtel Argjiro, figure le mur des « célébrités de la ville » (Nderi i Qytetit) avec les portraits du linguiste et historien Eqrem Çabej (1908-1980), de l’écrivaine Musine Kokalari (1917-1983), du diplomate Rauf Fico (1881-1944), du chirurgien et gynécologue Vasil Laboviti (1902-1980) et, bien sûr, de l’écrivain Ismail Kadaré (né en 1936). De la place, la rue Gjin-Zenebisi (puissant noble du XIVe siècle) monte au « col du Bazar », le centre de la vieille ville.
