Guide de voyage Tamrit

Une fois sur le plateau, la marche devient plus aisée sur le reg. Le paysage change peu à peu et on aperçoit déjà au loin les minarets de grès de Tamrit, à une heure de là, la porte du Tassili. Avant de s’y rendre, on fait généralement un petit détour de 4 km vers l’est pour aller voir les « Antilopes chevalines », une très belle peinture un peu abîmée représentant un troupeau d’antilopes. De retour sur le sentier principal, on passe au pied des colonnes hautes de 10 à 20 m qui sont en fait des tables gréseuses fendues de canyons étroits. Juste avant la principale vallée de Tamrit et ses fameux cyprès, on peut faire une halte à une petite guelta sur la gauche.Les cyprès de Tamrit, appelés ici tarout, dateraient de la dernière période humide qu’ait connue le Sahara, il y a plusieurs milliers d’années. Au printemps et en automne, lorsqu’il pleut un peu, la solitude des cyprès géants est troublée par les fleurs des lauriers-roses.Dans les environs immédiats de Tamrit, nombre d’abris ont été ornés de peintures dont les plus fameuses sont les « Barques égyptiennes » ou la « Fresque des chasseurs ».On trouve à Tamrit deux emplacements de camping. Le premier, proche d’un plan d’eau et au terrain assez meuble, n’est pas le plus indiqué ; préférer le second, à 2 km au nord, même s’il est parsemé de cailloux. C’est à partir de cet emplacement de camping qu’on prend le départ pour la randonnée vers Tan Zoumaitak et Timenzouzine, à une heure de marche.