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Restaurant à Paris élaborant une purée de pommes de terre riche et onctueuse, des volailles, des poissons et des desserts.
Frédéric Simonin, c'est d'abord un parcours marqué par de très beaux établissements (Ledoyen, Taillevent, Meurice, Georges V). Surtout, c'est l'école de Joël Robuchon, avec qui il a travaillé à Paris et à Londres. C'est dire si ce chef sait préparer une purée de pomme de terre riche et onctueuse, généreusement dotée en beurre. Désormais détaché de son maître, on le retrouve dans un décor en forme d'écrin épuré et bourgeois, signé Maud Lesur, parfaite traduction de la cuisine qui nous est servie. Le programme des réjouissances ? Un œuf cuit façon cocotte, persil et crème de cèpes, bonbon au beurre truffé ou la châtaigne servie en fin velouté parfumé à la cardamone, châtaigne fumée au bois de hêtre, foie gras et gros croutons, suivi d'une canette cuite rosée, navet fondant et coing parfumé au gingembre jus à la fleur de sureau, beignet de sauge ou d'un cabillaud nacré en effeuillé servi dans un bouillon de haricot-coco saveurs d’une paella. Pour conclure, la pistache d'Iran, en parfait glacé, nappée cassis, biscuit au Kahlúa. Un restaurant d'exception pour passer un moment hors du commun !
Avis des membres sur FRÉDÉRIC SIMONIN
Belle carte des vins
Personnel agréable et compétent
Vins proposés variés et originaux pour certains (Nîmes)
Mets raffinés !
À faire ou refaire sans hésiter !
Un choix de menus à prix somme toute raisonnables au regard de la qualité, de la présentation, de la technicité de plats savoureux, avec un accompagnement de deux verres de vin bien assortis aux mets et d’une gamme équilibrée (peut-être un peu jeunes, s’il faut chercher « la petite bête »).
La découverte de la signature du chef, tout en saveur, en technicité, et inventive est une superbe entrée en matière.
Choisir un poireau ou un œuf en entrée est la garantie d’une surprise dans une table de ce niveau : totale réussite encore, harmonie, saveurs, technique, maîtrise et assiette à la présentation magnifique, sans ostentation.
Donner à un merlan ses lettres de noblesse en l’habillant de végétal, réapprendre à cuire longuement une joue de bœuf pour la rendre fondante, travailler ses sauces, accompagner ces plats de savoureuses et délicates purées : les yeux, le nez, les papilles apprécient.
Un somptueux baba confortablement arrosé ou une belle déclinaison sur le citron permettent de clore ce moment de plaisir réel, tout au long de la dégustation accompagné d’un service sympathique et décontracté, restant efficace et professionnel, sans être guindé comme certaines maisons le croient utile.
Bravo et merci au chef Simonin et à sa brigade, et compliments à l’équipe en salle qui sait prendre soin de ses hôtes avec une certaine complicité.
Habitués des tables étoilées, la belle table de M. Simonin nous reverra sans aucun doute, pour notre plus grand plaisir