De l’aéroport au centre-ville en Australie

Même si les 24 heures de voyage peuvent en refroidir certains, il est relativement facile de se rendre en Australie depuis l’Europe. Perth, Darwin, Cairns, Brisbane, Sydney et Melbourne comptent des aéroports internationaux. Les principaux aéroports sont l’aéroport de Perth (à l’ouest), l’aéroport de Kingsford Smith à Sydney et l’aéroport de Tullamarine à Melbourne. Afin de parcourir les 15 000 kilomètres qui séparent la France de l’Australie, plusieurs options s’offrent à vous.

Depuis Paris, plusieurs compagnies aériennes proposent des vols avec au minimum une escale. C’est le cas d’Air France, British Airways, Emirates, Qantas, Qatar Airways ou Singapore Airlines. La plupart des compagnies font escale dans les pays du Moyen-Orient (à Dubaï, à Doha, à Abu Dhabi) ou en Asie (Bangkok, New Delhi, Singapour, Kuala Lumpur) et vous n’aurez pas à demander de visa ou à préremplir des formalités administratives pour transiter. Les vols avec une escale en Chine sont souvent parmi les moins chers mais depuis la pandémie de Covid-19, le pays est devenu plus protocolaire donc nous vous recommandons de bien vérifier la partie administrative avant le vol. Qantas propose également des vols directs depuis Perth vers l’Europe : Londres et Rome sont desservis quotidiennement, et à compter de mi-juillet 2024 la ligne directe Paris - Perth (16h30 de vol) sera ouverte, avec 3 ou 4 vols par semaine selon les périodes.

Un vol Paris-Sydney aller-retour coûte entre 1200 et 1500 euros. À noter que la variation de prix dépend de la compagnie empruntée mais, surtout, du délai de réservation. Pour obtenir des tarifs intéressants, il est indispensable de vous y prendre à l’avance.

Une fois le pied posé sur la terre ferme, sachez qu’il existe différentes options pour rejoindre la ville : navettes, bus, taxis, ou encore VTC (comme Uber notamment) proposent des transferts rapides et efficaces. Certaines villes ont même un réseau de SkyBus, comme Melbourne ou Brisbane. Repérez ces gros bus rouges qui vous conduiront jusqu’au Central Business District (CBD) pour une vingtaine de dollars, à réserver en ligne. Ils relient les aéroports et des arrêts spéciaux en ville.

 Vols domestiques : la compagnie aérienne australienne la plus connue est Qantas (acronyme de Queensland and Northern Territory Aerial Services). Créée en 1920, cette compagnie au kangourou peint sur tous les appareils, de couleur rouge et blanche, survole le pays et assure la liaison aérienne entre les plus grandes villes. Les compagnies lowcost Jetstar et Virgin Australia proposent également plusieurs vols sur l’ensemble du territoire. L’isolement des habitations ainsi que les grandes distances ont fait de l’Australie l’un des pays où l’on voyage le plus en avion. Si vous ne disposez pas d’un temps suffisant, l’avion peut être la meilleure solution. Les billets achetés hors frontières sur les lignes intérieures sont en général plus économiques que les billets d’avion achetés sur place : arrangez-vous, si vous le pouvez, pour réserver vos vols à l’avance lorsque vous n’êtes pas encore sur le territoire australien.

 Avion-taxi : vous trouverez également de nombreuses compagnies privées d’avions-taxis, ou charter flights, qui desservent aussi bien les grandes et petites villes ainsi que les exploitations rurales.

Arrivée en train en Australie

Le train n’est pas le moyen de transport privilégié des Australiens : il est souvent aussi cher que l’avion et aussi rapide que le bus. Il n’y a pas de train à grande vitesse. L’illustration parfaite est la ligne Sydney-Melbourne, qui n’existe pas encore en grande vitesse, malgré des discussions politiques presque annuelles à ce sujet. Le voyage prend donc 11 heures, pour une distance comparable à Paris-Marseille. Comme le montre la liste ci-dessous, les trains existent tout de même, et constituent souvent des expériences absolument extraordinaires. Traverser ces immensités de vide a quelque chose de mythique, dans un pays qui compte environ 40 000 km de voies ferrées, dont deux des plus longues lignes du monde. Rendez-vous sur www.australiatrains.com pour plus d’informations.

Indian Pacific. L’Australie possède le chemin de fer avec la section de ligne droite la plus longue au monde : plus de 478 kilomètres de rails droits, sans aucun virage, et un horizon s’étirant sans fin. Il s’agit de l’Indian Pacific, un train qui relie Perth à Sydney, d’est en ouest.

Le Ghan, d’Adelaide à Darwin, doit son nom aux chameliers afghans et vous fera transiter par Alice Springs, le cœur rouge du désert.

L’Overland, de Melbourne à Adelaide, permet de découvrir les paysages du sud-est en une journée seulement.

Tilt Train. Pour relier Brisbane à Cairns, montez à bord du Tilt Train et découvrez les paysages de l’emblématique côte Est australienne.

Enfin, pour effectuer la grande diagonale qui relie Brisbane à Adelaide en passant par Canberra, vous devrez embarquer pour 3 jours complets à bord du Great Southern rail.

Arrivée en bateau en Australie

Le bateau est un moyen de transport peu utilisé pour de longs trajets, excepté pour aller en Tasmanie. Depuis Melbourne (Geelong plus exactement, à 70 km de Melbourne), de nombreux passagers embarquent à bord des ferries de Spirit of Tasmania (www.spiritoftasmania.com.au). Comptez entre 9h et 11h de trajet entre Geelong et Devonport, au nord de la Tasmanie.

Transports en commun en Australie

Bus. Comment se déplacer entre deux villes en Australie ? Une fois que l’on prend conscience des distances, il est important de savoir comment se déplacer de manière efficace... et pour un pays grand comme 14 fois la France, il vaut mieux y réfléchir à deux fois ! Pour se déplacer d’une grande ville à une autre, les Australiens ont pour habitude de prendre l’avion : rapide, économique et efficace, avec de nombreux vols. La liaison aérienne Sydney-Melbourne est d’ailleurs l’une des lignes les plus parcourues au monde! Toutefois, pour le voyageur, les options s’élargissent si l’on décide de prendre un peu son temps et d’être un peu plus aventureux. Bonne nouvelle : peu importe où vous souhaitez vous rendre en Australie, vous pourrez trouver un bus ! Confortables, peu coûteux et réguliers, les bus permettent de voyager de jour comme de nuit. La plupart des compagnies de bus – Greyhound Australia (www.greyhound.com.au) et Premier Motor Service (PMS) (www.premierms.com.au) – proposent des forfaits permettant un nombre d’arrêts illimité à des tarifs plutôt avantageux. Greyhound propose par exemple un forfait pour la côte Est de Melbourne à Cairns pendant une durée de 30 jours pour une durée de 449 AU$. Tous les bus qui font de longs trajets sont climatisés et équipés d’une télévision, d’eau potable et de toilettes. Les conducteurs commentent les curiosités à voir dans les différentes régions traversées. Ils indiquent toujours, avant l’arrivée dans une ville, le fonctionnement des transports en commun et les possibilités d’hébergement. Pendant les longues traversées de l’Outback quasi désert, des pauses dans les road houses permettent de se détendre les jambes et de se restaurer.

Transports en commun en ville. Les grandes villes comme Melbourne, Sydney, Adelaide ou Perth possèdent des réseaux de trains bien développés qui desservent efficacement chaque quartier de la ville. Ces trains sont l’équivalent de nos métros européens à la différence près qu’ils ne sont pas souterrains : un plus pour admirer la ville ! Chaque ville a son moyen de transport de prédilection : privilégiez le ferry à Sydney pour naviguer sur la baie ou encore le tramway, à Melbourne, dernière ville à fonctionner avec ce moyen de transport du XIXe siècle ! Montez à bord du tram N° 35 pour découvrir Melbourne. Il vous permettra de faire gratuitement le tour du CBD.

Vélo, trottinette & co en Australie

Les grandes villes comme Melbourne, Sydney ou Brisbane proposent des vélos et des trottinettes en libre-service. Les trottinettes ont la cote en Australie et deux sociétés, Lime et Neuron, proposent d’en louer facilement. Vous devrez télécharger les applications, consulter la carte des vélos et trottinettes situés près de vous, et en réserver un avant de les récupérer. Côté vélo, Share a Bike propose des vélos à la location en stations libre-service réparties dans les grandes villes du pays. Pour les utiliser, une carte bancaire suffit.

Avec un chauffeur en Australie

Dans chaque grande ville, notamment Sydney, Canberra, Brisbane, Melbourne, Perth ou Cairns, vous pourrez facilement trouver des taxis qui pourront vous assurer un transfert ou, plus rarement, vous proposer un circuit touristique à la journée. La plupart des taxis et des chauffeurs VTC sont présents à la sortie des aéroports, des gares et grandes stations de métro. Attention, spécificité bien locale : lorsque l’on est seul passager, on s’assoit en général à côté du chauffeur. Les Australiens s’adonnent généralement à un brin de conversation : la convivialité et la camaraderie sont les mots d’ordre, comme toujours ! Bien évidemment, plus vous vous enfoncerez dans le bush et hors des sentiers battus, moins vous rencontrerez de chauffeurs, mais le réseau de taxi reste bien présent sur tout le territoire et en particulier sur la côte Est. Au cœur de l’Outback, les chauffeurs se font évidemment plus rares : le désert n’attire pas beaucoup les taxis !

Du côté des applications VTC, sachez qu’il n’existe pas qu’Uber en Australie, d’autres applications offrent des courses moins coûteuses : DiDi ou Ola sont de bonnes alternatives.

En voiture en Australie

L’immensité du pays a eu pour conséquence la création d’un réseau de transports démesuré pour son nombre d’habitants. Melbourne et Sydney, qui paraissent proches l’une de l’autre, sont en réalité distantes de 950 km par le train et de 730 km par la voie aérienne. La côte Est (Sydney) est distante de 4 025 km de la côte Ouest (Perth), soit 65h en train (3 jours et 3 nuits sans interruption) ou 4 à 5h en avion. Le financement des travaux s’est révélé très lourd pour le pays, et les lignes de transport ne constituent un réseau dense que dans la partie sud-est de l’Australie (les grandes villes de Sydney et de Melbourne). Un seul grand axe routier fait le tour complet du continent, la Highway n° 1. Les voyageurs au long cours ou les PVTistes envisageront certainement l'achat ou la location d'une voiture, d'un van ou d'un camion aménagé. C'est une excellente option pour découvrir le pays à son rythme, explorer les coins hors des sentiers battus et concilier hébergement et transport : vous économiserez ainsi plus d'une nuit en chambre d'hôtel ! Mais avant d'entamer votre road trip, sachez qu'il faut remplir quelques conditions pour pouvoir conduire en Australie. Soyez attentifs aux conditions et aux règles de conduite, la législation australienne est différente de la nôtre.

En véhicule de location. Une voiture de location est un excellent choix pour organiser son propre road trip : préférez un véhicule aménagé si le nombre de personnes vous le permet. La voiture est à proscrire si vous avez peu de temps : sur un territoire si vaste, cela vous coûtera cher et vous fatiguera, mais si vous êtes ici sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois, alors votre engin à quatre roues sera idéal pour explorer les coins les plus reculés du pays. La plupart des loueurs imposent que le conducteur soit au minimum âgé de 21 ans et qu’il ait un à deux ans d’expérience. A travers le pays, plusieurs compagnies proposent différentes gammes de véhicules adaptées à vos besoins. Vous trouverez des campervans, des voitures, des 4x4, des camping-cars... et la plupart des agences de location proposent différentes villes de pick-up et de drop off : ainsi vous pourrez récupérer votre véhicule à Melbourne et le déposer à Cairns. Des véhicules de location sont disponibles dans tous les aéroports, les gares ferroviaires et routières. Hertz, Avis, Budget, Thrifty sont représentés dans la plupart des villes, mais il y a aussi des compagnies locales aux tarifs souvent plus avantageux. Les sociétés de location s’arrangent souvent pour livrer la voiture à votre hôtel. Ils fournissent des cartes routières et des guides locaux.

Du côté des formalités, pensez à demander votre permis international plusieurs mois avant votre départ, la procédure est simple et gratuite mais très longue. Une procédure plus rapide consiste également à demander une traduction officielle de votre permis national. Vous devrez donc toujours avoir votre permis national et la traduction avec vous ou dans le véhicule.

Attention sur la route : il ne s'agit pas du même Code de la route qu’en Europe et familiarisez-vous aux panneaux de stationnement qui n'ont rien à voir avec ceux des autres pays. Les Australiens conduisent à gauche. Soyez extrêmement prudent aux intersections où l’on tournera naturellement le regard à gauche en premier. Sachez également que 70 % des véhicules sont des automatiques. En ville, la limitation de vitesse est de 50 km/h et sur l’autoroute de 110 km/h maximum (parfois 130 km/h sur certaines routes du Northern Territory). Deux indications utiles mentionnées par des panneaux : « No Through Road » (voie sans issue) et « Turn left anytime with care », qui signifie que vous pouvez tourner avec prudence à gauche à une intersection quand le feu est rouge. N’oubliez pas de mettre votre ceinture, le port de la ceinture est évidemment obligatoire ! Côté alcool au volant, la loi australienne ne fait pas de cadeau : l'amende peut rapidement atteindre des milliers de dollars si votre état d'ivresse est au-delà du taux d'alcoolémie autorisé. Un taux d’alcool dans le sang de 0,05 % est le maximum légal autorisé (équivalent au taux en France de 0,5 g par litre de sang). Dans certains Etats (la plupart), la simple détention d’une canette de bière ouverte dans l’habitacle est un délit. Enfin, si vous vous aventurez à l'intérieur des terres, assurez-vous de ne jamais être à court de carburant, plus vous vous éloignerez des villes, moins les stations-service seront présentes. Notre conseil : dans le doute, refaites le plein dès que vous passez à proximité d’une station.

Il est utile de posséder un téléphone satellite ou un émetteur de secours par satellite (location souvent possible avec les 4x4), au pire un téléphone NextG de Telstra. Assurez-vous de posséder, au minimum, le plein du ou des réservoirs (ne descendez jamais au-dessous de la moitié de leur capacité), des cartes routières détaillées, une roue de secours et des réserves d’eau. Enfin à la nuit tombée, sur les routes du bush et dans l'Outback, il est recommandé de ne pas conduire : très souvent les animaux sont de sortie et les accidents sont alors nombreux. Si vous percutez un marsupial (le plus souvent il s'agit d'un kangourou), il arrive que des mères meurent mais cachent dans leurs poches un petit toujours en vie : les Australiens ont ce réflexe de vérifier et de récupérer les petits. Ces derniers sont ensuite secourus et nourris pendant plusieurs semaines. Adoptez le même réflexe afin de préserver la faune. En s'enfonçant à l'intérieur des terres, le nombre de voitures se raréfie : lorsque vous croisez un autre conducteur, veillez à adopter les codes de la route de l'Outback et adressez un signe de la main pour vous assurer que tout va bien : un geste systématique de bienveillance au sein de l'hostilité du désert.

Le stationnement. Le stationnement dans les villes est parfois un véritable casse-tête pour qui n’est pas habitué au système australien. Les agents chargés de vous verbaliser sont très rapides, véhiculés et peuvent être sans uniforme. Les interdictions les plus fréquentes sont indiquées par : S barré = arrêt interdit ; C = clearance = laisser libre en permanence ou suivant les heures et jours indiqués en dessous. La lettre P précédée d’un nombre indique le temps de stationnement autorisé 4P = 4 heures, 1/4P = 15 minutes. A noter que de nombreuses villes ont maintenant des parcmètres virtuels à utiliser avec une application mobile à télécharger.

Carburants : Les carburants disponibles à la pompe sont : le sans plomb 91 ou 95, le sans plomb E10 (avec éthanol) et le gazole (ou diesel). La plupart des stations acceptent les cartes de paiement internationales. Le carburant est vendu au litre.

Le réseau routier australien. L’immensité du pays constitue un sérieux handicap pour la création et l’entretien du réseau routier. Encore récemment, une bonne partie des routes n’était que des pistes difficilement utilisables après les grosses pluies. En dehors de quelques grandes artères inter-Etats, le réseau ne devient dense que dans la partie sud-est du pays, en particulier dans l’Etat de Victoria et autour des grandes capitales. Vous trouverez régulièrement sur le bord de la route de petits panonceaux avec une lettre et un chiffre. La lettre indique la ville de destination la plus proche et le chiffre la distance kilométrique restante (P 45 = Perth 45, si vous êtes dans cette direction) . La route qui fait le tour de l’Australie, la Highway 1, ne possède plusieurs voies qu’à la proximité des grandes villes. Dans le Nord et dans l’Outback, la chaussée goudronnée se rétrécit pour ne former qu’une seule voie au milieu d’une large route de gravier. Pour croiser les voitures, il faut descendre avec les roues extérieures sur l’accotement prévu à cet effet.

Péage : A Sydney, Melbourne et Brisbane, il existe des routes, tunnels et/ou ponts payants (Toll Roads, Toll Tunnels, Toll Bridges) dans la ville. Les systèmes de contrôle, entièrement électroniques, n’acceptent pas de paiement direct. Il n’y a d’ailleurs pas de barrière de péage : votre plaque d’immatriculation est simplement prise en photo par une caméra. Vous êtes ensuite débité du montant dû directement sur votre compte bancaire (ce qui impose une inscription), ou via votre agence de location qui prendra automatiquement des frais, en plus du paiement possible de l’amende – car vous serez prévenu bien après le délai de régularisation possible si votre loueur n’est pas partenaire. Le mieux est d’éviter les sections à péage (en utilisant la fonction adéquate d’un GPS) ou de payer par avance l’inscription au système pour une durée limitée (minimum 24h). Les opérateurs auprès desquels vous pouvez vous adresser sont, pour les plus courants : Roam Express à Sydney, CityLink et Eastlink à Melbourne, et Go Via à Brisbane.

Avec son propre véhicule. Quoi de mieux que d’acheter un van ou une voiture afin de profiter au maximum ? Les backpackers en WHV achètent souvent un campervan dès leur arrivée et les revendent au moment du départ. A l'échelle des habitants, le campervan est ce qui permet aux surfeurs australiens d'accéder plus facilement aux meilleurs spots de surf. En Australie, le van ou autre véhicule aménagé avec couchette disposée sommairement à l'arrière du véhicule vous permettront d'économiser bien des hôtels et des restaurants ! Il existe des sites spécialisés pour l'achat de véhicules (www.gumtree.com.au, www.travelwheels.com.au). En ville, il existe un bon turnover de véhicules entre backpackers, surtout entre avril et juillet où l'offre est la plus forte. Difficile d'établir un prix fixe mais sachez que généralement les campervans coûtent entre 4 000 et 8 000 AU$ et les voitures entre 800 et 5 000 AU$. Avant d'acheter, fixez-vous certaines conditions afin de ne pas être amené à dépenser davantage de frais par la suite. Vérifiez le kilométrage, l'usure des pneus, le fonctionnement des phares, le bon état de la batterie et la présence d'une roue de secours. Les démarches peuvent être un vrai casse-tête, vérifiez également que la rego (l'équivalent de la carte grise) et le contrôle technique (le Safety Certificate) sont à jour.

Louer un deux-roues : se déplacer en Australie à moto est facile et donne accès à un sentiment infini de liberté, à condition de tenir compte de la saison. Que ce soit à l’intérieur du pays ou sur les côtes, les routes sont belles et incitent au voyage. Le réseau de routes goudronnées est cependant plus développé dans le quart Sud-Est et le Sud-Ouest.

Accessibilité en Australie

Avec ses infrastructures modernes et bien équipées, l’Australie dispose d’ascenseurs, de rampes d’accès et d’espaces réservés aux fauteuils roulants dans les aéroports, les transports en commun, les stations de métro et les trains. Sachez également qu’en vous déplaçant à travers le pays, notamment en campervan, vous aurez facilement accès à des toilettes et douches publiques disponibles pour les visiteurs. Dans les zones touristiques de la côte et même dans les stations d’essence et Road Houses sur les routes de l’Outback, vous trouverez toujours ce type d’infrastructures. Les sanitaires sont généralement très propres, bien entretenus et gratuits.