De l’aéroport au centre-ville en Espagne

A Madrid, vous pouvez vous rendre dans le centre-ville en prenant le métro (ligne 8, 30 à 40 minutes de trajet), de 6h à 1h30. En Bus, l’« Exprés Aeropuerto » relie l’aéroport à la gare d’Atocha, de 6h à 23h30 et la gare de Cibeles, de 23h30 à 6h (environ 40 min). Autre option, la ligne C1 des cercanías, (6h à 0h15, 25 min) ou le taxi, le plus pratique mais le plus cher avec un tarif fixe de 30 €.

A Barcelone, plusieurs options sont disponibles : métro, train et taxi, aerobús, avec une moyenne de 30 min quel que soit le mode de transport. Pour rejoindre le centre Plaça Catalunya, la meilleure option c’est l’aerobús. Pour un taxi, comptez au moins 30 €.

A Malaga. Trois options pour rallier le centre-ville, la ligne C1 des cercanías, (de 5h45 à 23h45, 15 min de trajet), arrêt à la station de train Maria Zambrano, le moyen le plus sûr côté timing; la ligne A Express (de 6h25 à minuit), avec une durée qui dépend beaucoup des embouteillages, et le taxi, environ 25 €, avec les mêmes contraintes.

A Séville, pas de métro. Ce sera le taxi (environ 25 €) ou la ligne de bus EA qui va de l’aéroport à la station Prado de San Sebastián, de 5h20 à 1h15 (durée moyenne de 30 min), avec arrêt à gare Santa Justa et connexions à l’arrivée avec le tramway et la gare routière de San Sebastián. 

Arrivée en train en Espagne

Pour l’essentiel, les chemins de fer espagnols comptent quatre types de trains : les AVE, équivalent du TGV, qui relient de nombreuses grandes villes entre elles, rapides et très accessibles côté prix; les trains Avant et media distancia qui desservent les régions; les lignes FEVE, à bande étroite qui desservent la corne cantabrique ( Asturies, Galice...), la région de Murcie et la province d’Alicante et le réseau des cercanías, autour de certaines grandes villes dont le rayon oscille entre nos RER et nos TER. A Madrid, la gare de Charmartín, au nord, dessert le nord-ouest de l’Espagne et la France, celle d’Atocha, au sud, dessert plutôt le sud de l’Espagne. A Barcelone, c’est la gare de Sants qui accueille les trains venant de France. Et dessert l’Espagne. Les gares de Malaga et de Séville accueillent aussi les AVE. Une fois en Espagne, vous pouvez aussi compter sur des liaisons par bus qui fonctionnent très bien sur des circuits aux alentours d’une ville ou pour rallier un petit village. Ce moyen de transport est moins cher que le train, moins confortable, mais parfois plus rapide sur certaines destinations qui requièrent un changement de train. 

Transports en commun en Espagne

Dans la péninsule, l’Espagne compte sept villes disposant d’un métro : Madrid, Barcelone, Valence, Bilbao et depuis les années 2010 : Séville, Malaga et Grenade, la dernière à ce jour (2017). Indispensable pour les visites des deux premières, il l’est moins pour les autres, pour lesquelles on privilégiera plutôt leur réseau de bus urbains. Sachant qu’en général, ils contournent les zones les plus anciennes, qu’on parcourt plutôt à pied. De nombreuses villes ont mis en place des systèmes de bus de nuit, notamment durant le week-end. Les tramways se sont aussi développés (Madrid, Barcelone, Alicante, Séville, Saragosse...) logiquement plutôt pour les habitants que pour les touristes, et à ce titre seront moins utiles pour les visites.  

Vélo, trottinette & co en Espagne

Toutes les grandes villes espagnoles ont mis en place un système de prêt de vélos, équivalent au vélib parisien. Partout l’usage du vélo a progressé et la pandémie de Covid, lui a fait connaître un nouveau boom, comme en France (près de 7,7 millions d’usagers en 2021, soit près de 700 000 de plus). Avec en tête, des villes comme Madrid et Barcelone, suivies de très près par Valence et Séville. En ville, les vélos disposent de passages dédiés, par toujours très lisibles, mais qui vont en augmentant. Et cela devient un moyen privilégié de découvrir une ville, notamment si elle est plate ou en bord de mer. Que les moins sportifs se rassurent, on peut louer des vélos électriques quasiment partout. En ce qui concerne les trottinettes électriques, elles se sont aussi répandues dans de nombreuses villes, et comme pour le vélo, son usage a été boosté par la crise de la Covid, (près de 400 000 usagers en plus). Leur vitesse est limitée à 25 km/h, elles ne doivent pas circuler sur les trottoirs et le port d’un casque est obligatoire depuis septembre 2021. Sachez enfin qu’un autre moyen de déplacement est très en vogue dans les villes, les déplacements à pied, idéaux pour découvrir les petites ruelles et de plus en plus favorisés par l’augmentation très importante des zones entièrement piétonnières dans les centres-villes.

Avec un chauffeur en Espagne

Selon les villes, les taxis classiques auront des couleurs différentes : tout blanc avec une rayure rouge sur les portières avant à Madrid, jaune et noir à Barcelone ou blanc avec une bande jaune à Séville... Mais tous ont une petite lumière verte quand ils sont libres (libre) ou rouge quand ils ne le sont pas (ocupado). Vous en trouverez sans difficulté en ville. Pour la circulation des grands noms des VTC comme Uber et Cabify, cela dépend beaucoup de la ville où vous séjournerez. Les prix ont une certaine cohérence, de ville à ville, en revanche, la Costa Brava, pratique des tarifs beaucoup plus élevés qu’ailleurs.  

En voiture en Espagne

L’Espagne dispose d’un bon réseau d’autoroutes qui permettent de la sillonner. Avec une distinction entre autoroutes (autopistas) et voies expresses (autovías). Les premières à péage, les secondes, gratuites, avec une vitesse limitée à 120 km/h. Son réseau routier (national ou provincial) est dans l’ensemble de bonne qualité car il a aussi bénéficié de nombreux fonds européens pour sa mise en conformité. En revanche, les voitures seront pratiquement à bannir en ville, avec le réflexe de se garer à son arrivée en choisissant un parking public et en ne laissant rien dans sa voiture.

Accessibilité en Espagne

De manière générale, l’Espagne est très prévenante pour les personnes à mobilité réduite. Avec une bonne mise en place de l’accessibilité aux transports en commun dans les grandes villes. En revanche, la circulation des fauteuils ou des poussettes peut être plus difficile dans certains casco antiguo aux ruelles pavées ou quand les espaces piétons-vélos-trams ne sont pas très clairs ni très bien respectés. De nombreuses plages disposent aussi de système d’aide aux personnes à mobilité réduite, accessible de fin juin à septembre.  

Les attrape-touristes en Espagne

Cela dépendra un peu des villes et des lieux mais de manière générale, il vaut mieux être attentif aux tarifs des taxis. Se méfier par exemple des vélo-taxis qui circulent à Barcelone sans licence, le plus souvent.