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De nombreux sports et jeux traditionnels

Le fanorona. Ce jeu de stratégie presque « national », appelé aussi « échecs malgaches » s’apparente en quelque sorte au jeu de dames. On joue sur un carton rectangulaire, divisé en carrés eux-mêmes partagés en triangles par des diagonales. Ce tracé s’appelle Lakam-panorona. Des cailloux servent de pion. Chaque joueur avance ses pions et « mange » ceux de son adversaire lorsqu’il en a l’occasion. Le but est d’éliminer les pions de l’adversaire ou de faire en sorte que ses pions ne puissent plus bouger. Le perdant est dit maty paika (« mort du coup »).
Le katra. Autrefois connu sous le nom de fifangha, ce jeu d’origine africaine ressemble à l'awalé, bien connu à l’ouest du continent. Chaque joueur possède 32 graines (grises et rondes) qu’il place en nombre pair dans chacun des godets. Il n’est pas très facile d’y jouer, mais le but est de « manger » toutes les graines de son adversaire ou de le mettre dans l’impossibilité de bouger. Traditionnellement, ce divertissement était réservé aux femmes, tandis que les hommes s’adonnaient de préférence au fanorona.
Le moraingy (ou balahazo). Il s’agit de la « lutte » malgache à main plate, très prisée dans les villages côtiers, où elle est également l’occasion pour les habitants de se retrouver et de faire la fête. Chaque protagoniste s’affronte en combat individuel. Au début, plusieurs clans se font face, et des hommes se lèvent successivement, le poing levé et en dansant, pour lancer un défi aux autres clans. Pendant ce temps, les femmes chantent, tapent des pieds et claquent des mains. Quand l’atmosphère s’est bien échauffée, deux hommes finissent par s’empoigner ; toutes les prises sont permises, même les plus violentes.
Le but du jeu est de faire toucher terre la nuque de son adversaire. Alors le clan du vainqueur retentit de cris d’allégresse et d’orgueil, et le champion est porté en triomphe.
Le moraingy est plus ou moins violent selon les tribus où il se pratique. Chez les Betsimisarakas, par exemple, les adversaires ne doivent lutter qu’avec la main et la jambe droites ; c’est davantage un jeu d’habileté.
Le samantsy. Les Tanalas jouent traditionnellement au samantsy, un véritable jeu d’échecs, importé par les Arabes ; curieusement, ce jeu n’existe que dans cette tribu où pourtant l’influence musulmane fut moins forte. Les pions sont des enfants, les tours sont des oiseaux, les fous sont des fusils, le roi est un Hova… Mais mis à part ces petits changements, les règles sont pratiquement identiques.
Les jeux de cartes. Sur les plateaux surtout, on joue aux cartes. Ce divertissement n’est pas ancré dans les mœurs malgaches depuis des siècles, mais en général les gens y prennent beaucoup de plaisir. Les jeux classiques que nous connaissons sont pratiqués, mais ici on aime particulièrement le fangalatra, ou « voleur » ; on parie en général de l’argent. Plus récemment le domino a aussi fait des émules, joué bien plus rapidement que chez nous et avec souvent de l’argent en jeu.

De belles plongées en perspective

La barrière de corail entre Morombe et l’extrême-sud malgache est la deuxième plus grande au monde, après celle d’Australie. C’est dire que les poissons se pressent autour des côtes malgaches, pour le plus grand plaisir des plongeurs. Les infrastructures sont maintenant bien en place pour vous accueillir, que ce soit à Nosy Be, à Diego, à Sainte-Marie ou à Tuléar (Ifaty/Mangily). Le matériel est globalement récent, les moniteurs sont compétents, et les sites sont jolis sans atteindre à la splendeur des fonds polynésiens ou australiens. En outre, on ne se bouscule pas encore au portillon, et les spots à découvrir sont encore bien nombreux ! Dans chacune des régions où la plongée est pratiquée, nous avons recensé les principaux prestataires. Attention, une précision : à Nosy Be, par exemple, les méduses urticantes sont particulièrement voraces, surtout le matin.

Cabotage autour de l'île

Il est virtuellement possible de faire tout le tour de Madagascar en bateau, cargo, boutre ou pirogue. Le long des côtes, un dense réseau de caboteurs permet d’acheminer des épices, de la vanille, des langoustes, des crevettes, du café, des litchis, etc. Le confort est bien sûr minimum, mais ce n’est pas cher, pratique, et l’aventure vaut le coup. En revanche, la mer peut être grosse sur la côte, notamment en hiver (de juin à septembre).

A l’assaut de la nature

Randonnée. Il serait trop long d’évoquer tous les sentiers que l’on peut emprunter à Madagascar. Les parcs naturels, gérés par Madagascar National Parks, sont des lieux privilégiés pour l’observation de la flore et de la faune. On est rapidement plongés dans des paysages somptueux, dans une nature qui semble encore vierge. Les aventuriers peuvent gagner des régions encore plus isolées, où les infrastructures sont rares.
Leur problème ne sera pas tant la nature, d’autant que l’île compte fort peu d’animaux dangereux, que les moyens d’accès véritablement éprouvants. Autant dire qu’à moins de savoir se repérer tout seul en jungle et de pouvoir survivre des jours entiers sans nourriture, les forêts impénétrables du Nord-Est ont encore de nombreux mystères à préserver. Toutes les agences de voyages mentionnées dans le guide pourront vous renseigner sur les balades possibles en divers endroits du pays.
VTT. Si les routes en terre sont parfois éprouvantes en voiture, elles sont une formidable opportunité de s'adonner au VTT. Les circuits sont légion, particulièrement dans les hauts plateaux où la terre rouge et les collines offrent un cadre idéal, mais également tout le long de la côte est et dans le parc national de l'Andringitra. Des agences et prestataires organisent des excursions à la journée ou des circuits encadrés sur plusieurs jours. Le site www.vtt.mg quant à lui, répertorie de nombreux itinéraires avec coordonnées GPS et topos sur les circuits.
Cheval. Il est possible de vous promener en compagnie de « la plus noble conquête de l’homme » en divers endroits de la Grande Île. Le Domaine de l'Ermitage à Mantasoa, et le Relais de la Reine à Ranohira, proposent notamment des séjours équestres avec à la clé de superbes randonnées à travers la végétation luxuriante de l'Est ou dans le massif mystérieux de l'Isalo.

Faire vrombir les moteurs

Quad. La location de quad s'est répandue dans tout Madagascar. Le nombre de circuits proposés est impressionnant. C'est en effet un engin pratique pour sillonner des pistes inaccessibles en 4x4 et parfois même en moto pour les non professionnels (gros sable, etc.). L'expédition de Tuléar à Morondava (ou inversement) est d'une puissante beauté ; idem pour celle de Tamatave à Maroantsetra. Au départ de Tuléar, la location d'un quad pour sillonner simplement la côte Vezo est un délice et une belle aventure. Sinon, le nord de Sainte-Marie, les alentours de Diego Suarez ou ceux de Tana (vers le lac Mantasoa par exemple) se prêtent volontiers à un parcours en quad.
Raid moto. C’est un moyen formidable pour parcourir les étendues sauvages de la Grande Île. La moto permet d’accéder à des sites complètement perdus, si vous savez déjà bien conduire (un novice risque d’enliser rapidement son engin). Les parcours magnifiques ne manquent pas.

Sensations garanties !

Rafting. Les possibilités sont énormes partout sur l’île. Des fleuves immenses, et complètement retirés de tout accès routier, n’attendent que les téméraires pour dévoiler leurs beautés. On veillera toutefois à prendre garde aux nombreux crocodiles qui peuplent les rives des rivières côtières ! L’agence Mad Cameleon pourra répondre à vos questions et vous donner de bons conseils.
Canyoning. Les différents sites intéressants pour ceux qui voudraient pratiquer le canyoning sont les suivants : Massif de l’Isalo (uniquement en saison des pluies, et en dehors du parc national), le parc de Marojejy, difficile d’accès (notamment les falaises de l’est du Tsaratanana) ou la montagne d’Ambre : plusieurs vallées complètement retirées attendent les plus intrépides pour dévoiler leurs cascades, leurs vasques, et leurs toboggans.
Escalade. Les possibilités sont très nombreuses. Le coin le plus fameux est le Parc national de l'Andringitra, au sud de Fianarantsoa, et plus exactement le massif du Tsaranoro. De grands noms de l’escalade y ont tracé des voies, mais combien d’autres restent à définir ! Le temps est généralement stable, les falaises sont accessibles à tous les niveaux, débutants ou confirmés, l’accès est aisé, et l’environnement majestueux. Le Camp Catta ou le Tsara Camp, à proximité, sont les lieux d’hébergement à recommander. Vous y dénicherez en outre toutes les informations que vous souhaitez.
Dans le Nord, la région de Diego possède également quelques sites d’escalade bien équipés, notamment à la Montagne des Français et aux petites îles de Nosy Hara, coin paradisiaque s’il en est, dans le canal du Mozambique.
Enfin, l'île de Sainte-Marie a créé récemment des parcours d'escalade pour les passionnés et débutants. La meilleure saison s’étend de juin à novembre pour le premier site, tandis que le deuxième est accessible toute l’année (mais attention aux grosses chaleurs au plus fort de la saison des pluies, en janvier et février).
Parapente. Depuis quelques années, plusieurs sites se prêtent à cette activité. Sur les Hautes Terres, les conditions climatiques parfois capricieuses rendent cette pratique un peu difficile. Le lac Itasy, et notamment la falaise d’Analavory, avec un aplomb de 250 m environ, peut être recommandée. Mais encore une fois, c’est l’Andringitra qui remporte la palme. Dans la vallée du Tsaranoro. Vous pouvez vous renseigner auprès du Camp Catta, ou bien contacter Mad Cameleon : cette agence, spécialiste de l’aventure (descente de la Tsiribihina…), est très sérieuse et souvent recommandée.