Le Fouta-Djalon est la région de Guinée la plus convoitée par les vacanciers et pour cause. On l'appelle également " le château d'eau " de l'Afrique de l'Ouest. En effet, ce massif qui culmine aux environs de 1 500 m d'altitude (le mont Loura) est le berceau de grands fleuves africains, ainsi que de nombreuses rivières guinéennes. C'est ici que naissent le Gambie (au nord du Fouta), le Bafing (sa source se trouve à 17 km de Mamou, en direction de Dalaba, à la hauteur du sentier botanique), au milieu de vallées profondes et de cascades généreuses. Ces dernières sont innombrables et chacune d'elles a son charme particulier : Kambadaga est la plus large et la plus majestueuse, Ditinn est la plus haute et la plus sauvage, Kinkon la plus encaissée et la plus apprivoisée, Kounkouré la plus romantique et la Sala la plus fréquentée par les babouins et les chimpanzés.

C'est encore au Fouta que vous pouvez admirer la Dame de Mali, les échelles de Lélouma, le travail des tisserands de Pita, les tissus indigo et plus encore ! Avec ses innombrables balades, ses paysages singuliers, ses pins, ses falaises de granit ou de grès, ses lacs et ses plateaux herbeux, le Fouta-Djalon est une région incontournable pour quiconque se rend en Guinée.

Histoire. Selon la tradition orale, l'ensemble du Fouta aurait été occupé à l'origine par les Bagas, les Miriforés et les Djalonkés. Ces populations avaient une structure sociale simple qui s'illustrait par la pratique de l'artisanat, de l'agriculture, de la chasse et de la cueillette. Elles auraient été soumises puis absorbées par des Mandingues mieux organisés, qui dominèrent peu à peu tout le pays et donnèrent le nom de Djalonkadugu (" le Pays des Djalonkés ") au massif. Les Djalonkés, essentiellement agriculteurs et chasseurs, étaient des hommes courageux, endurants et de surcroît des artistes de talent. Ensuite, vint du Nord une première vague de migrants (XVe siècle) : des éleveurs Peuls animistes. Ils demandèrent l'hospitalité aux Djalonkés, avant de s'installer sur les terrains propices à l'élevage. Une seconde vague de migrants peuls de confession musulmane lui succéda vers le XVIIe siècle, venant du Fouta Toro (au Sénégal), du Sahel et du Macina. Ces Foulahs (Peuls en malinké) furent accueillis par le roi Djalonké Mansa Dansa (1700-1730). S'ensuivit un demi-siècle de combat acharné et au final la mise en place du Fouta théocratique à l'issue de la victoire peule sur les Djalonkés. Neuf diwés (provinces) constituèrent le Fouta théocratique. Chacune d'entre elles étaient gouvernées par un chef qui avait l'honneur de choisir l'Almamy suprême dans les deux familles : Alpha Yaya et Soria.

Une fois élu et couronné à Fougoumba, celui-ci résidait à Timbo, entouré des sages et de ministres pour une durée de deux ans. Si, grâce à ce système, les Peuls gardèrent à distance les irréductibles Djalonkés, ils ne purent rien face aux colons qui semèrent rapidement la pagaille entre les différents chefs. Ainsi, le dernier Almamy du Fouta-Djalon, Alpha Yaya Diallo, déposa les armes en 1897, avant que le Fouta-Djalon ne devienne un protectorat français.

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Case des palabres de Dalaba. Trevkitt
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