Organiser son séjour au Costa Rica

Argent Argent au Costa Rica

La monnaie du Costa Rica est le colón (¢), colones au pluriel – du nom du « découvreur » du pays, Christophe Colomb. Les prix sont cependant souvent affichés en dollars (US$). Les deux monnaies ont indifféremment cours au Costa Rica. Si vous payez en dollars, on vous rendra la monnaie en colones. Ce n'est pas évident au début mais on s'y retrouve vite. Les erreurs de rendu de monnaie sont rares car les Costariciens ont l'habitude de faire le calcul dans les deux monnaies. Sachez cependant que dans les petits commerces, les pulperías et autres abastadores, on n'accepte souvent que les colones ; il vaut mieux donc avoir les deux monnaies sur vous en permanence. A savoir également : les commerçants et restaurateurs costariciens refusent presque systématiquement les billets de 100 US$, préférez donc les petites coupures en dollars au moment où vous faites le change de vos euros.

Taux de change : en février 2023, 1 US$ = 561 ¢ ; 1 000 ¢ = 1,78 US$.

Budget / Bons plans Budget / Bons plans au Costa Rica

Le Costa Rica est un pays où le niveau de vie est élevé, vous y trouverez donc globalement les mêmes prix qu'en Europe ou aux États-Unis. Rappelez-vous que dans le domaine touristique, comme partout, tout est un peu plus cher.

Accès. Le billet au départ de l'Europe coûte en moyenne 1 000 € (en été, il faut compter environ 1 400 €). On trouve éventuellement des billets moins chers en novembre ou en mai, qui sont des périodes agréables pour découvrir le pays : ils correspondent au début et à la fin de la saison des pluies.

Hébergement. Peu de chance de trouver quelque chose de correct à moins de 40- 50 US$ la chambre double, surtout pendant la haute saison (de décembre à avril).

Transports. Hors location de voitures (compter environ 500 US$/semaine pour un petit 4x4, plus l'assurance de 22 US$ par jour), les transports sont en revanche bon marché, ainsi que la restauration « locale ». Nature Air et Sansa, deux compagnies aériennes du cru, permettent de voyager à travers tout le pays.

Pour entrer dans un parc national, il faut compter entre 15 et 20 US$/personne, sans compter les services du guide. Même chose pour la plupart des attractions touristiques, sauf les activités d'aventure dont les tarifs peuvent s'envoler jusqu'à 100 US$ la journée.

Pour un repas complet : 2 500 à 5 000 colones dans une soda, et de 10 000 à 20 000 colones dans un restaurant de moyenne gamme ou à une bonne table.

Passeport et visas Passeport et visas au Costa Rica

Le visa n'est pas exigé pour les ressortissants français qui se rendent au Costa Rica : si le séjour n'excède pas 90 jours, un passeport est suffisant.

Attention. Si votre vol transite par les États-Unis, il faut posséder un passeport biométrique et remplir en ligne le formulaire ESTA (seulement sur le site officiel https://esta.cbp.dhs.gov) assorti d'une taxe de 21 US$. Nous vous conseillons de faire votre demande de visa le plus rapidement possible, les délais peuvent aller jusqu'à 72 heures.

Toute personne qui quitte le Costa Rica par l'aéroport international doit s'acquitter d'une taxe de 29 US$ (ou la somme équivalente en colones). Certaines compagnies incluent cette taxe au tarif de leurs billets. C'est le cas d'American Airlines par exemple.

Permis de conduire Permis de conduire au Costa Rica

Louer une voiture est chose courante et facile au Costa Rica, à condition de disposer d’un permis (le permis de conduire international n’est pas exigé) et d’une carte bancaire internationale (une caution sera bloquée à partir de cette dernière, alors prévoyez suffisamment de fonds sur votre compte). A noter que le passage de la frontière pour se rendre dans un pays voisin est interdit. Pour pouvoir traverser le pays, sur les routes asphaltées comme les pistes, on vous recommande impérativement un 4x4, même le plus petit. Vous ne le regretterez pas et pourrez ainsi découvrir des régions moins accessibles aux voitures de type citadine. Par contre, on vous déconseille de rouler de nuit. Vous éviterez ainsi quelques mésaventures en cas d’absence de signalisation et de rencontres d’animaux sur votre chemin.

Santé Santé au Costa Rica

Il est nécessaire de prendre ses précautions contre la dengue et le paludisme (mettre du produit anti-moustiques, un t-shirt à manches longues et un pantalon dans les zones à risques, près des eaux stagnantes).

Enfin si l’eau est potable, les corps fragiles veilleront à n’en consommer qu’en bouteille, notamment sur les côtes. Les problèmes de santé les plus fréquents sont la diarrhée, les infections des voies aériennes (attention à la climatisation !) et les maladies de peau. En forêt, il est fréquent de se faire piquer par des insectes dont certains peuvent transmettre des maladies de peau (leishmaniose, puce-chique...) qui peuvent se révéler
après le retour. De plus, les piqûres d’insectes se surinfectent facilement en milieu tropical : il faudra être attentif aux petits bobos et veiller à éviter les piqûres principalement par une couverture vestimentaire correcte. Si les problèmes sont plus graves, ayez le réflexe : contactez le consulat français. Il se chargera de vous aider et vous fournira la liste des médecins francophones. C’est aussi lui qui prévient la famille et qui décide du rapatriement dans les cas extrêmes.

Vaccins obligatoires Vaccins obligatoires au Costa Rica

Aucun vaccin n’est obligatoire au Costa Rica mais les vaccins contre le tétanos, la diphtérie et l’hépatite A (à moins d’être immunisé) sont recommandés. Les plus prudents et les plus aventureux devront y ajouter l’hépatite B ainsi que la fièvre typhoïde. Planifiez vos vaccinations plusieurs semaines avant le départ.

Sécurité Sécurité au Costa Rica

On vous dira sûrement de faire attention aux vols à San José, sur la côte pacifique à Jacó et à Quepos, mais aussi à Limón sur la côte caraïbe. Si cette méfiance est parfois exagérée, les larcins sont une réalité et il convient de surveiller ses affaires, comme dans n’importe quel pays. Ne tombez pas dans la paranoïa pour autant : le Costa Rica est le pays le plus sûr d’Amérique centrale, et on ne s’y sent vraiment pas en danger ! En journée, il suffit de vous habiller simplement, en évitant si possible le « style touriste », et de ne pas avoir de gros sacs quand vous vous promenez, essayez de cacher ou de ranger vos portables et appareils photo, et de garder votre portefeuille au plus près de vous (et pas dans la petite poche arrière de votre sac à dos très accessible pour ceux qui seraient mal intentionnés). Dès que la nuit tombe, évitez de marcher à San José, Quepos, Jacó ou Limón : prenez plutôt un taxi.
De façon générale, partout au Costa Rica, ne laissez rien dans votre voiture de location car les vols ne sont pas rares. Faites également attention à la technique du pneu crevé (on dispose un système pour que votre pneu crève sur la route et une personne arrive pour vous aider...). En voie de disparition, elle reste possible ; ne faites pas confiance à cet inconnu, ne vous arrêtez pas et continuez à rouler jusqu’à une station-essence. Si vous vous arrêtez, une portière ou un coffre laissés ouverts permettent aux voleurs de prendre tout ce qui leur passe par la main, et ça va très vite. Si jamais ça vous arrive, ne résistez pas, car certains de ces voleurs sont armés et n’hésitent pas à tirer, même s’il s’agit de jeunes individus.
Souvenez-vous aussi que plus un hôtel est bon marché, plus les risques de vols y sont élevés – mais si vous fermez votre porte à clé, il ne devrait pas y avoir de problème. Pour éviter toute mauvaise surprise, assurez-vous que votre hôtel est surveillé par un gardien dès le soir venu et pendant la nuit. En règle générale, tous les hôtels (à partir de la moyenne catégorie) disposent d’un vigile de nuit.
Pour connaître les dernières informations sur la sécurité sur place, consultez la rubrique « Conseils aux voyageurs » du site du ministère des Affaires étrangères (www.diplomatie.gouv.fr/voyageurs). Sachez cependant que le site dresse une liste exhaustive des dangers potentiels et que cela donne parfois une image un peu alarmiste de la situation réelle du pays.

Décalage horaire Décalage horaire au Costa Rica

GMT moins 6 heures, c’est-à-dire moins 7 heures en hiver par rapport à la France, la Belgique et la Suisse, et moins 8 heures en été. Moins 1 heure par rapport à Montréal.

Langues parlées Langues parlées au Costa Rica

La langue officielle est l'espagnol. En réalité, c'est plutôt le castillan, qui a la réputation d'être l'un des plus purs d'Amérique latine, mais il est actuellement tellement coloré que l'on se demande à quand remonte cette pureté. Les différences entre l'espagnol d'Espagne et celui du Costa Rica sont peu nombreuses dans le fond. Plus difficiles à saisir sont les déformations ou les usages anciens comme le voseo (forme ancienne du vouvoiement), correspondant au vouvoiement français, où « vos » remplace « tu ». La conjugaison de la deuxième personne du singulier s'en trouve modifiée : « tu puedes » = « vos podés ». Mais « tu puedes » est parfaitement compris des Costariciens, comme en Argentine, en Uruguay et au Paraguay. De même, usted (« vous », au singulier) et ustedes (« vous », au pluriel) sont moins formels qu'en Espagne et s'emploient en famille, entre amis et marquent plutôt l'estime et l'affection. Pour ne pas se tromper, autant employer usted pour tout le monde, c'est d'ailleurs ce que font les Costariciens depuis quelques années. Il n'existe pas de dénomination commune pour regrouper les langues indiennes du Costa Rica. On les distingue en fonction d'un territoire ou d'un peuple indigène. Les langues indigènes parlées au Costa Rica sont le bribri, maleku, guaymí, cabécar et boruca. Cependant, ces communautés indigènes représentent seulement 1 % de la population et occupent 350 000 hectares du territoire. C'est pour cette raison qu'on ne les parle que dans des régions isolées comme la chaîne montagneuse de Talamanca.
Sur la côte Caraïbe, on parle un anglais à la syntaxe espagnole héritée des travailleurs jamaïcains venus s'installer ici à la fin du XIXe siècle – un espagnol métissé d'anglais ou vice versa –, mais tourisme et invasion gringa obligent, de nombreux Costaricains parlent l'anglais, en plus de l'espagnol qui est un peu différent de celui qu'on a appris à l'école. Ils le parlent vite et en altèrent souvent la prononciation. Ainsi, le double « ll » et le « y » s'entendent plutôt « dj » que « y » (ex. : amarillo « jaune » se prononcera plutôt « amaridjo » ; et yo « je », « djo »). Par ailleurs, en novembre 2014, le Costa Rica est devenu membre observateur de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) au sommet de Dakar. Son adhésion devrait permettre de consolider la place du français dans le seul pays d'Amérique latine où son enseignement est obligatoire dans l'enseignement secondaire (322 000 apprenants et 1 000 professeurs de français).

Communiquer Communiquer au Costa Rica

Réseau mobile et Internet. La meilleure solution pour pouvoir communiquer est de se procurer une carte SIM auprès d’un opérateur local pour téléphone mobile. Le mieux étant de vous rendre chez ICE, Kölbi ou Claro. Précisez bien que vous ne voulez pas d’abonnement mais une carte sans engagement pour les vacances. Vous pourrez téléphoner et avoir accès à Internet sur votre smartphone. La couverture réseau et Internet reste excellente à travers le pays. Vous ne serez coupé du monde que dans les parcs nationaux les plus isolés.

Electricité et mesures Electricité et mesures au Costa Rica

110 volts AC. Les prises électriques sont de type américain, à fiches plates. Prévoir donc des adaptateurs (adaptadores) que l’on peut trouver facilement dans les magasins d’électricité générale pour 2 000 colones environ.

Bagages Bagages au Costa Rica

Des vêtements amples et légers, des T-shirts ainsi que des tenues en coton sont conseillés dans ce climat chaud et humide, qui sévit la majeure partie de l’année. Évitez les tissus épais ou synthétiques, qui sèchent lentement ! Un répulsif anti-moustiques vous sera vital dès le crépuscule, surtout si vous séjournez près des fleuves ou des lacs. À Tortuguero comme en forêt, les moustiques sont féroces, alors aspergez-vous bien avant de partir en promenade. Emportez-en par précaution dans votre valise, mais vous en trouverez aussi facilement en supermarché sur place. Pour la marche, emportez ce que vous voulez pourvu que ce soit confortable en montagne. Pensez aussi à avoir sur vous un imperméable de type poncho pour vous protéger en cas d’averses soudaines (très fréquentes à la saison des pluies) ; c’est préférable à un parapluie ou un K-Way, qui sont peu efficaces en cas de pluie violente. De bonnes chaussures de randonnée montantes sont parfaites pour la randonnée, quel que soit le terrain, qu’il pleuve ou qu’il vente, et elles protègent bien contre d’éventuelles morsures de serpents (rares, rassurez-vous). Mettez un pantalon long en forêt, vous serez mieux protégé des branches et des piqûres d’insectes. Les nuits (et même les journées) peuvent être fraîches en altitude, les températures descendant parfois jusqu’à 3 ou 4 °C : prévoyez donc une petite laine, une polaire, légère et chaude, et/ou un coupe-vent efficace. Lorsque vous séjournez dans des lodges, prévoyez une lampe de poche pour vous déplacer le soir, notamment de votre chambre ou bungalow jusqu’à la salle de restauration. Les allées sont peu, voire pas, éclairées en raison du concept d’écotourisme et donc d’économie d’énergie. Pour sortir, enfin, les Costariciens aiment s’habiller avec élégance ; emportez une tenue qui peut servir dans de telles occasions.

Dans la péninsule d’Osa, les transferts se faisant par bateau sans ponton et à même le rivage, il est conseillé de prendre un sac de voyage léger, souple et étanche. L’étanchéité est le maître mot également pour protéger tablette, smartphone et autres appareils high-tech qui peuvent souffrir de la forte humidité. Enfin, pour les amateurs de sport extrême ou de snorkeling, un appareil photo ou une caméra avec une protection étanche est indispensable : vous regretteriez de ne pas y avoir pensé !